Répétition nocturne [ Pv Cameron]

Caleen n'avait pas dormit de la nuit, non pas parce qu'elle était insomnique mais la jeune femme avait trop de choses en tête et n'arrivait pas à s'arrêter de penser pour tomber dans les bras de Morphée. La nuit fut longue pour Mlle Wilson, extrêmement longue. Elle avait pensé à New York et son père pratiquement toute la nuit. Ces deux choses lui manquaient atrocement, Caleen avait envie de retourner en Amérique pour retrouver son père et sa vie à New York. Mais elle ne pouvait pas, ici, à Prague il y avait la musique. C'était la chose qu'elle aimait le plus après son père. Et elle ne pouvait pas abandonner comme ça, d'un coup. C'était trop dur et elle ne pouvait pas tout simplement parce qu'elle voulait devenir harpiste. Et Caleen était à Prague avec son école de musique. Enfin bref, vers 6h00 du matin Mlle Wilson se leva. Qu'avait-elle de mieux à faire de tout façon? Rien. Elle commença à se préparer pour la journée qui elle aussi allait être extrêmement longue. Caleen fila donc sous la douche avant de s'endormir. Une fois sortie, la jeune femme décida d'aller manger. En pyjama. A cette heure, il n'y avait jamais personne à la cafétéria, elle pouvait donc se le permettre. Une fois arrivé là bas, elle prit un chocolat et des croissants. Les cuisiniers la regardèrent bizarrement, personne n'est levé et surtout personne ne vient manger à 6h15. Mais Caleen s'en fichait royalement, elle était trop fatiguée pour se préoccuper de quelque chose de tout manière. La jeune femme mangea en même pas 10 minutes. Quand elle sortie de la cafet', il n'y avait toujours personne. Ce qui fit sourira Caleen, personne ne l'avait vu en pyjama. Et oui, sinon sa réputation de "fille la mieux habillée" aurait prit un coup. Enfin bref, Caleen rentra dans sa chambre et décida de s'habiller directement. Après un long moment à regarder ses affaires, la jeune femme opta pour une robe marinière accompagné d'un écharpe XXL blanche et d'un blazer noir. Pour les chaussures, elle hésita longtemps : ballerines Chanel ou escarpins Louboutins? Caleen enfila des collants couleur chair et prit ses Louboutins. La jeune femme passa ensuite au maquillage, C. commença par mettre de l'anti-cerne. Eh oui, une nuit sans dormir sa provoque de très grandes cernes. Elle se mit ensuite du fond de teint en très petite quantité puis du mascara en haut et en bas. Caleen fini ensuite par un rouge à lèvres rosée. La jeune femme se regarda entièrement dans son miroir et souria, elle était satisfaite de son image. ( ça donne cela: clique )Il était 7h30 passé, Caleen avait plus d'une heure à attendre. La jeune femme décida de s'allonger sur son lit pour feuilleter un magazine. Mais elle était tellement épuisée qu'elle s'endormit en 5min sur la page beauté de son magazine.

« Driiiiiing Driiiiiing »
Le portable de Caleen sonnait. Cette dernière se réveilla en sursaut. La jeune femme regarda son prtable, qui ne sonnait plus à présent, pour voir qui l'avait appellé. C'était son père, Caleen se promis de le rappeller plus tard. Pour le moment elle devait aller en cours. Mais à ce moment, elle regarda l'heure. Il était plus de 20h30!
« Merde!
Le mot était approprié. Caleen avait dormi toute la journée par conséquent, elle avait été absente aux cours. Normalement la jeune femme ne manquait sous aucun prétexte les cours. L'enjeu était trop important pour ça. Il est donc inutile de dire que Caleen était énervée contre elle même. Il lui restait à peine 10minutes si elle voulait manger mais la jeune femme n'avait pas faim pour le moment. Caleen décida donc d'aller jouer de la Harpe pour compenser le fait qu'elle n'avait pas été en cours. Sa Harpe était dans une salle de musique ou elle l'avait laissé hier après avoir fini de jouer. Avant d'y aller, Caleen changea de tenue, elle enfila une robe resserrée à la taille couleur saumon accompagné de différents bracelets. Coté make up, la jeune femme ne changea rien. Elle enfila des ballerines noires Chanel ainsi que son 2-55 de la même marque. ( clique )
Une fois prête, Caleen se dirigea vers les salles de musiques en se faisant la plus discrète possible. La jeune femme ne tenait pas à se faire choper dans les couloirs sans autorisation alors qu'elle avait manqué les cours. Quand Caleen arriva, elle ouvrit la porte doucement et la referma avec encore plus d'attention.
Elle s'installa et commança à jouer un morceau qui lui tenait à coeur. Caleen retint quelques larmes en jouant.

