Kylie's links

Ma mère m'a abandonné un soir dans la rue sur un trottoir obscure. Je n'étais pas seule. Il y avait ma soeur jumelle Sixteen. Des gens, je ne me rappelle plus trop qui, j'étais trop jeune, nous on ramassés et nous avons passé une année dans un centre spécialisé. Je n'ai aucun souvenir de cette période. C'est peut-être mieux ainsi ?! Je ne sais pas.

Au bout d'un an, nous fumes accueillis dans une famille aux allures parfaites, même un peu trop. C'était étrange mais, nous étions trop petites pour remarquer quoi que ce soit. C'est vers nos trois ans que tout bascula. On passa d'une vie heureuse à une vie malheureuse, confrontées à la peur tous les jours. Nos "parents" adoptifs nous avaient enfin adoptées définitivement. Mais leur méthode d'éducation n’était pas très douce. Ils faisaient preuves d'un sadisme rare. Pour nous punir, lorsqu'on désobéissait, ils nous plongeaient la tête dans la baignoire, jusqu'à ce qu'on s’évanouisse sous le manque d'air. Pire ! Plus, tard, ils me forcèrent à faire subir des sévisses à ma soeur, hermétique à l'autorité, qui répondait simplement à ma soeur avec un sourire : "T'inquiète, ça va aller." Notre vie n'était pas rose tous les jours mais, nous étions soudés c'était ça le principal. Je me rappelle que prise de cauchemar, j'allais dormir dans le lit à ma soeur. Elle était devenue comme une mère pour moi. Elle me protégeait et je la remerciais en faisant de temps en temps ses devoirs. Je l'aime tant. Des fois, Sixteen plongeait sa tête dans l'eau de la baignoire à ma place. J'étais si fragile à côté d'elle. Je l'enviais.

Dans cette famille, nous y restions pendant dix-sept. Mais un soir, suite à mon idée, nous partîmes après avoir drogués nos "parents". Cette idée était celle de Sixteen mais c'était assez primordial pour pouvoir s'enfuir sans se faire repérer. Nous pûmes retrouvés une liberté quasi perdue. Nous n'avions que très peu de bagage seulement un sac et nos baguettes de batterie. Nous avons du nous débrouiller pour avoir de l'argent et de quoi vivre. Il n'y avait qu'une solution : la musique. Nous avons dut jouer dans la rue pour avoir quelques pièces et pour pouvoirs manger. Après trois mois de galère affreuse, nous rentrons toutes les deux à l'académie mais pour pouvoir la payait nous devons travailler en plus.