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 Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]

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Christinna Shepperd
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Christinna Shepperd


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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] - Page 2 EmptySam 2 Jan - 13:36

    On ne pouvait pas être fondamentalement méchant. C'était quelque chose de tout simplement stupide et ridicule. Beaucoup de gens pourrait en douter. D'ailleurs ils avaient toutes les raisons d'en douter. Si l'on regardait Christinna Shepperd, il était déjà très aisée d'en douter, elle s'amuser à faire souffrir ceux qui l'entouraient, brisait les jeunes naïfs, et tout ça sans une once d'amertume, de remord, ni de compassion. Elle était un monstre de cruauté, il n'y avait aucun doute. Mais était-elle fondamentalement méchante ? Ridicule. Elle était faible, et caché sa faiblesse derrière sa monstruosité. Combattre le mal par le mal c'était le plus simple et le plus primaire. Personne n'était fondamentalement méchant. On avait tous nos raisons, nos causes, nos faiblesses qui nous rendaient ainsi. Et notre méchanceté n'était pas non plus irréversible. Il suffisait de trouver LA personne qui sera vous guérir de vos faiblesses, de votre haine, de vos problèmes et le tour serait presque joué. Il suffisait de trouver LA personne. Simple non ? Mais trouver là ! Penser que Cameron était sa personne était un peu oser, un peu risquer aussi, c'était un monstre lui aussi, il était aussi monstrueux qu'elle. Peut être était-ce Dylan, ça paraissait bien plus probable d'ailleurs. Lui était doux, et croyait dans la bonté de la jeune femme, il voulait la sauvé, peut être le pourrait-il, si elle le voulait. Mais Il fallait avouer que Cameron savait la mettre à nu – dans tous les sens du termes – devant lui elle avait perdu pied plus de fois que devant n'importe qui. Elle s'était montrer plus dur, plus sauvage, plus efficace et blessante que devant n'importe qui. Mais elle s'était aussi montrer plus douce, fragile, et brisée que devant n'importe qui. Et ces donnés n'étaient pas négligeable. Mais de toute façon pour le moment elle ne souhaitait pas être aidé. Elle se fichait pas mal des pensées que les autres pouvaient avoir à son sujet. Elle savait la vérité, ses proches la savaient c'était tout ce qui comptait, le reste n'avait plus aucune importance. Elle était trop fière pour se faire aider, trop fort ou trop faible et penaude comme vous le voulez.

    CAMERON - « Ne t’avise plus jamais de te trouver blessée devant moi. La compassion n’a jamais été dans mes gènes. »


    Il se trouvait drôle le petit péquenaud ? Elle le faisait exprès peut être ? Elle s'était dit en ce levant, tient aujourd'hui je vais titiller Cameron avec son frère Dylan, et puis je vais faire semblant d'être blessée juste pour attiser sa compassion qui n'est PAS dans SES gènes. Oui Christinna était blessée, détruite même. Elle avait mal. Du mal à respirer, son cœur lui faisait même mal en battant dans sa poitrine. Et sa compassion ne faisait qu'attiser le processus d'autodestruction qui était enclencher. Christinna avait toujours été autodestructrice. Elle se culpabilisait du manque d'affection que lui avait apporté ses parents, elle se culpabilisait de tout ce qui lui arrivait de mauvais, et elle s'infligeait elle même les punitions sautant un repas, se faisant mal moralement ou physiquement. C'était sa seule manière d'évacuer la douleur lancinante qui lui trouait l'âme à chaque heure de la journée, se faire encore plus mal, s'autoflageller. Mais la stupidité de la phrase qu'avait sortit Cameron venait de la réveiller de son coma profond et autodestructeur.

    CHRISTINNA - « J'ai jamais demandé ta compassion à ce que je sache. Et je fais ce que je peux. La faiblesse n'a jamais été dans mes gènes non plus et pourtant... »

    Elle devenait furax. Elle ne supportait plus l'idée de s'être mis plus bas que terre devant lui. Tout lui revenait en mémoire, et la douleur de sa faiblesse était cuisante. Quelle conne, mais quelle conne ! Maintenant il avait ce qu'il voulait, et elle pouvait pas tellement revenir en arrière. Foutu Dylan. Foutu cœur. Foutu sentiment. Pourtant à le regarder il avait pas bien l'air plus dans son assiette qu'elle. Étrange d'ailleurs pour quelqu'un qui avait remporter le jackpot, la victoire absolue sur LA reine des glaces, la femme imbattable à tout jeu de séduction et de destruction. Dans son domaine elle était une tueuse, et jamais encore personne ne l'avait mise à terre, mis à part lui, et il ne semblait pas se réjouir une seule seconde. Mais c'était quoi son problème ?

    FLASH BACK.


    DYLAN - « Tu sais quoi ? Avant votre venue, j'avais dis à mon frangin que parmi les correspondantes on se trouverait des femmes scandaleusement belles, avec qui on vivrait heureux pour toujours... Je l'ai trouvé. »

    Elle éclata de rire et l'embrassa.

    CHRISTINNA - « Tu es stupide, tu le sais ça. Et tu me surestimes beaucoup. »

    DYLAN - « Je ne suis pas stupide. Je suis drôle nuance. Et je ne te surestimes jamais. Si je le faisais je t'aurais déjà demandé de sortir avec moi, ou pire de m'épouser. »

    Elle rit encore, le poussant sur le lit, et se mettant à califourchon sur lui.

    CHRISTINNA - « Je te l'accorde tu es plutôt drôle, et tu me connais. Heureusement que j'ai suffisamment peu de moral pour faire ça sans être vraiment avec toi. »

    Elle sourit et s'approcha de lui pour l'embrasser, commençant à déboutonner les boutons de la chemise du jeune homme.

    DYLAN - «  Ça aurait été fâcheux... Fort fâcheux. Mais attend... Je crois que le fameux est là. »


    CHRISTINNA - «  Ton frère. Tu sais que ça peut être dangereux de me le présenter. Les triangles amoureux c'est pas tellement mon truc... »


    Il sourit et passa la tête à travers l'embrasure de la porte, voyant son frère s'engouffrer dans sa chambre avec une blonde incendiaire.

    DYLAN - « Bah je crois que ça sera pour une autre fois. Il a encore ramener une nouvelle femme à la maison, dans aucune scandaleusement belles, et avec qui il ne vivra heureux même pas quelques heures. »

    Elle sourit. Le caractère de Dylan l'amusait. Son coté romantique sans l'être. Charmeur mais pas collant, qui semblait la connaître et lui laissait son espace. Elle n'était pas avec lui, mais elle était sur que si elle devait se ranger ça serait avec lui.

    CHRISTINNA - « Si tu veux je peux m'occuper de lui. Je m'arrangerais pour calmer ses pulsions et lui trouverait une femme scandaleusement belle avec qui il pourra être heureux. »

    DYLAN - « Du moment que c'est pas toi... »

    CHRISTINNA -  « Me met pas des idées comme ça en tête. » elle le dit en riant, elle ne lui ferait jamais ça.

    FIN FLASH BACK.

    Si elle avait su, elle n'aurait sans doute pas rigoler. Tout ça était ridicule. Ridicule, horrible et même presque tragique. Avec Dylan elle avait été elle tout simplement, sans masque, avec presque aucune histoire, aucun problème. Et pourtant elle se s'était jamais ennuyer, ce petit bonheur drôle, intrépide ne l'avait pas ennuyer, contre toute attente, elle qui se savait si destructrice. Mais voilà, ça ne pouvait pas durée. Inconsciemment elle avait tout fait foiré. Elle avait dans ses mains depuis le début tous les éléments pour savoir que Cameron était le fameux. Son inconscient avait tout simplement choisi d'ignorer ses éléments et de vivre normalement. Elle était définitivement autodestructrice, elle venait de tout faire foiré. Oui c'était peut être pour ça que Cameron ne se réjouissait pas de sa victoire. A cause de Dylan, à cause de ce qu'elle avait fait. Elle ne connaissait la relation entre Cameron et Dylan que du coté de Dylan, qui sait comment Cameron la prenait. Pour Dylan, Cameron était le seul, son meilleur ami, son frère, celui qu'il ne trahirait jamais, pour lequel il serait toujours près à se sacrifier, il était sur que Cam en ferait autant pour lui. Il lui répétait sans cesse que Cam serait quelqu'un qu'elle saurait apprécier, qu'il avait quelque coté comme elle, des faux cotés mauvais qui lui pourrissait la vie en lui faisant croire que cette dernière était plus belle avec. Oui c'était comme ça que Dylan avait décris Cameron à Christinna. Elle devait avouer que se portrait lui avait plus, et l'avait grisé. Elle avait même pensé que dans d'autre circonstance Cameron aurait été son genre d'homme. Et finalement elle n'avait pas eu besoin de cet autre circonstance, Cameron était définitivement son genre d'homme, au même titre que Dylan. Sauf qu'elle ne serait pas le genre de femme de Dylan, elle n'avait pas à l'être, elle était trop destructrice.

