Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? [Amber]

• Mis à part notre couleur de cheveux, la musique...
et notre haine mutuelle nous n'avons vraiment rien en commun !

Il était trois heures du matin lorsque Christinna était rentré dans sa chambre, dans l'espoir de dormir un peu. Aujourd'hui la chasse n'avait pas été aussi bonne qu'elle l'avait souhaité, et malgré le faite qu'elle est trouvé un partenaire particulièrement attirant, il s'était révélé bien incapable de satisfaire les désirs de la belle. Et Chris avait du s'en retourné chez elle, avec l'intime conviction qu'elle retomberait sur lui, et qu'elle pourrait lui faire payer ce mauvais moment passé. Car s'il y avait quelque chose qu'elle n'aimait pas, c'était qu'on lui mette des battons dans les roues, qu'on lui résiste, et qu'on ne sache pas la satisfaire. Et lorsqu'on est trop souvent seul, on a simplement rien de mieux à faire que de se venger. Elle aurait aimé que tout soit différent. Elle détestait la personne qu'elle était, la personne qu'elle était obligé d'elle. Car dans un monde ou la richesse était reine il n'y avait pas de place pour les faibles, et surtout pas de place pour les gens seuls, à moins qu'elle soit de taille à écraser tous les autres. Ses parents en l'abandonnant officieusement avait décidé de son sort, elle écraserait tout le monde ou elle ne serait rien. Elle n'avait pas eu le choix, elle avait du se montrer à la hauteur de son rang, elle était devenu froide, hautaine et avait perdu une partie de son âme, son cœur quand à lui était meurtrit et cacher derrière une épaisse couche de glace. Comment voulez vous que la belle dorme dans ses conditions là ?

Enroulez dans sa couette la brunette cherchait désespérément le sommeil. Il était cinq heures lorsqu'enfin elle sombra dans les bras de Morphée. Un Morphée bien trop agité. Pas une nuit se passait sans que la belle ne fasse de cauchemar. Tous tournait autour du même thème : enfin elle arrivait à s'ouvrir et à se montrer telle qu'elle était au reste du monde, qui l'accueillait comme il se devait, elle ne ressentait plus la solitude, un groupe d'ami l'entourait et l'aimait, même ses parents revenaient et lui demandaient pardon pour leur abandon. Et puis soudainement ses parents mourraient dans un accident de voiture, et tout son monde disparaissait, s'écroulait, et elle se retrouvait encore plus seul qu'avant, seul et sans rien. Elle se réveilla en sursaut, s'assit sur son lit, et respira lentement pour évacué le stresse accumulé à cause du rêve. Comment la solitude avait-elle pu la détruire à se point ?

Doucement elle s'extirpa de ses draps et se dirigea vers la salle de bain ou elle se fit couler un bain. Elle s'appuya ensuite contre le lavabo et se regarda dans la glace. Elle était méconnaissable, personne ne l'avait sans doute jamais vu dans cette état là, et heureusement, elle faisait presque peur à voir... Elle se laissa ensuite glisser dans le bain brulant et n'en ressortit qu'une fois qu'il commença à refroidir. Elle s'habilla ensuite. Un chemisier blanc rentré dans une jupe bleu marine taille haute et ceinturer, un foulard bleu autours du coup, et des escarpins en guise de chaussure. Elle se maquilla histoire de cacher les traits de fatigue et de se rendre présentable.

Pendant plusieurs heures elle se retira dans la salle de musique pour décompresser, pour jouer. Il n'y avait que pendant ces moment là ou elle était vraiment elle même, ou elle montrait de l'enthousiasme de la détermination, de la passion, ou elle semblait vraiment heureuse. Mais ces moments n'était que très éphémère.

Il était dans les environs de midi lorsqu'elle sortit de la salle de musique pour se diriger dans les rues de Prague et se trouver un endroit pour manger. C'est alors qu'elle arriva dans le Snack ou elle tomba nez à nez avec... Amber. Nous je ne me fou pas de vous. Elle venait bien de tomber sur Amber la pire correspondante qu'il existe au monde, si ça existe... Elle s'approcha d'elle avant de dire méchamment.