FLASHBACK

Du premier étage de leurs grande maison de San Diego, Caleen entendait une mélodie qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle aimait. A cette époque la petite fille avait 7ans. Caleen dévala les marches pour aller voir sa mère dans sa salle de musique ou elle passait la plupart de son temps quand elle ne s'occupait pas de sa fille. Caleen poussa la lourde porte et s'installa près de sa mère en la contemplant. Elle trouvait le morceau magnifique, elle était fascinée et transportée.
« Maman, c'est quoi ce que tu joue?
C'est mon morceau préferé ma chérie. Il est magnifique, tu ne trouve pas?
Oui, c'est de toi?
Je l'ai effectivement composé. Je te l'apprendrais quand tu seras plus grande.»
Depuis cet instant Caleen ne pensait plus qu'au jour ou sa mère lui apprendrait ce morceau. Mais elle décéda avant d'avoir eu le temps de lui apprendre. A ses 10ans Caleen avait donc décider de l'apprendre toute seule une fois qu'elle connaitrait bien son instrument. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour cela. Et depuis Caleen connait le morceau par coeur, elle pourrait le jouer les yeux fermés.

FLASHBACK

La jeune femme joua le morceau en boucle, elle ne s'en lassait jamais. Même si il était dur pour elle de ne pas pleurer en le faisant. Ce jour là, malgré tout ses efforts, elle ne put retenir ses larmes très longtemps mais Caleen continua à jouer. Et comme par hasard, Cameron choisit ce moment pour faire son entrée, il tombe toujours à pic. La jeune femme ne l'avait pas entendue rentrer jusqu'au moment ou il applaudit. Caleen se retourna et le vit. Elle s'essuya les yeux et les joues directement.
« Toi!? Qu'est ce que tu veux?
Caleen avait commencé sa phrase méchamment mais elle l'avait finie très doucement. Il ne l'avait peut être même pas entendue. Caleen s'était remise à pleurer alors qu'il était là. La jeune femme n'aimait pas pleurer en public mais elle n'avait pas réussie à contrôler ses larmes.

PS: Désolé, j'avais pas vraiment d'idée.

Messages : 337 Date d'inscription : 15/09/2009 Age : 33

Une journée comme une autre pour Cameron Lucas Scott, une journée à chercher un motif pour pouvoir sécher ses cours, à jouer de son saxophone, à parler à de jolies demoiselles. Enfin pour la dernière requête, il s'était plutôt pas mal sorti, et il avait même réussi à avoir le numéro de la jolie blonde qui travailler dans les cuissons de l'école. Même si il ne comptait pas vraiment l'appelé, leur petit tête à tête privé dans les toilettes de l'établissement, pour tuer le temps lui avait amplement suffit. Mais une chose était sûre, le jeune homme allait sortir ce soir, parce que soyons lucides, vous voyez le jeune Scott, s'enfermait chez lui avec une bonne petite verveine, pour se retrouver à 22h dans son lit, bien sagement ? Ouais, c'est bien ce que je pensais. Bref, il n'avait pas encore décidé de l'endroit où il irait trainer sa carcasse le soir, alors qu'il avait franchi le pas de son appartement, pour prendre une douche et se changer. Il passa probablement une bonne heure et demi à se préparer, mais l'image, c'est tout ce qui compte, right ? Il s'était finalement décidé pour la sobriété : pour pantalon un jean et d'une chemise noire. Pas de sa faute, si c'était une couleur qui lui allait comme un gant, peut être en raison de sa personnalité, mais on va pas entrer dans les détails. Bref, après un petit coup d'œil à une pendule, il constata qu'il était 23 heures passés de quelques minutes, la nuit était encore jeune. Et il ne dormirait probablement pas beaucoup cette nuit, non plus mais il avait sa propre source d'énergie. En parlant de ça ? Il prit le temps d'aligner un petit rail de poudreuse le long de sa table basse, et de l'aspirer par une narine, avant de se frotter les gencives, avec les restants microscopiques. Voilà, il était paré pour éculer les endroits branchés du coin de la ville. Arrivé dans les lieux, son regard déjà à l'affut d'une jolie fille pour réchauffer un peu son lit, quelques heures durant tout du moins, mais se dirigea vers le bar, à défaut d'avoir quelque chose de réel à se mettre sous la dent. Il frotta légèrement sa narine gauche, avant de commander un scotch sec, un sourire un peu carnassier dressé sur les lèvres, à l'attention de la jeune serveuse. Peut être qu'il aurait un peu de chance, ou pas se décida-t-il quand elle tourna le dos et qu'il constata qu'elle possédait un arrière train de la taille de l'Amérique. Il fit une petite grimace, avant de se retourner vers les autres clients mais apparemment aujourd'hui n'était pas son jours. Il valait mieux encore rentrer à Parcel Bomb et appeler sa blondasse pour une soirée torride.