    CAMERON - « C’est dingue comme tu es amusante dans ton entêtement, tu le sais ? » ; Je me redressais, lui faisant pleinement face pour encrer mon regard dans le sien. Un léger sourire pinçait toujours mes lèvres tandis qu’une flamme dansait dans mon regard. « Tu sais ce que l'on dit, Chris’ ? ... Le bourreau et la victime ne font qu'un au moment de la mise à mort. C'est parce que je me détruis déjà que je veux te détruire, toi. Sentir ce néant en moi s'abattre sur les autres. Mais voilà que je vois que ma propre victime tente de se détruire également et retourne mon arme contre elle. » Je marquai un court silence, ma voix vacillant entre le sérieux de ma sincérité et le tranchant de mon venin que s'insufflait à la demoiselle. « Dis moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? »

    Dur. Il était dur avec elle, elle le méritait. Elle était pas fière de ce qu'elle avait fait. C'était une première. Mais il l'avait réveiller, c'était fini. Elle ne ferait plus les victimes, et elle ne se transpercerait plus elle même devant lui, enfin elle ne lui montrerait plus qu'elle le ferait. D'ou venait-il la jugé ? Il n'avait pas le droit de faire référence à ça, à tout ça. Elle voudrait trouver quelque chose pour lui répliquer, une remarque sanglante qui le renverrait dans son trou de douleur, qui le coincerait dans son rôle de bourreau victimisé, mais qu'il la laisse en paix, et qu'il ne la cherche plus sur ses problèmes personnelles. Mais la seule idée qui lui vient fut de s'attaquer à lui et Dylan, et à ce moment c'était juste impossible et carrément immorale, et contre toute attente ce n'était pas son genre, et elle ne le ferait pas. Pourtant il avait tord, il ne disait pas vraiment la vérité. A ce moment elle n'avait pas besoin de juste une personne, elle avait besoin de lui, mais elle ne le dirait pas non plus. Elle pourrait avoir autant besoin de Dylan c'était évident, mais elle ne devait pas y penser. Et puis l'absence n'avait pas été causé par un abandon, ils ne l'avaient jamais abandonnés, ils n'avaient tout bonnement jamais été là. Il se trompait cruellement sur elle, et ne pouvait pas savoir de quoi il parlait. Sentant cependant une larme perlé elle ferma les yeux pour la retenir, et reforma son masque destructeur, elle rouvrir les yeux, les posant dans ceux du jeune homme, le regard dur et impassible.

    CHRISTINNA -  « Tait toi. Tu ne sais pas de quoi tu parles. »

    Il ne savait pas et il ne saurait jamais. Enfin peut être. Comment pouvait-on être submergé d'autant de sentiment contradictoire ? Elle savait qu'elle avait perdu, elle l'avait dit, c'était finit, et puis toute l'attitude de Cameron la poussait à le haïr de nouveau, et même pourquoi pas à retenter la folie de son jeu cruel. Et pourtant son égo était toujours au plus profond d'elle même anéantit, son cœur douloureux, sa respiration fragile, et ses yeux encore rougis malgré la dureté du regard. Son corps tout entier trahissait encore son âme déchirer. Elle avait le masque remit à moitié, ne cachant qu'une partie de sa terrible fragilité. Elle devrait le haïr, et elle n'avait pourtant peur que de le perdre. Elle s'était mise sur ses genoux, posant ses mains par terre, son corps était traversé de légère secousse. Elle réfléchissait. Elle luttait contre elle même, contre ses pulsions les plus prenante, les plus puissante. Elle cherchait à enfouir cette voix ridicule qui lui hurlait son nom. Ridicule petite voix insignifiante qui lui tiraillait cependant les entrailles. Mais elle était plus forte que ça non ? Elle n'était pas si ridiculement bête ? Elle n'avait besoin de personne, elle n'avait jamais eu besoin de personne, elle avait besoin de lui. Raaah ! Elle ne savait plus, elle luttait sans même y arrivé. La lutte de deux êtres. De deux Christinna profondément encré en elle depuis des lustres. D'un coté son masque, LA reine des glaces, celle que tout le monde connais, craint, déteste, admire. De l'autre Chris', celle de Dylan, celle de Sebastien, d'Alana, celle de ceux qui était vraiment proche d'elle, et qui avait percé le secret douloureux, la vraie qui ne demandait qu'à sortir.

    Cameron - « Tu me soumets à un affreux dilemme, Christinna ... Je refuse ton avance et je te vois sombrer d'avantage dans ton amère solitude en te faisant comprendre que même ton bourreau ne veut plus de toi, ou j'accepte et le jeu continue en passant une dernière nuit avec une délicieuse jeune fille qui visiblement serait prête à faire mes quatre volontés. Quelle cruelle exécutante es-tu, princesse... »

    Rien de tout ça n'était satisfaisant. Aucune des situations ne lui plaisait. Aucune ne plaisait au deux parties qui s'affrontaient. La Chris' hurlait en entendant la première solution détestable. Le mot solitude la faisait frémir. Elle ne voulait pas non plus d'une dernière nuit. La reine refusait tout simplement de sombrer. Mais elle refusait aussi de faire ses quatre volontés. Tout ça était complètement hors de question. Ses mains crispés sur le sol essayaient de calmer ses tremblements. Que lui répondre ? Devait-elle seulement lui répondre ? Merde. Soudainement sans prévenir. Sans même comprendre ce qui la poussait réellement à faire ça, elle l'embrassa. Ses lèvres si douce s'accrochèrent à celle du jeune homme dans un baiser brulant. Ses mains virent s'accrocher à la nuque du jeune homme. Jamais elle n'avait fait preuve de tant de fougue et d'empressement. Le baiser lui faisait l'effet d'une décharge électrique immense. Ce baiser semblait être un besoin vital vu son intensité. Elle se détacha brutalement de lui. Peut être aussi brutalement qu'elle lui avait sauté dessus. Elle savait qu'elle le laisserait perplexe. Elle était presque dans le même état. Tremblante, elle le regardait le regard brulant et plein d'incompréhension. Qu'est ce qu'elle avait fait? Qu'est ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour faire une chose pareille?
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] - Page 2 EmptySam 2 Jan - 16:34

[b]CHRISTINNA - « Je profite de mon petit éclair d'honnêteté pour te dire que je ne veux pas te laisser tranquille. Je suis égoïste, je ne veux pas que ça cesse. Mais je suis prête à le faire, si c'est que tu veux. »

Cameron arqua d'abord les sourcils, prompt à la mettre véritablement mal à l'aise dans ce léger silence quand en vérité Scott se délectait de la proposition de la douce. Son regard se plantant dans celui de Christinna, un sourire en coin finit par se loger sur ses lèvres, sombre et ténébreux, un sourire qui pouvait la faire frémir d'envie autant que d'angoisse lorsque l'on savait que Cameron n'avait jamais des idées saines.