<< Je ne pensais même pas que les gens de ton genre serait accepter dans les établissements publics... J'aurais naturellement pensée que ta place était à la ferme au milieu de tes semblables... >>

Ce n'était vraiment pas le genre de Christinna de venir cracher sur le dos des gens comme ça, en général elle était beaucoup plus fine, et préférait recourir à la manipulation pour arriver à ses fins, mais Amber c'était différent, elle estimait que cette fille ne méritait même pas qu'elle utilise son art pour la détruire...

Amber se réveilla en sursaut. Elle essuya la sueur sur son front d'un geste de la main. Encore ce rêve... Toujours ce rêve ! Ou plutôt ce cauchemar. Cela faisait tellement longtemps pourtant, mais, comme lorsqu'elle étais plus jeune et qu'elle venait d'arriver à Prague, elle continuait à faire ce cauchemar. Tellement d'eau avait coulé sous les ponts, elle était devenue un jeune femme accomplie avec une passion pour la musique, avec un famille, sa tante, des amis... Elle ne voulait pas se laisser aller à des moments de faiblesses, elle n'était plus une enfant ! Pourtant ce rêve revenait sans cesse, hantant ses nuits et parfois même ses journées. Elle devrait s'en être remise depuis le temps !! Elle s'en voulait de ses rêves mais elle n'y pouvait rien bien sur. Elle se souvenait, quelques temps après son arrivé à Prague. A ce moment là, elle se réveillait toutes les nuits en pleurs, Evie se précipitant à chaque fois dans sa chambre. Avec le temps, avec l'age, Amber avait réussi à retenir ses larmes, ses cris et Evie ne s'était jamais douté qu'elle refaisait ces rêves, parfois. Bien sur, avec le temps, leur fréquence c'était espacée, mais cela ne rendait pas l'impression qu'elle y vivait moins effrayante. Elle revoyait toujours la même scène, ses parents emmenés par les policiers, sous les regards désapprobateurs de tout ceux qu'elle pensait leurs amis. Elle ressentait encore cette sensation d'abandon si forte, si intense qu'elle en retenait ses larmes à grand peine. Elle se rappelait avec perfection l'angoisse et le désespoir qui l'avait envahi dès lors. Elle gardait toujours cette peur panique de l'abandon depuis.

Elle s'essuya le front de nouveau, écartant les cheveux qui s'y était collés. Elle se morigéna : elle n'était plus une enfant, elle devait pouvoir maitriser ses sentiments face à ces vieux souvenirs. Mais au fond, elle savait que la prochaine fois serait la même, et la fois d'après, et la suivante.

Elle soupira longuement et se leva, enfilant son peignoir au passage. Elle prit directement la direction de la salle de bain, espérant se nettoyer en même temps de ces mauvaises pensées qui assaillaient son esprit. Sa douche dura un long moment. Elle laissait le filet d'eau lui couler sur le visage, cachant ses larmes et les emportant dans un petit tourbillon à ses pieds. En sortant, elle était rassérénée. Elle passerait voir sa tante dans l'après midi et tout irai mieux, comme toujours, ou au moins, comme depuis ses 8 ans ! Sa tante avait le grand talent de toujours lui redonner le sourire et rien qu'à sa pensée, Amber sourit.

Après sa douche, ne savant pas quoi faire de sa matinée, elle entreprit de s'exercer comme toujours à la guitare. Pour changer, elle attrapa sa guitare classique au grand plaisir de ses colocataire qui supportait difficilement l'ampli de la jeune femme poussé au maximum ! Elle sourit en commençant à jouer. "Is there anybody out there ?" de Pink Floyd. Sa chanson préféré depuis ses 16 ans, quand elle en avait appris toute sa portée. Le morceau ne comportait aucune difficulté et Amber le connaissait par cœur, il ne lui posa donc aucun problème et elle put se consacrer entièrement à l'écoute, ses doigts se mouvant tout seuls. Elle souriait, elle frissonnait...