J'étais enfin de retour, le téléphone en main prévoyant un rendez vous avec cette blondasse de la cafétéria. Rendez vous chez elle. Tout était prévu vu l'heure on n'allait surement pas faire des perles ... J'étais -enfin- arrivé chez elle.

Elle se dandinait au rythme de la musique, lui jetant des regards enflammés, gloussant de temps à autres, sûre de le voir finir par succomber. Elle laissait glisser ses vêtements à terre, tournoyant sur elle-même, agitant son cul comme une traînée. Il la regardait avec ennui, une cigarette glissée entre ses lèvres fines, nonchalamment étendu en travers de son lit. Parfois, ses yeux glissaient sur la tapisserie, sur les posters qui étaient accrochés au mur, sur le rose flash des draps sur lesquels il était allongé. Il ne pouvait s’empêcher de sourire, moqueur, en l’imaginant ordonner soigneusement ses poupées avant d’aller se coucher. Vingt ans à peine, jouant de ses formes, air de salope, et pourtant, son enfance n’était pas si loin, quelques pas sur le côté, et elle trébuchera. Il ne savait pas exactement ce qu’il faisait là. Elle avait l'air plutôt expérimentée le matin. Et maintenant il avait rendez vous avec çail s'était dit que ça ne pouvait pas être pire qu’une soirée à passée à boire à ne rien faire d’autre que s’ennuyer. Il s’était trompé. Il aurait pu être du ce contenté de "Miss derrière Amérique" ...

La connerie humaine lui semblait toujours plus grande et, tandis qu’il observait avec effroi la jeune fille enlever le dernier morceau de tissu qui préservait sa dignité, il se dit que décidément, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Il arqua un sourcil en constatant qu’elle semblait à présent attendre quelque chose de lui, et se redressa lentement dans le lit, expirant la fumée de sa cigarette pour se donner le temps de penser. Il n’avait pas envie d’elle. Bien sûr, elle n’était pas mal faite, ses lèvres pulpeuses, ses petits seins fermes, son ventre plat, ses jambes qui n’en finissaient pas… Mais il restait indifférent, et ses yeux, perçants, traquaient les défauts sur le corps de celle qui venait de s’offrir à lui. Aucune trace de cellulite, rien n’était trop grand, trop gras, elle était parfaitement proportionnée, et pourtant, quelque chose le repoussait. Il pencha quelque peu la tête tandis qu’elle commençait peu à peu à rougir, frustrée qu’il ne se soit pas encore jeté sur elle pour la baiser. Le garçon finit par pousser un soupir, secouant la tête d’un air affligé.

CAMERON – C’est tout ?

Et sa voix brisa le silence, la tension, alors que la blondinette retenait un hoquet de stupeur, lui lançant un regard qui se voulait calme et interrogateur. Cependant, il remarqua aussitôt l’étincelle de panique au fond de ses prunelles bleues, et un sourire satisfait naquit sur ses lèvres tandis qu’elle croisait à présent les bras sur sa poitrine dénudée.

BLONDINETTE – C’est… tout ? Je ne… Je ne comprends pas, Cam', répondit-elle d’une voix hésitante.

Il éclata de rire, et remarqua qu’elle était maintenant au bord des larmes. Serrant davantage ses bras autour d’elle, comme si cela pouvait changer quelque chose, elle lui lança un regard éperdu, attendant une explication, ou peut-être simplement un autre rire, plus joyeux, avant qu’il ne lui dise que c’était pour rire, qu’elle était magnifique et qu’il attendait juste qu’elle s’approche de lui. Il n’en fit rien, pourtant, et se redressa, avançant vers elle avec un sourire en coin.

CAMERON – Tu ne valais vraiment pas les quelques dollars que j’ai dépensé dans ce putain de taxi, fit-il, l’air dégoûté.

Cette fois-ci, elle ne put que laisser s’échapper un sanglot, et elle tendit la main vers lui, oubliant qu’elle exposait ainsi ses seins. Il recula, fronçant le nez, l’écarta d’un geste du bras et se dirigea vers la sortie, lançant au passage qu’il retrouverait très bien son chemin. En s’éloignant, il entendit le bruit de ses larmes, de son corps qui s’écroule à terre, et il grimaça vaguement. Puis, il haussa les épaules. Une bonne nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien.