Cameron - « Tu me soumets à un affreux dilemme, Christinna ... Je refuse ton avance et je te vois sombrer d'avantage dans ton amère solitude en te faisant comprendre que même ton bourreau ne veut plus de toi, ou j'accepte et le jeu continue en passant une dernière nuit avec une délicieuse jeune fille qui visiblement serait prête à faire mes quatre volontés. Quelle cruelle exécutante es-tu, princesse... »

CHRISTINNA - « Tais toi. Tu ne sais pas de quoi tu parles. »

« Tais toi. » Voilà ce que Cameron appréciait en outre chez la petite demoiselle ; elle parlait peu, et ne s'étendait ni sur sa vie, ni sur les affreux mal-être qu'elle ressentait, au moins elle ne l'affublait pas des sentiments qu'elle conservait, ni même ne venait l'exaspérer avec ses histoires dont Cameron se ficherait éperdument. Lui même n'étant pas des plus bavards et ayant horreur de parler pour ne rien dire, appréciait que cette qualité ne s'attache à Christinna. Ils étaient si … Ils se ressemblait dans beaucoup de point. Et pourtant … Ce sourire toujours sur les lèvres, Cameron parlait d'une voix suave et basse, comme toujours, à vous en faire frissonner l'échine. Le charme du jeune homme, s'il n'avait pas le physique d'un éphèbe grec, était tout de même écrasant, et le timbre de sa voix incandescente jouait pour beaucoup. De nouveau, Cameron installa un silence, cruel, sadique, joueur, mettant en suspens l'horrible attente des espoirs de la petite poupée perdue. Plus encore, Scott demeurait diablement ironique en l'affligeant de "cruelle" jeune fille, quand il n'en pensait pas un mot et quand en vérité, c'était bel et bien lui, le véritable bourreau. Qu'il était plaisant de jouer avec sa proie, surtout quand la victime en question était aussi délicieuse et appétissante. Enfin, sa voix suave s'éleva de nouveau dans un murmure.

CAMERON - « ... Reste à savoir, si j'accepte, si je t'afflige l'humiliation ou si je décide de t'offrir la plus tendre de tes nuits en m'offrant à toi comme le prince que tu désires. »

Cameron se délectait de la situation, laissant entrevoir les pires décisions possibles à la si belle mais fragile poupée qui déjà devait se souvenir quel sadique geôlier le jeune homme pouvait être. Entre l'idée de la laisser sur place, celle de passer une nuit au creux de ses draps, ou encore être toujours là pour jouer à leur jeu, partagée entre l'humiliation ou le romantisme, le suspens semblait être à son comble. Le jeune homme la regardait avec intensité, de son regard à la fois tendre et glacial, celui que nul ne pouvait comprendre. En outre Cameron réfléchissait ; devait-il infligé la torture à son frère et ce procurer sa douce poupée ou fallait-il qui la détruise et qu‘elle court dans les bras de Dylan laissant le destin faire le reste. Devait-il l’oublie à jamais et s’abandonner au plaisir de la chair avec ses autres victimes : Jacee, Caleen …

CAMERON - « Je t'apprécie dans le fond, Chris‘, tu as … »

Et il la voyait couler. Crever seule, le cœur ouvert et ensanglanté. Tremblante. Jamais, il ne l’avait trouver pitoyable. Même faible, il l’a trouvait grandiose. Même détruite, il l’a trouver Reine. Même dévaster … Certes, il avait été cruel. Comme toujours. Il ne voulait plus d’elle. Non. Il avait besoin d’elle. Il ne le voulait pas mais il ne pouvait se passer d’elle. Et c’était ainsi, elle était elle-même son bourreau, celle qui le détruisait à petit feu en se détruisant elle-même. Elle tremblait comme lui. Elle souffrait comme lui. Elle avait poser à demi son masque de cruauté … comme lui. A quoi bon faire semblant ? Elle le savait : faible, inférieur à son frère et … Elle avait eu les deux Scott. Pourquoi le choisir lui ? Car ils étaient enfermés dans un placard ? Car il était là devant elle ? Pourquoi choisir celui qui ne lui apporter que malheur ? Et elle tremblait. Une main au sol et tout son corps qui était agité d'une série de petites secousses. Lorsque contre toute attente, les mains de la demoiselle glissèrent jusqu'à son cou afin de l'attirer jusqu'à elle. Sauvage, elle s’était jetée sur lui. Plus encore, ce fut sentir les lèvres de la demoiselle s'emparer passionnément des siennes qui l'étonna. D'habitude, c'était lui qui faisait preuve de fougue envers elle, c'était lui qui la possédait corps et âme, il percevait derrière ce baiser un geste presque désespéré. Ce n'était rien d'une idylle, on ne pouvait parler d'affaires de sentiments ; la jeune demoiselle n'agissait ainsi que par désespoir et par solitude sans doute, un fait que Cameron avait senti sur le coup bien qu'il n'en dit rien. D'abord surpris, le jeune homme se laissa aller contre la demoiselle, lui rendant le baiser passionné comme ses mains vinrent enlacer ses hanches. Ses doigts audacieux et peu sages tentèrent d'abord de passer sous la chemise de la brunette troublée et perdue, mais contre toute attente, ils dévièrent de leur parcours initial et finirent leur course sur les joues de la brunette, comme un amant pour sa dulcinée. Toujours étrangement tendre dans son attitude, il n'en demeurait pas moins que le baiser du jeune homme avait du mordant. Pour autant, Cameron n'était pas dupe ; la réaction de Christinna n'était due qu'à sa seule peur demeurer seule, sinon elle n'aurait jamais réagit aussi vivement quant à la sentence de Scott. Oui elle était égoïste et elle le voulait : la solitude devait être sa seule phobie. Le jeune homme se redressa doucement, plantant ses yeux dans les prunelles satinées de la pauvre demoiselle au bord du désespoir. Et elle s’enfuie de son étreinte tout comme elle était venue. Quelle ironie tout de même, leur relation était tout simplement bonne à être jetée au oubliette. Ils souffrait tous les deux mais ils ne voulaient pas se séparer. Ils avaient été de simple amants. Profitant de leurs expériences pour ce donner du plaisir mutuellement. Il avait été intriguer par cette force, cette Reine des Glaces. Rapidement, le jeu c’était installer entre les deux : un jeu de cap ou pas cap. Essayant d’énerver l’autre le plus possible. Aucune détruisions possible dans les débuts. Sans vraiment être cruel, sans de méchanceté apparente. Juste du sexe et un jeu pour plus d’excitation. Il s’ennuyait vite tout comme la belle demoiselle. Provocation sur provocation pour qu’au lit ce soit meilleur. Cruauté, méchanceté, manipulation … Le seul but dans cette course était de détruire l’autre. De le briser. Qu’il crever sous leurs gestes, sous leurs mots. Puis de mensonge en mensonge, un autre jeu c’est installer. Le premier qui craque. Le désir était si présent, à chaque instant ils voulaient ce sauter dessus. Ressentir les premiers instant de leurs rencontre. Mais à chaque gestes, l’autre recule. Ils se haïssaient, ils se désirait. Ils ne pouvaient vivre sans l’autre. Mais le hic était Dylan. Qu’elle ironie cette putain de relation. Le destin ? Le Karma ? Dieu ? Il devait bien avoir une force surnaturel pour que tout cela arrive. Que cette putain de relation foire. C'est alors qu'alliant de nouveau la cruauté à la douceur, ce qui déstabilisait bien souvent ses petites victimes, Cameron avança vers elle et glissa ses doigts dans les cheveux châtains de la demoiselle, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

CAMERON - « La porte de ta cage est grande ouverte, mais tu refuses d'en sortir... Je te pensais moins stupide, Christinna. Tu peux t‘en fuir de cette relation et … courir voir Dylan. Je te laisse … partir. »

Ces propres mots lui faisait l’effet d’un couteau lui ouvrant les veines. Non, il n’était pas sincère, il ne voulait pas la laissait partir. Il l’a voulait pour lui. Il voulait être égoïste, il ne voulait pas partager : soit c’était lui soit c’était Dylan … Il était égoïste, cruel, manipulateur. Mais il aimait Dylan. Il avait fait tant de sacrifice pour lui qu’il pouvait bien faire celui là. Et pourtant. Il savait que si Dylan l’apprenait, il aurait perdu Christinna et Dylan. Il aurait perdu les seules qui le faisait un temps soit peu vivre. Et il ne voulait pas. Il ne voulait pas qu’elle parte. Il la voulait rien que pour lui ! Mensonges éhontés il était vrai, mais elle n'était pas en position de savoir s’il pensait réellement ce qu’il disait ou non. Et il devait continuer.

CAMERON - « Il semble que ce soit ton jour, Shepperd. Tu ne m'amuses plus vraiment. » fit-il en fronçant les sourcils et en arborant une moue surjouée. « Tu es libre, maintenant, je ne viendrai plus te voir ni même faire attention à toi. Ni un regard, ni une parole, ni même un simple frôlement. »

Aucun sourire sur ses lèvres, aucun rire railleur, juste un visage impassible et un regard étrangement tendre comme il ne cessait de caresser les cheveux de la demoiselle d'une douceur rare. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres, comme il posa sa main sur le menton de la demoiselle afin de l'obliger à redresser légèrement la tête. Cette fois, le regard de Cameron se fit plus sérieux, alors que pour une rare fois il s'apprêtait à donner un conseil à celle qui n'était plus son jouet.