Il était 11 heures quand elle se leva de son lit sur lequel elle s'était assise pour jouer. Elle sortit, sous la chaude lumière du soleil de la fin d'été. Elle adorait le matin, sa fraicheur, cette lumière, plus blanche qu'à n'importe quel moment de la journée. Elle sourit au ciel et s'avança dans la rue. Elle se promena une bonne heure, observant les gens autour d'elle un sourire doux posé sur ses lèvres. Elle adorait cette ville, celle qui l'avait recueilli lors de son exil forcé qui s'était transformé en lieu de bonheur grâce au temps et à sa tante.

A midi, son ventre commença à crier famine. Elle connaissait le quartier dans lequel elle se trouvait et savait qu'au coin de la prochaine rue, il y avait un snack qui vendait des Hot dog à se damner !
Elle payait son sandwich quand une voix désagréable parvint à se frayer un chemin jusqu'à ses oreilles. Elle leva les yeux au ciel en la reconnaissant et adressa une prière silencieuse au ciel. Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi ELLE ? Qu'avait elle bien pu faire au bon dieu pour qu'il la punisse ainsi ? En soupirant de résignation, elle se retourna et ses yeux aperçurent ce que ses oreilles avaient tant redouté : Christinna Shepperd. Sa correspondante si détestée.

<< Je ne pensais même pas que les gens de ton genre serait accepter dans les établissements publics... J'aurais naturellement pensée que ta place était à la ferme au milieu de tes semblables... >>

Amber soupira longuement. Elle trouvait Christinna toujours aussi pathétique. Son Hot Dog à la main, elle s'apprêtait à répliquer quand un objet volant non identifié s'écrasa sur le chemisier blanc de Chris.
Une saucisse. C'était bien une saucisse qu'Amber appercevait ?! Ébahie, Elle regarda cette saucisse tombé doucement à terre, laissant au passage une longue trainé de graisse et de sauce. En baissant les yeux, elle aperçut son propre hot dog, vidé de sa substance principal. Un si bon hot dog, encore chaud !! Amber fusilla le ciel des yeux. Elle devait vraiment avoir fâché quelqu'un là haut ! Quand son regard se posa sur Christina, elle changea tout de suite d'avis. Ça valait le coup d'avoir gaspillé un hot dog rien que pour voir la tête que tirait sa correspondante ! Elle eut beau tenter de se retenir, un sourire amusé apparut sur son visage et un léger rire lui échappa. Le regard que lui rendit Christina ne lui fit absolument pas regretter la perte de son hot dog. Elle se mordit fortement la lèvre pour éviter à un deuxième éclat de rire qui provoquerait certainement sa mise à mort !

"Faut croire qu'ici, la souillon c'est toi ! " dit elle dans un sourire.

Christinna n'avait jamais chercher à se faire détester de quiconque. Certes elle n'était pas quelqu'un de très agréable. D'apparence souvent trop sur d'elle, superficielle à souhait, manipulatrice, et séductrice elle avait tout d'une garce. Et comme si tout ses adjectifs péjoratifs ne lui suffisait pas, elle était aussi hautaine et glaciale. Mais tout ceci n'était justement qu'apparence, ce n'était qu'une carapace monstrueuse chargé de la protégé. La protégé de quoi ? D'un abandon encore plus douloureux que le premier, sans doute. Ce n'était pas pour rien que toutes les nuits la belle brune rêvait de se faire abandonner et de se retrouver encore une fois encore plus seule. Mais ça Amber ne pouvait pas le comprendre. Non cette fille était bien trop cruche, et ne cherchait même pas à voir plus loin que le bout de son nez. Pour Amber Christinna était vraiment tous les adjectifs péjoratifs cité plus haut, et elle n'avait pas tout à fait tord. Mais certain avait bien réussit à s'en accommodé, à passé outre, enfin peut être était seulement par peur de la combattre. Mais peu lui importait leur raison, le résultat était le plus important, seul Amber était vraiment désagréable avec elle, et elle était la seule personne que Christinna haïssait. Christinna ne montrerait jamais qui elle était vraiment, pourtant certain devait sans doute avoir compris qu'elle cachait quelque chose de plus profond. Mais en voyant Amber la détester pour son apparence, elle n'avait réellement aucune envie de lui prouver qu'elle avait tord, qu'elle était loin d'être la garce méchante qu'elle imaginait. Pourtant ça serait le plus simple, ça mettrait fin à une petite guerre stupide. Mais Christinna détestait suffisamment Amber pour vouloir rester stupide.

Elle l'avait vu dans les yeux de sa correspondante que cette dernière n'était pas heureuse de la voir, au moins le dégout était réciproque. Seulement elle ne s'attendit réellement pas à voir la saucisse dégoulinante de graisse s'échapper du hot dog de sa propriétaire pour atterrir sur SON chemiser BLANC. Un regard assassin s'alluma immédiatement dans les yeux de Christinna qui regardait Amber pouffer de rire. Parce qu'elle trouvait ça drôle, cette petite gamine. Toute cette scène déclenchait en Christinna des envies de meurtre. Personne n'avait sans doute jamais oser s'attaquer à elle de la sorte, et Amber se rendrait bien compte un jour ou l'autre qu'il lui faudrait en payer les conséquences.

En attendant il lui fallait trouver quelque chose à faire, elle ne pouvait laissé partir sa garce de correspondante comme ça. Mais si Amber manquait terriblement de classe dans tout ce qu'elle faisait, ce n'était pas le cas de Christinna. Et elle ne pouvait pas décemment renvoyer l'ascenseur à sa correspondante de la même manière. Il faudrait aussi qu'elle trouve une manière de nettoyer son chemisier ou tout du moins de cacher la tâche qui ne faisait pas tellement classe. Une serveuse ayant vu la scène ne tarda pas à arrivé avec plusieurs serviettes qu'elle tendit à Christinna, qui les saisit en rendant à la serveuse un sourire qui faisait vraiment sincère.

<< Merci... Au moins ici les serveuses sont plus avenante et on plus de classe que certaine cliente... >>

Elle donna un même temps un pourboire à la serveuse qui se retira en remerciant Christinna, comme quoi lorsqu'elle veut l'héritière Shepperd pouvait avoir du cœur, ou du moins faire comme si. Car il fallait se rendre à l'évidence, elle ne faisait ça que pour le spectacle. Il y avait du monde dans le snack et deux filles qui étaient presque sur le point dans venir aux mains attiraient toujours l'attention, alors si en se montrant plus classe que jamais, et même généreuse Christinna pouvait attiré sur elle la compassion et le dégout sur Amber, rien ne lui ferait plus plaisir...

<< Je te repaye ton hot dog peut être ? Je ne voudrais pas participer à ton anorexie... >>

On pouvait être classe et être une sacré langue de vipère, car oui Amber était maigre, mais sans doute pas plus que Christinna, et le terme anorexique ne qualifiait certainement pas une fille dont les formes inexistante ou trop rachitique attirait l'oeil de quiconque...
Quoiqu'il en soit Christinna n'avait pas encore trouver la vengeance idéal à appliquer immédiatement. Car une chose était sur, une fois qu'elle se séparerait Christinna peaufinerait son idée pour détruire Amber. Car si elle s'était trompé sur un point c'était bien celui là. Sa correspondante méritait que Christinna dévoile tout son talent de garce manipulatrice. Et ce n'était surement pas un bon présage pour la jeune femme...