CAMERON - « Si tu étais encore mon jouet, je te dirai de me désirer, pour te voir souffrir encore plus. Mais ce n'est plus le cas, parce que je n'en ai plus envie, voilà pourquoi je te donne ce conseil Christinna: ne le fait pas. Ou je serai dans l'obligation de te haïr encore plus. »

Des menaces qu'il s'évertuerait à mettre à exécution, simplement pour l'obliger à garder ses distances. Parce qu'il se refusait de s'aimer, de la désirer, et que de voir la petite poupée qu'il considérait à présent comme un ange s'éprendre de lui ne ferait que compliquer les choses ; à savoir amplifier les sentiments du bourreau. Dans un dernier regard froid, Cameron se détacha sèchement de Christinna. Il voulait la haïr tout simplement et pourtant il la désirer.
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 23:31

Sous la glace se cache un feu ardent. Sous la glace se cache un feu ardent. Oui sous toute glace se cache un feu ardent. La reine des glaces n'était pas si glaciale que ça. Elle n'était pas si froide, si pesé, si réfléchit, si censé. Il lui arrivait de faire des choses incroyablement irréfléchi et stupide, incroyablement brutaux et surprenant. Comme se ruer sur Cameron pour l'embrasser par exemple. Il y avait un tel empressement, une tel passion, une telle fougue dans ce baiser. Si l'on cherchait des points communs entre ce baiser et ceux des grands clichés amoureux de l'histoire on pouvait penser à une scène d'adieu déchirant sur le quai de la gare où l'un des deux amants venait de courir pour attraper l'autre et l'embrasser une dernière fois. Ou encore le dernier baiser donné à quelqu'un qui va bientôt mourir -et qui a encore les forces de supporter une telle passion. Heureusement nous n'étions pas dans l'une de ses histoires d'amour clichés et pathétiques qui finissent mal, nous n'étions même pas dans une histoire d'amour -c'est ce qu'ils disent, écoutons les. Ce baiser traduisait seulement une envie pressante, un besoin sans précédant, une pulsion incontrôlable et surprenante. Très surprenante, d'ailleurs le jeune homme mis un certain temps à réagir à lui rendre le baiser. Elle sentit d'abord ses mains venir jouer sur ses hanches. Cameron resterait Cameron. Et puis soudainement elle sentit deux paumes chaudes -presque brulante- s'appuyer sur ses joues. Surprise. Non, non ceci ne ressemble absolument pas à un baiser échangé entre deux amants éperdu d'amour l'un pour l'autre, seulement entre deux personnes détruites qui se haïssent -faites au moins semblant de me croire. Puis elle prit peur. La glace repris la place sur le feu. Elle s'éloigna subitement, restant face à lui complètement hébété. Qu'avait-elle fait ? Qu'est ce qui lui avait pris ? Maintenant qu'est ce qui l'attendait ? Comment il allait réagir à ça ? Allait-il lui enfoncer une nouvelle lame dans le cœur ? Trouverait-il seulement la place pour en aligner une de plus ? Il passa la main dans ses cheveux replaçant ainsi l'une de ses mèches derrière son oreille. Pas franchement cruel comme réaction. Cameron n'était pas Cameron, et elle ne le sentait pas bien du tout, du tout. Voir un Cameron gentil et doux n'était jamais vraiment bon signe, la dernière fois il avait plutôt bien repris du poil de la bête, mais s'il était rester un peu bizarre.

CAMERON - « La porte de ta cage est grande ouverte, mais tu refuses d'en sortir... Je te pensais moins stupide, Christinna. Tu peux t‘en fuir de cette relation et … courir voir Dylan. Je te laisse … partir. »

Hein ? Il était aussi étrange qu'elle lorsqu'elle avait dit qu'elle avait perdu. Il la laissait simplement s'en aller. Il la jetait dans les bras de Dylan. C'était étrange, et peu agréable. Désastreux pour tout égo aussi. S'il avait pensé ce qu'il avait dit. Enfin, il l'avait pensée, il la laissait partir, mais il ne le voulait pas vraiment. Enfin elle l'espérait fortement. Et puis non ce n'était pas logique s'il le voulait. Pourquoi tout ça ? Pourquoi avoir répondu à son baiser, pourquoi l'avoir réconforter s'il se fichait d'elle et qu'il ne souhaitait que la voir partir ? Et puis elle ne devait pas aller vers Dylan. Elle devait le laissé tranquille. Elle devait le laissé vivre tranquille. Elle était trop monstrueuse pour quelqu'un comme lui, c'était évident. Pourquoi donc il la jetait dans les bras de Dylan ? Pourquoi lui compliquait-il la tâche ? Pour une fois il ne pouvait se battre un minimum pour elle ? Il ne pouvait pas simplement lui dire qu'il la voulait, ou même juste qu'il ne voulait pas que le jeu cesse ? C'était pas s'abaisser trop bas après ce qu'elle elle avait fait. Et puis ce n'est pas comme si c'était dans ses plans de le refouler si le faisait. Mais la il la jetait dans les bras de LA seule personne vers qui elle ne devait pas aller. Il ne faisait jamais rien correctement. Il était borné et stupide. Ne surtout pas s'abaisser à son niveau, la perdre c'est même mieux que de dire un minimum ce que je pense. ABRUTIT. Maintenant c'était elle qui allait devoir se décarcassé pour trouver quelque chose. Soit pour lui faire comprendre que c'est lui qu'elle veut pour le moment sans s'abaisser à le lui dire, elle s'était un peu trop abaisser aujourd'hui, soit à l'obliger à l'avouer... Mais si elle ne trouvait pas quelque chose, et bien elle le perdrait, et aurait plus de mal à retisser à Dylan.

CHRISTINNA - « La porte de la cage est peut être ouverte, mais la porte du placard elle est fermé... Je ne te pensais pas si stupide Cameron. En plus tu m'as l'air de comprendre rien à rien. Et je t'ai déjà dis d'apprendre à mentir avant d'essayer... »

Elle s'approcha de lui, et finit par poser ses mains sur son torse avant de le pousser violemment pour qu'il aille se cogner contre le mur. Elle se rapprocha de lui, approchant son visage à quelques centimètres de lui. La tête relever, ses yeux en colère planter dans les siens, elle n'allait pas tarder à exploser.

CHRISTINNA - « Dis moi que tu ne veux vraiment plus de moi et je me barre, enfin quand je le pourrais je te l'ai déjà dis... Mais m'envoyer dans les bras de Dylan... C'est vraiment ce que tu veux ? Qu'a-t-il fait pour que tu décides de m'envoyer dans ses bras ? Tu SAIS que je le ferais souffrir. Je ne suis bonne qu'à SA, à faire souffrir. REGARDE TOI, REGARDE MOI. TU VEUX QU'IL FINISSE COMME NOUS. C'EST CE QUE TU VEUX VRAIMENT ? MOI PAS ! »

Ok. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle avait suivie les idées de plan qu'elle avait ébaucher. Elle n'avait pas dit qu'elle voulait Cameron, seulement qu'il était hors de question qu'elle touche à Dylan.

CAMERON - « Il semble que ce soit ton jour, Shepperd. Tu ne m'amuses plus vraiment. »

Elle ne l'amusait plus vraiment ? Il voulait vraiment jouer à ce petit jeu ? Maintenant qu'il avait bien énervé Chris, elle était revenu en pleine possession de ses moyens. Elle était prête à jouer. A jouer de tout son art. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour mettre son visage en face du sien. Les yeux pétillants, et vicieux. Elle saisit sa lèvre inférieur la mordillant légèrement. « je ne t'amuse plus... » elle approcha ses lèvres de son oreille appuyant son corps contre le sien. Et l'embrassa juste en dessous de l'oreille sur la tempe. « tu ne me désires plus... » Elle déposa plusieurs baiser dans le cou du jeune homme, avant de replacer son visage en face du sien. Elle l'attira à elle reculant un peu, et le décalant du mur. D'une main elle remonta sa robe le long de sa jambe droit , et remonta sa jambe nu le long de la cuisse du jeune homme. De son autre main elle déboutonna rapidement la chemise du jeune homme, faisant glisser ses doigts le long du torse du jeune homme « d'ailleurs tu ne m'as jamais désirer... ». Plaçant sa main libre -celle qui avait servit à remonter la robe-sur la nuque du jeune homme elle l'embrassa passionnément, faisant glisser sa chemise. Entre deux baisers elle dit « C'est ça? » Elle se foutait légèrement de sa gueule, et à son avis elle n'allait pas tarder à l'énerver. Cameron n'était pas trop le genre de gars avec qui on pouvait s'amuser bien longtemps. « Tu es libre, maintenant, je ne viendrai plus te voir ni même faire attention à toi. Ni un regard, ni une parole, ni même un simple frôlement. » Elle s'écarta brusquement de lui. « Tu es libre »? Il se foutait d'elle c'est ça ? Parce qu'un jour elle n'avait pas été libre ? Il ne pensait tout de même pas l'avoir eu comme esclave si ? Petit rigolo...

CHRISTINNA - « Je suis libre... De quoi tu me libères petit malin ? Parce que je ne suis pas sur de comprendre de quoi j'ai à être libéré, mis à part de ce placard, mais ce n'est pas dans tes capacités de l'ouvrir. »

Keep Calm. Plus tu t'énerves, plus tu l'abaisse. Plus tu l'abaisse plus il va s'énerver, et plus le jeu va redémarrer à mille à l'heure. En même temps ça pourrait être pas trop mal. Le jeu ne serait jamais comme avant. Christinna ne le haïssait plus tout à fait. Le jeune homme savait l'agacer, la mettre hors d'elle, mais pour le moment elle ne le haïssait plus. Elle avait trop besoin de lui. Mais le jeu pourrait être encore plus intéressant.

CAMERON - « Si tu étais encore mon jouet, je te dirai de me désirer, pour te voir souffrir encore plus. Mais ce n'est plus le cas, parce que je n'en ai plus envie, voilà pourquoi je te donne ce conseil Christinna: ne le fait pas. Ou je serai dans l'obligation de te haïr encore plus. »

Elle avait une tête à écouté les conseils ? Il était mignon tout de même. Elle ne savait pas trop ce qu'il cherchait à faire, mais il fallait avouer qu'il le faisait dans les formes de l'art. Et puis Cameron n'était pas quelqu'un de stupide. Il était même quelqu'un de plutôt intelligent. Il n'était peut être pas brillant, mais il savait souvent ce qu'il faisait et se trompait assez peu souvent. Ou elle pouvait lui reconnaître ça. C'était d'ailleurs pour cette raison que le jeu était aussi intéressant avec lui. Il avait du répondant, il avait une certaine classe, et un corps. Pas la peine de s'entendre sur les raisons qui on pousser Christinna à faire de Cameron son amant, elle risquerait de ne pas résister au choc et de lui sauter dessus. Depuis qu'elle était dans ce placard son humeur faisait du yoyo et ça en devenait assez agaçant. Elle l'avait haït, elle s'était énervé, elle avait été triste et détruite, penaude, honteuse, faible, énervé, fougueuse, et maintenant elle était calme et plutôt distante. Pas froide mais seulement distante, elle observait la situation de loin cherchant à comprendre ce qu'il attendait exactement d'elle. Son jouet ? Depuis quand elle avait été son jouet ? Elle ne le considérait pas comme un jouet, mais plutôt comme un partenaire de jeu. Le mot jouet était gardé pour les pauvres pantins qui ne savent pas se défendre, or l'un comme l'autre savait se défendre à merveille, il n'était donc pas question de parler de jouet. Elle finit par s'appuyer sur le mur en face de lui. Faisant basculer sa tête de droite à gauche un sourire malin collé au oreille.

CHRISTINNA - « Chérii ! Tu t'entend parler ? Tu sais que les petites phrases que tu sors à tes jouets ne sont pas tout à fait applicable à moi, même avec un minimum de modification ? Je ne suis pas un jouet. Et en plus que tu me dise de te désirer ou de ne pas le faire je m'en tamponne le derrière avec de la soie, je suis assez grande pour faire ce que je veux. Explique moi plutôt ce que tu veux vraiment. Je t'assure que je suis suffisamment intelligente pour te comprendre. »

Le mélange calme effronté, foutage de gueule pas forcément bien dissimulé le mettrait certainement en rogne. Elle le voulait plus ou moins. En faite elle voulait vraiment le forcer à ce qu'il lui dise la vérité. Les coups bas à l'aveuglette c'était fini pour elle. Maintenant on pouvait se la jouer honnête, après tout l'honnêteté pouvait faire plus mal parfois. Bien sur mentir serait toujours un peu d'actualité, pour plus de jeu, et de plaisir. Mais si on revenait à la case départ après tout ce qui s'était passé, il fallait être sur que Christinna planterait tout sur le chant. Elle ne s'amuserait pas à souffrir comme par le passé. Leur jeu avait été terriblement amusant, mais il pouvait l'être encore plus maintenant qu'ils se connaissaient. Et leur jeu pourrait même leur permettre de se connaître encore plus. Ils pourraient toujours s'affubler de défit stupide. Se haïr encore sans quoi ils s'ennuieraient surement. Leur petit jeu méritait de gagner en maturité. Après tout ils avaient tous les deux passé la vingtaine. A 23 et 24 ans -on ne leur demande pas de se poser pour de bon ça serait complètement fou et suicidaire- mais on peu leur demandé un minimum de maturité et de classe non ?
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] - Page 2 EmptyLun 1 Mar - 20:06

J'avais la vengeance inassouvie et déloyale, quand bien même je sentais mon cœur en émoi face à elle, plombé d'amour et de venin papillonnant dans mon estomac noué d'assauts haineux. Sans doute était-ce plus fort que moi ; je portais en moi la détermination sournoise de toujours abattre mes ennemis sans jamais leur laisser aucun répit, et ce jusqu'à leur en arracher leur dernier spasme, leur dernier souffle, leur dernière supplication. C’était ainsi. Fidèle à ma personnalité, je ressentais instinctivement ce besoin de blesser d'avantage celle que j'aimais, alors même qu'elle souffrait déjà, peut-être, et alors même que la voir sombrer me heurtait le cœur autant que cela m’insufflait une jouissance malsaine. Et je n'abandonnerais pas tant que je ne la verrais pas tomber de nouveau, se plier sous mes coups de la souffrance, pas tant que je ne lui aurais pas arraché le cœur.

CAMERON - « La porte de ta cage est grande ouverte, mais tu refuses d'en sortir... Je te pensais moins stupide, Christinna. Tu peux t’en fuir de cette relation et … courir voir Dylan. Je te laisse … partir. »

Mais c’est à moi que je m'arrachais le cœur. Mais je me faisait amant meurtrier cependant malgré moi. Car au fond de mon être subsistait cette intenable envie de la prendre dans mes bras et de lui pardonner malgré tout, mais peut-être était-ce aussi pour cela que je me montrais si âpre et tranchant avec Christinna : je la voulais tout en la haïssant. Le seul moyen valable était donc de la mutiler ; en meurtrissant son âme, je m'en faisais propriétaire, et peu importait si cela relevait d'un moyen sordide et poignant. Mais elle n’était pas comme toutes ses filles que j’avais put berner. Et je le compris bien assez vite.

CHRISTINNA - « La porte de la cage est peut être ouverte, mais la porte du placard elle est fermé... Je ne te pensais pas si stupide Cameron. En plus tu m'as l'air de comprendre rien à rien. Et je t'ai déjà dis d'apprendre à mentir avant d'essayer... »

Un sourire au coin de mes lèvres, charmeur et peut-être un peu trop arrogant. Elle semblait sûr d’elle. Mentir. Le bien et le mal n'avaient toujours été qu'une question de point de vue, à mon sens. Et pour le moment, je ne voulais que la victoire. Même une victoire morbide m’importais. Je me retenais néanmoins de répliquer à chacun de ses assauts acides, je ne me contentais que de sourire, sourire charmeur mais venimeux. Cela ne servait n’a rien. Elle allait très vite comprendre que je ne recherchais qu’une seule chose : la vengeance malgré cette obsession mordante, pas encore certain de la véracité des sentiments qui l'habitaient.