Amber ne pouvait retenir un sourire. Christinna et son agressivité n'arrivait pas à l'atteindre et ce simple constat la rendait joyeuse. Elle se souvenait de sa rencontre avec cette correspondante qu'elle détestait tant désormais. Elle l'avait attendu dans le hall de l'école, heureuse de revoir des New Yorkais, curieuse d'avoir des nouvelles du lieu auquel elle serait toujours attaché. Elle avait préparé quelque chose de sympa pour accueillir sa correspondante, ayant préparé une fête avec ses amis. Elle avait également été acheter un vieux vinyle de Led Zepplin qu'elle comptait offrir à cette Christina qu'elle ne connaissait pas encore. A son arrivée, Amber avait découvert une jolie brune aux cheveux ondulés. Elle s'était approchée en souriant.
-« Salut ! Je suis Amber ta correspondante ! Juste pour te dire bienvenue !»

Elle avait tendu son cadeau que Christinna avait déballé sans expression particulière. Elle avait découvert le vinyle mais n’avait pas réagis. Amber avait été légèrement déçu mais s’était ressaisit. Sa correspondante devait être fatiguée par le voyage. Elle redressa la tête et sourit.
-« Ce soir on sort en boite, ça te dit ? »

Elle n’apercevait pas les yeux de Christinna, cachés derrière des lunettes XXL. Mais le soupire qui échappa des lèvres de la new yorkaise ne lui échappa pas. Amber arqua un sourcil mais ne commenta pas. Sa correspondante partit devant elle sous les yeux médusés de la praguoise. Elle la suivit et la vit jeter le vinyle dans la poubelle la plus proche. Les sourcils d’Amber se froncèrent de contrariété. Elle avait eu du mal à trouver ce vinyle et elle ne comprenait pas le dédain de la personne qu’elle devait accueillir. Elle attrapa le vinyle au passage et courut après Christinna. La soirée fut un désastre. Christinna refusa net de l’accompagner et Amber arriva seule. Ses amis qui s’attendaient à rencontrer la correspondante d’Amber la virent arriver seul, une flamme de colère brillant dans ses yeux. Pour Amber, elle avait atteint le point de non-retour. Si Amber avait un gros défaut c’était celui d’être rancunière et de ne jamais pardonner. C’était ainsi qu’Amber avait commencé à la mépriser. Elle ne savait pas ce qui se serait passer si elle avait laissé une dernière chance à Christinna mais elle n’était pas du genre à regretter.
Elle revint au présent, à la situation, à la saucisse.

<< Merci... Au moins ici les serveuses sont plus avenante et on plus de classe que certaine cliente... >>

Amber sourit amicalement à la serveuse. Elles se connaissaient et avaient été amies au collège, elle lui fit donc un clin d’œil que la serveuse lui rendit. Elle était chez elle, Prague était son domaine. Quand Christinna donna u pourboire à son amie, Amber écarquilla les yeux : ainsi sa correspondante avait un cœur, il faudrait qu’elle vérifie cette information ! Mais plus tard, pour l’instant elle devait gérer la situation qu’elle avait crée involontairement avec son hot dog.

<< Je te repaye ton hot dog peut être ? Je ne voudrais pas participer à ton anorexie... >>

-« Merci, mais j’ai les moyens de me payer un Led Zep de collection, je peux très bien me payer un hot dog ! Quant à mon anorexie présumée, je doute qu’une anorexique vienne manger dans un snack ! Mais après, tu pense ce que tu veux, c’est pas comme si ça m’intéressait !! »

Elle tourna le dos à sa correspondante et se mit dans la file d’attente.

Comme souvent, la relation haineuse qui unissait les deux filles était entièrement de la fautes de Christinna. Elle se connaissait pas facile à vivre, et même impossible et elle n'avait pas fait d'effort, maintenant elle en payait le prix lourd, une ennemie qui l'énervait et contre qui elle n'avait aucune envie de se battre mais contre qui elle ne pouvait pas rester passive. Leur rencontre resterait sans doute marquer dans sa mémoire. Elle avait passer un vol affreux, ronger par la peur de se faire encore une fois rejeter, enthousiasmer à l'idée de peut être recroiser celui qui quelques années plus tôt l'avait rendu heureuse un temps. En descendant de l'avion elle était exténué, et sous l'effet de la fatigue elle c'était décidé à faire un effort pour être gentille. Et pourtant lorsqu'elle avait vu Amber lui tendant un vinyle de Led Zeppelin, elle avait paniqué. Sa correspondante était gentille, avenante et surtout heureuse de la rencontrée et prête presque à devenir son amie. Comment voulez-vous qu'elle face fasse à une fille pareille ? En temps normal personne n'osait s'approcher d'elle si joyeusement de peur de se faire broyer pas la reine des glaces. La moitié de son être voulait qu'elle soit gentille et qu'elle se lie d'amitié avec cette fille, mais ce ne fut pas celle qui remporta, l'autre moité terrifié à l'idée de ne pas être à la hauteur, de perdre cette fille à qui elle se serait peut être attaché entre temps lui paru insupportable. Se fût quand elle vit le vinyle de Led Zeppelin qu'elle se décida à ne se montrer que telle elle était pour le reste du monde. Ce vinyle connu de tous, était le dernier cadeau qu'elle avait reçu de ses parents, après elle n'avait eu le droit qu'à des chèques accompagnés d'un mot impersonnelle surement écrit par leur secrétaire. Ce vinyle lui rappelait de mauvais souvenir, en plus Led Zeppelin n'était pas l'un de ses groupes favoris, elle préférait de loin le jazz au rock. Elle n'avait pas non plus pu retenir un soupire lorsqu'Amber lui avait proposer d'aller en boite, elle ne pouvait pas se permettre de tisser des liens avec la brunette ça ne ferait que la détruire un peu plus, elle la décevrait forcément, elle était trop différente. Ce refus avait celer toutes leurs relation à venir. Christinna ne s'en voulait pas, elle savait qu'elle avait fait le bon choix, elle regrettait seulement que la rancune d'Amber la force à se venger d'un affront que Christinna n'avait pas voulu faire sentir comme tel.

Maintenant elle se trouvait avec une saucisse graisseuse sur son chemisier blanc, et l'irrésistible envie de tuer sa correspondante, mais que pouvait-elle bien faire dans un snack où surement Amber connaissait tout le monde ? Mis à part déstabiliser ça correspondante par ça gentillesse, prenant sur soit elle décida de ravaler les remarque vénéneuse qui lui venait à la bouche et de se montrer gentille, et douce, rare venant d'elle mais faisable avec un bon talent de comédienne ce qu'elle possédait !

« Merci, mais j’ai les moyens de me payer un Led Zep de collection, je peux très bien me payer un hot dog ! Quant à mon anorexie présumée, je doute qu’une anorexique vienne manger dans un snack ! Mais après, tu pense ce que tu veux, c’est pas comme si ça m’intéressait !! »

Ok, pour être gentille elle avait plutôt mal commencé la partie et allait devoir trouver quelques choses pour se rattraper. S'excuser ? Bonne idée, mais qu'elle détestait, s'excuser était vraiment pas quelque chose qui venait naturellement à Christinna. Elle pris son inspiration, leva les yeux aux ciel pendant qu'Amber avait le dos tourné et finit par dire avec une voix qui faisait vraiment sincère.

« Désolée pour ton vinyle, ce n'était pas fin, je m'excuse, je peux être vraiment peu délicate parfois... Et je me suis mal exprimer, si je te propose de repayer ton hot dog c'est parce que c'est de ma faute s'il est foutu, et même s'il est sur ma chemise tu devrais profiter de mon élan de générosité, ça ne m'arrive pas souvent... »

Elle lui fit un sourire qui avait l'air sincère. Allait devoir trouvé quelque chose de vraiment cruel pour venir derrière ça et pouvoir rattraper l'excès de gentillesse dont elle avait fait preuve aujourd'hui... Mais bon il faut savoir ménagé la chèvre pour réussir à l'atteindre, et parfois feindre le mort avant de revenir encore plus violemment.

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