CHRISTINNA - « Dis moi que tu ne veux vraiment plus de moi et je me barre, enfin quand je le pourrais je te l'ai déjà dis... Mais m'envoyer dans les bras de Dylan... C'est vraiment ce que tu veux ? Qu'a-t-il fait pour que tu décides de m'envoyer dans ses bras ? Tu SAIS que je le ferais souffrir. Je ne suis bonne qu'à SA, à faire souffrir. REGARDE TOI, REGARDE MOI. TU VEUX QU'IL FINISSE COMME NOUS. C'EST CE QUE TU VEUX VRAIMENT ? MOI PAS ! »

Qu’elle était sotte ! Elle ne comprenait rien ! Elle était si stupide à cette instant ! Aussi fragile qu’il y avait quelques temps ! Dylan … Il a toujours était considère comme le bon, le modèle de la famille. Mais elle ne comprenait pas. Dylan était celui que tout le monde voulait connaître. Celui qui ne faisait pas peur, celui qui ne faisait pas souffrir les gens. Non. Il avait cette lumière qui l’illuminé. Un ange. Alors oui, il était dangereux de laisser Christinna l’approcher et pourtant je ne pouvais lui faire ça, lui ôter Christinna. Elle était la flamme qui hypnotise le papillon, une fois gouté tu ne pouvait t’en séparer à moins d’avoir un vide en toi. Moi, j’étais vide. Je n’avais rien au fond de lui … juste du vide. Oui, du vide et de la haine.

CAMERON - « Tu ne comprend rien ! Je vais donc te le répétez je ne veux vraiment plus de toi. Dégage et ne reviens plus ! Dylan … Si il était si bon et adorable pourquoi ? Pourquoi avoir été avec lui ! Je sors de ce jeu stupide, tu ne m’amuse plus ! Cours le rejoindre … Ou aurait tu peur qu’il ne veut plus de toi ? Tu veux souffrir une dernière fois Christinna ? ... Tu n'es rien à mes yeux. »

Dernier coup de grâce, le plus meurtrier, le plus lancinant, le plus mensonger peut-être, quand de sa voix suave et ferme, Cameron s'obstinait à insuffler une dernière fois son venin. Je me fis monstre pour mieux la quitter et pourtant, dieu que j'avais ce désir de porter à mon tour des griefs à son encontre : et elle donc, n'avait-elle pas eu la brillante idée d‘aller voir mon frère ? Sans elle, jamais je n'aurais eu l'affront de quitter celle qui hantait mes pensées. Et sentir sa main chaude et si douce contre mon torse était un véritable supplice. Mais je m’attendais à cela, un acte qui étais loin d’être prévisible avec elle. Son égo avait dû être outrée et elle ne pouvait laisser passer cela. Je m’attendais à ce qu’elle m’embrasse, qu’elle me saute dessus et … c’est-ce qu’elle fit. Ma lèvre inférieur fût meurtrir « Non tu ne m’amuse plus » puis comme pour ce pardonner elle m’embrassa tendrement le cou « Non je ne te désire plus ». Puis le jeu ce fit plus sensuelle. Nous étions proche. Trop proche pour quelqu’un qui disait ne pas être attirait. Notre intimité ce touchait et ses mains violait mon torse. Et dans cette lutte acharnée que nous menions l’un à l’autre, je peinais à résister à la tentation de porter mes lèvres sur son corps et de m’en emparer, et d’embrasser, de caresser, en dessiner chaque courbe avec passion et envie. « Dis moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? » Fallait-il qu'il soit devin pour savoir cerner aussi rapidement une personne, ou aimait-il simplement faire du mal par ses paroles blessantes. Quoiqu'il en soit, la douce jeune fille avait réussi sa requête ; elle avait retenu son bourreau, et avait même finit par attirer pour la première fois son attention, et ce même si Cameron n'avait rien d'une âme charitable avec son sourire ténébreux logé au coin de ses lèvres. C’est même lèvres qui contre toute attente, il se pencha pour déposer un doux baiser sur le front de la demoiselle. Par provocation sans doute, dans la volonté de la troubler certainement, dans tous les cas, Cameron voulait la déstabilisait.

CAMERON - « Tu es libre, maintenant, je ne viendrai plus te voir ni même faire attention à toi. Ni un regard, ni une parole, ni même un simple frôlement. »

Mon sourire radieux mais joueur contrastait avec l'acidité de mes paroles plombées de ciguë que j'avais osé lui souffler.

CHRISTINNA - « Je suis libre... De quoi tu me libères petit malin ? Parce que je ne suis pas sur de comprendre de quoi j'ai à être libéré, mis à part de ce placard, mais ce n'est pas dans tes capacités de l'ouvrir. »


CAMERON - « Laisse moi être bon joueur princesse et te renvoyer la balle... Tu n'es rien. Dylan, moi et tout les autre mâle qui aurait croisé ta route et qui t'aurait souri au moment où tu t'y attendais le moins, tu t'y es simplement attachée parce que, oh malheur, tu sais déjà que tu es seule et tu t'obstines à chercher des sentiments chez les autres là où il n'y en a pas parce que tu as peur de finir en solitaire et abandonnée de tous, comme tu l'as toujours été. Alors rappelle toi, tu n’es rien à mes yeux. J'ai un scoop pour toi Christinna : la nuit que tu as passée avec moi, des dizaines d'autres jeunes filles naïves y ont eu droit également... Je les marque ainsi au fer rouge et cela semble réussir : regarde-toi. Tu ne veux plus me laisser. »

Un regard méprisant envers la pauvre jeune fille. Le diable était atroce, ce matin, et était bien loin de s'apparenter à ce prince trop doux qu'il avait été il n‘y a pas si longtemps. Pourtant, Cameron était encore là, à la regarder, à lui parler, à tenter de lui prouver qu'il ne s'attacherait jamais à elle. Sa présence encore en ces lieux était la preuve concrète que finalement quelque part, il ne voulait pas partir. En effet, la porte du placard était fermer mais c’était si simple de sans ailler, il ne suffit cas taper, hurler et quelqu’un les libéra mais aucun des deux ne voulait s’enfuir d’ici. Ses mots haineux s'alliaient avec le rythme de son myocarde s'agitant doucement lorsqu'il toisait le visage d'ange de la jeune fille ; il avait cette envie de la briser d'avantage, comme de la prendre dans ses bras, réactions complexes et opposées qui trahissaient son esprit indiscernable. Le jeune homme continuait de s'approcher, lorsque n'y tenant plus et d'un geste sec, il l'empoigna par son cou délicat avant de la plaquer contre le mur ; sa volonté de lui faire du mal ne s'était pas réellement envolée, et déjà Cameron s'était glissée contre la demoiselle, le regard noir. Il la fixait alors, taciturne mais sombre, l'on sentait que le jeune homme, pour la première fois, cherchait ses mots alors que dans ses prunelles se lisait son trouble léger. La laisser partir, l'enfoncer d'avantage, lui prouver qu'il n'était pas tant prévisible.... Finalement, le jeune homme se pencha afin de lui déposer un baiser. Rien d'agressif, rien de mordant, juste quelque peu passionné et peut-être trop doux, malgré l'amertume de ses lèvres. I

CAMERON - « Si tu étais encore mon jouet, je te dirai de me désirer, pour te voir souffrir encore plus. Mais ce n'est plus le cas, parce que je n'en ai plus envie, voilà pourquoi je te donne ce conseil Christinna: ne le fait pas. Ou je serai dans l'obligation de te haïr encore plus. »

CHRISTINNA - « Chéri ! Tu t'entend parler ? Tu sais que les petites phrases que tu sors à tes jouets ne sont pas tout à fait applicable à moi, même avec un minimum de modification ? Je ne suis pas un jouet. Et en plus que tu me dise de te désirer ou de ne pas le faire je m'en tamponne le derrière avec de la soie, je suis assez grande pour faire ce que je veux. Explique moi plutôt ce que tu veux vraiment. Je t'assure que je suis suffisamment intelligente pour te comprendre. »

Une main posée sur la joue de la jeune fille, Cameron se redressa enfin ; entre ses mots et ses gestes, l'on sentait qu'il ne savait plus quoi penser, il ne lui restait donc plus que deux solutions : continuer à essayer de l’éloigner de lui ou l’honnête.

CAMERON - « Mêle-toi de ce qui te regarde. » sifflais je d'un timbre glaçant, le regard meurtrier plongé dans le sien. « Peut-être qu'hier, ivre et blessé, je n'ai pensé qu'à toi des heures durant pendant que toi tu te faisais sauter par Dylan, et que me haïssant d'être aussi stupide je n'ai eu d'autre envie que de te faire du mal pour oublier celui que tu me faisais. Peut-être que j'ai ressenti le besoin de me sentir une dernière fois proche de toi et de ressentir ta douleur avant de tenter de mettre un terme à la mienne. » arrachant d'un geste brusque ma main de sa joue, je me penchais à son oreille afin d'atteindre son lobe de mon murmure suave mais acide. « Je te hais, plus que ce que tu ne peux le penser. Tiens-le toi pour dit. »
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] - Page 2 EmptyDim 7 Mar - 18:41

    Misère. Misère, grandeur et majesté. C’était ce qui devait caractériser Christinna. Misérable parce que seule et détruire. Grande et majestueuse par sa carrure, sa grâce, son charme irrésistible, sa richesse, ses origines aristocratiques. Misère, grandeur et majesté. Aujourd’hui c’était plutôt destruction, anéantissement, douleur. Chaque mot qui sortait de sa bouche détruisait encore plus tout ce qui était autours d’elle. Tout sombrait dans le néant, et il ne restait plus que la douleur. Douleur lancinante et destructrice. Un jour elle tomberait aussi dans le néant et ça serait la fin alors. Cameron. Dylan. Deux frères. Et merde. Elle n’avait jamais voulu ça… Elle n’était pas si vicieuse, pas si méchante. Enfin tout dépendait avec qui. Détruire Cameron de la sorte ne l’aurait sans doute pas gênée… Ou du moins dans un accès de colère, blessée et détruite par son amant elle n’aurait pas hésité à charmer son frère pour l’anéantir. Mais Dylan. Le seul qui croyait en elle, le seul qui ne le faisait pas souffrir, le seul pour qui la vie méritait réellement d’être vécue. Homme drôle, charmant, inconscient et gamin. Relation rafraichissante et jamais monotone. Soleil pur embrasant les sens de la reine des glaces. Jamais elle n’avait voulu l’éclipser. Et pourtant c’était exactement ce qu’elle avait fait. L’éclipser, le détruire, le bruler vif. Deux frères. Et merde. Maintenant elle était seule, encore, de nouveau, pour toujours. Elle voudrait hurler, saisir sa trompette à pleine main et souffler jusqu’à s’étouffer, anéantir le monde entier rien qu’en vidant ses poumons, mourir. Destruction, anéantissement, douleur. Et elle ne devait tout ça qu’à elle seule. Pour une fois elle était la seule en faute. C’était elle qui avait causé tout ça. Elle qui les détruisait tous les deux. Elle qui se détruisait. Elle seule.
    Cameron. Changeant, inconscient, cruel, fier, arrogant, sur de lui, charmeur, blessant, magnifique. Il s’abaissait plus bas que terre pour la sauver. Il s’abaissait aux enfers pour l’aimer. Et puis il l’a haïssait, il cherchait à rejoindre les hautes sphères des anges. Mais que croyait-il ? Qu’en la laissant de nouveau tomber il pourrait atteindre Dylan ? Il était condamner, il s’était condamner en restant avec elle. Il était aussi souillé qu’elle. Aussi fou, aussi cruel et manipulateur, aussi terrible. Que cherchait-il en l’envoyant balader ? La blesser ? Elle était déjà foutue. Plus bas que terre, un point le plus bas des enfers. Il ne savait même pas mentir. Sa voix tremblait légèrement, un tremblement indécelable de beaucoup, évident pour cette reine du mensonge. Elle qui mentait dès qu’elle ouvrait la bouche, qui parlait avec un aplomb constant alors que ses entrailles se broyaient, alors que son sang se gelait. Oui elle savait l’art de mentir, et c’était ce qui faisait toute sa vie, c’était seulement grâce au mensonge qu’elle tenait encore debout, que sa respiration était encore fluide, que son regard était encore sec. Mais de tous les mensonges celui là était réellement le plus stupide. L’envoyer dans les bras de Dylan. Une véritable tuerie, un enterrement prématuré.

    CAMERON - « Tu ne comprend rien ! Je vais donc te le répétez je ne veux vraiment plus de toi. Dégage et ne reviens plus ! Dylan … Si il était si bon et adorable pourquoi ? Pourquoi avoir été avec lui ! Je sors de ce jeu stupide, tu ne m’amuse plus ! Cours le rejoindre … Ou aurait tu peur qu’il ne veut plus de toi ? Tu veux souffrir une dernière fois Christinna ? ... Tu n'es rien à mes yeux. »


    Pourquoi avoir été avec lui ? Excellente question. Elle ne pouvait pas lui répondre. Enfin si elle le pouvait, si elle voulait le blesser. Effectivement Dylan était bon. Mais ce n’était pas un simple bon Maritain, bon et chiant à mourir. Il était juste naturellement généreux… Naturellement gamin. Naturellement rafraichissant. Un véritable ange tombé du ciel. Presque son exact opposé. Peut être était-ce pour ça qu’ils s’entendaient si bien, parce qu’ils avaient leur propre domaine de prédilection, qu’il n’avait pas de préjugé sur elle, et qu’il lui pardonnait beaucoup de chose, et qu’elle ne cherchait pas à le manipuler. Mais Cameron avait raison, sur ce coup là, il était peu probable qu’il lui pardonne. Alors oui ça faisait peur à Christinna, mais jamais elle ne l’avouera. Jamais elle n’avouera sa peur. « Tu n’es rien à mes yeux . » Que veux-tu Cameron ? La faire souffrir, c’est inutile, elle est déjà complètement morte. Il était minable. Minablement attirant. Ridiculement attirant. Il se démenait tout seul dans un placard pour la faire tomber. Il lui mentait ouvertement, essayait de la faire plonger définitivement. Elle ne se noierait pas. Il n’avait pas le pouvoir de faire. Il ne l’avait plus, parce qu’il l’avait beaucoup trop fait souffrir. Bien sur que si il en avait le pouvoir. Mais pas de cette manière. Lui balancer des mots âpre et acerbe ne lui ferait rien, elle en avait déjà trop entendu. Mais il risquait de l’énervé. Et elle finirait par lui répondre. Lui répondre c’était une idée.

    CHRISTINNA – « Pourquoi avoir été avec lui ? Voyons tu le sais bien. C’est évident. C’est agréable de sortir avec quelqu’un qui a de la valeur, qui ne cherche pas à te détruire en permanence. Et puis tu sais, les sentiments… La passion sans destruction, le désir sans douleur, et le tout sans monotonie. La perfection… Qui ne rechercherait pas ça chez un homme, dans une relation ? »


    Elle était vicieuse. Certes elle pensait tout ce qu’elle disait, c’était tout ça qu’elle aimait chez Dylan, mais elle passait sous silence tout ce que Cameron pourrait retourner contre elle, elle ne faisait voir que la façade lumineuse de sa relation avec Dylan. Car soyons honnête sa relation avec Dylan n’était pas non plus des plus saines. Elle s’accrochait à lui comme un homme s’accroche désespérément à sa gourde d’eau dans le désert. Il était son havre de paix, sa bougie étincelante, son soleil dans un monde d’ombre. Cameron ne pourrait jamais comprendre tout ça. Il ne la comprenait pas de toute façon, il en était incapable. Parce qu’il ne la connaissait pas. Parce qu’il n’aspirait pas à la connaître. Elle le sentait trembler sous ses caresses, il résistait et elle adorait ça. Ca voulait déjà tout dire pour elle, il n’avait pas besoin de succomber, c’était surfait, et absolument inutile. Soudainement il l’embrassa sur le front. Pardon ? Elle était surprise. En même temps qui ne le serait pas. L’un des hommes les plus pervers, les plus cruels, et les plus destructeur embrassait la pire des vipères sur le front. Il était content. Ravis. Son sourire en disait long. Il savourait la surprise qui se lisait dans son regard. Quel con. Il cherchait le suicide, la destruction. Ou alors il était seulement désespérément con.

    CAMERON - « Laisse moi être bon joueur princesse et te renvoyer la balle... Tu n'es rien. Dylan, moi et tout les autre mâle qui aurait croisé ta route et qui t'aurait souri au moment où tu t'y attendais le moins, tu t'y es simplement attachée parce que, oh malheur, tu sais déjà que tu es seule et tu t'obstines à chercher des sentiments chez les autres là où il n'y en a pas parce que tu as peur de finir en solitaire et abandonnée de tous, comme tu l'as toujours été. Alors rappelle toi, tu n’es rien à mes yeux. J'ai un scoop pour toi Christinna : la nuit que tu as passée avec moi, des dizaines d'autres jeunes filles naïves y ont eu droit également... Je les marque ainsi au fer rouge et cela semble réussir : regarde-toi. Tu ne veux plus me laisser. »

    Oh qu’elle le haïssait. Elle pourrait le tuer à main nue, maintenant tout de suite. Elle bouillonnait. Il n’avait pas le droit de s’attaquer à elle comme ça. C’était illégale, et seulement vicieux. Elle serra les poings, et les retint. Ces poings qui désiraient ardemment atterrir dans la figure de ce menteur prétentieux. Devait-elle lui rappeler qu’elle avait su tirer de lui bien plus d’une nuit, et qu’il était inutile de mentir, elle avait eu bien plus que ces dizaines d’autre jeunes filles naïves. Il avait tord, elle ne s’y attachait. Elle s’attachait rarement, le nombre d’homme qui lui avait sourit et qu’elle avait oublié. Les personnes dont elle se souvenait, celle à qui elle tenait, sans doute ce comptaient-elle sur les doigts d’une main. On pouvait déjà marquer Alana, Sebastien, Dylan, Nate, Cameron, Jacee qui l’intriguait, et puis ça n’allait pas bien plus loin. Alors non il ne suffisait pas de lui sourire pour obtenir la lune d’elle. C’était un connard fini. « Tu ne veux plus me laisser. » Il voulait parier ? Ses yeux brulant de rage, sa mâchoire serrée elle se retenait. En d’autre circonstance elle se serait démenée pour attraper la clef, et sortir, pour ne plus jamais le revoir. Elle allait le détruire, c’était maintenant une certitude. Elle ne le laisserait pas s’en sortir intacte. Brulante de haine elle finit par dire.

    CHRISTINNA – « Tu veux parier ? Je sors d’ici je ne te revois plus. Tu me haïras tout seul dans ton coin, je ne rentrerais plus dans tes jeux. Tu aurais tout le temps pour réfléchir au faite que je ne suis rien à tes yeux. Je disparais. Enfin disparais … Peut être que tu me croiseras… Lorsque je serais avec Dylan. »


    Le pourcentage de chance de réussite était assez faible. Mais dieu sait ce que la haine motivait Christinna. Il la méprisait. Elle ne le voyait même plus. Les yeux brillant de haine elle ne discernait plus rien. Bloqué dans son esprit, en proie à ses images traumatisantes. Elle n’entendait plus rien si ce n’est les « Tu n’es rien pour nous. », « Tu es minable Christinna, et nous devrions être fière de toi ? » « Jamais bonne à rien. Tout juste utile pour faire la potiche celle là. », « Bon sang Christinna réveille toi, soit belle et tais-toi, tu emmerde le monde. », et autre phrase acerbe qu’elle recevait depuis l’âge de trois ans. Elle ne s’en souvenait pas de toute, mais certaine resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Jamais je gifle ou de fessé, seulement des phrases haineuses, et l’ignorance. Soudainement c’est le silence pesant et le regard dégouter de ses parents qu’elle sentait sur elle. Son cœur se gonflait rapidement, elle allait exploser. Ses yeux brillait de haine, brillait de larme, elle ne voyait plus rien, elle n’entendait plus rien. Elle haïssait le monde entier à ce moment là. Tout comme le monde entier la haïssait. Elle se retourna vivement, respirant profondément. Hors de qu’elle fasse une deuxième crise, elle en avait déjà fait une de trop.

    CHRISTINNA – « Il faut que je sorte. »

    Un souffle, un souffle sec et rapide, aucun sentiment. Juste de l’oppression. Une oppression haïssable. Sentant qu’elle reprenait sa contenance elle se retourna et sentit une main la saisir au coup et la plaquer contre le mur. Elle déglutit péniblement. Il était réellement malade ce pauvre homme. Il pourrait la tuer, elle n’en avait rien à foutre. Dans son cas ça serait presque une délivrance. Le seul truc qu’elle voulait faire à cet instant était lui cracher au visage. Et d’ailleurs au moment ou il l’embrassa elle regretta tout de suite de ne pas avoir suivit son envie de lui cracher dessus. Elle grimaça et ses lèvres restèrent dures et sa bouche close. Elle n’attendait qu’une chose, qu’il se retire, et elle le lui montrait bien. Jamais elle n’avait été plus froide. Lorsqu’il se retira et qu’elle sentit sa main se coller sur sa joue, elle n’eut pas la force de le repousser. Et pourtant la chaleur de sa main sur sa peau lui faisait mal. La faisait souffrir le martyre. Elle le haïssait.

    CAMERON - « Mêle-toi de ce qui te regarde. » sifflais je d'un timbre glaçant, le regard meurtrier plongé dans le sien. « Peut-être qu'hier, ivre et blessé, je n'ai pensé qu'à toi des heures durant pendant que toi tu te faisais sauter par Dylan, et que me haïssant d'être aussi stupide je n'ai eu d'autre envie que de te faire du mal pour oublier celui que tu me faisais. Peut-être que j'ai ressenti le besoin de me sentir une dernière fois proche de toi et de ressentir ta douleur avant de tenter de mettre un terme à la mienne. » arrachant d'un geste brusque ma main de sa joue, je me penchais à son oreille afin d'atteindre son lobe de mon murmure suave mais acide. « Je te hais, plus que ce que tu ne peux le penser. Tiens-le toi pour dit. »

    Ses yeux s’agrandir brutalement. Elle manqua même de s’étouffer. A vrai dire ce qu’il disait paraissait complètement invraisemblable. Elle le haïssait. Et maintenant elle voulait surtout fuir. « Peut-être qu’hier, ivre et blessé, je n’ai pensé qu’à toi des heures durant pendant que toi tu te faisais sauter par Dylan… » Ce n’était juste pas possible. Absolument impossible. Non entre eux c’était du sexe, de la haine et puis c’est tout. Aucun attachement quelconque, rien, nada, nothing. Impossible. Le « je te hais, plus que ce que tu ne peux le penser… » était passé comme une lettre à la poste à coté de ce qu’il avait dit avant. En même temps c’était leur petite phrase gentille de coutume, et puis rien de plus. Le jour où ils ne se haïraient plus, le monde s’écroulerait. Le jour où ils s’aimeraient, le monde s’écroulerait. Deux choses terrifiaient Christinna, la solitude, et les sentiments (l’amour en particulier). Et là en quelques minutes Cameron venait de lui balancer les deux à la figure, la solitude en parlant de son passé minable, l’ « amour » en lui jetant à la figure cette phrase souffreteuse. Elle dans tout ça elle était tout simplement foutue. Submergée. Coulée. Il y avait un certain nombre de chose qu’elle ne pouvait pas supporter, ça en faisait partit. Christinna n’avait pas bougé. Immobile, le regard vague et apeuré. Il ne pouvait pas lui faire ça, c’était… Impossible. Toute autre fille aurait analyser tout le comportement de Cameron pour s’assurer qu’il disait bien ce qu’il voulait dire, et aurait ensuite se serait analyser elle-même pour répondre quelque chose d’intelligent et qui répondrait plus ou moins à ce qu’il disait. Toute autre fille mais pas Christinna. La reine des glaces ne chercherait pas à savoir s’il avait vraiment dit ce qu’il avait dit, et si elle avait bien compris. Et par-dessus tout elle ne chercherait clairement pas à savoir si elle pensait la même chose. Pourtant la réponse était évidente. Elle n’avait pas besoin de chercher. Mais elle niait tout en bloc. Elle n’aimait que leur partit de jambe en l’air, et leurs jeux cruels… Le reste elle s’en fichait… Il n’avait aucune importance à ses yeux… Mais il la troublait toujours, la faisant toujours trembler, la mettant dans tous ces états. Mais elle ne réfléchirait pas à tout ça, parce que ça serait s’avouer l’impossible, et elle ne le ferait jamais. Il fallait pourtant qu’elle réponde quelque chose. Elle n’allait pas le planter comme ça dans le silence. S’il avait dit tout ça c’est bien qu’il s’attendait à une réaction de sa part, même à une réaction terrifier. La seule phrase qui put passer ses lèvres fut dites d’un souffle, apeuré, elle attendait d’être soulagée.

    CHRISTINNA – « Tu plaisantes ? »


    Elle ne parlait pas du « je te hais » ou de n’importe quoi d’autre dans la phrase, bien évidement. Elle lui offrait juste une chance de se rétracté, elle lui proposait d’oublier entièrement la phrase qu’il venait de dire.
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