...

C'est aux environ de seize heures trente qu'un bruit assourdissant avait retentit dans le dortoir des garçons. Bien sûr, il n'y avait qu'une seule personne a pouvoir être dérangé par ce bruit à cette heure-là, vu qu'à peu près tous les jeunes hommes étaient déjà levés. Tous, sauf un. Mais le boucan ne l'aurait pas dérangé, vu qu'il en était la cause. Non, ça aurait plutôt été le choc lui-même, le plus gênant. En effet, c'est la chute qui avait réveillé Cameron. Lorsqu'il ouvrit les yeux, hébété, il constata sa posture pour le moins étrange, pour quelqu'un en train de dormir. Le nez dans la moquette, le dos contorsionné et les quatre fers en l'air. Il se rendit compte du ridicule de la situation. Espérant que personne ne l'ai vu – le dortoir était vide mais un de ses camarades de chambre, n'importe lequel, pouvait débarquer dans une demi-seconde et exploser d'un véritable hurlement de rire en voyant Cameron dans cette posture – il se releva douloureusement et rapidement. Trop rapidement, car il du se retenir sur son lit pour ne pas tomber, sous la puissance du vertige qui le prit, le faisant tituber et voir des tâches grises papilloter dans ses yeux. Il porta sa paume à son front et grimaça. Lorsqu'il eu retrouvé sa vision, il se traîna jusqu'à l'armoire d'où il sortit des vêtements sans vraiment prendre la peine de regarder ce qu'il attrapa. Cameron ne mit pas pour autant deux heures à choisir comment il allait se vêtir. Différent qu'en il devait sortir le soir ...

En deux temps, trois mouvements, il avait enfilé son jean, son tee-shirt marron et de simples baskets de ville. Comme à son habitude, il ne se donna pas la peine de se regarder dans le miroir, mais il se passa néanmoins de l'eau sur le visage, histoire de se réveiller complément. Il passa une main dans ses cheveux déjà ébouriffés par la nuit, plus par habitude que par réelle nécessité et, attrapant son léger pull noir uni à capuche.

Il avait dormit la plus grande partie de la journée et ne lui restait que quelques heures de cours. Réfléchissant à ce qu'il pourrait bien sortir comme excuse au professeur à part le faite qu'il était trop feignant et qu'après une nuit à voir une blonde ce déshabiller les cours ne lui paraissait pas plus distrayant que ça. Non, le mieux était encore la fameuse excuse du "40 degrés de fièvres" tant dite qu'aucun professeurs ne devait le croire maintenant. Il n’avait jamais été quelqu’un d’assidu en classe, préférant nettement apprendre par lui-même. Il ne croyait pas aux grandes théories, trouvait toujours une faille dans les démonstrations mathématiques, allant parfois même jusqu’à contester une vérité absolue. Il ne supportait pas avoir à être d’accord avec d’autres, et ne tolérait donc que très peu l’idée de devoir se rendre tous les jours dans une classe pour apprendre quelque chose qui ne l’intéressait absolument pas, pour finir par faire de grandes études qui ne lui serviraient à rien, il était nettement plus intéressé par le nombre d’absences qu’il pouvait avoir avant de se faire renvoyer. Il faisait pourtant des efforts pour travailler. Cela dit, travailler était un grand mot. Oh, il venait en classe. En retard, épuisé suite à des soirées achevées à peine quelques heures plus tôt, habillé comme s’il avait repris des vêtements de seconde main, d’une humeur particulièrement irritable, mais il venait. Comme aujourd'hui. En retard, humeur irritable, cours de rythme. Rien de bien passionnant surtout si c'est pour être assis deux heures. La seule choses qui pouvait encore lui donnait envie de ce déplacer pour venir en cours était ... Christinna. Non ne vous méprenez pas, seulement leurs disputes habituelles était devenue distrayante à force. Impossible de passez une bonne ... soirée sans leurs dispute ...

vingt heures trente. Il ne savait que faire de sa soirée. Fatiguer des boites de nuits et autres hystériques qu'il pourrait rencontrer. Mais, il y avait cette salle à cet étage, celle dans laquelle il aimait passer un peu de temps, afin d’exercer son souffle à l’instrument qu’on lui avait choisie lorsqu’il était enfant : le saxophone. Alors vint une hésitation : se rendre dans le parc afin de respirer l’air frais du soir et mener à bien ses réflexions incessantes, ou se rendre dans la salle de musique afin de jouer un petit air de saxo et pourquoi pas, tenter les autres instruments ? Un pincement aux lèvres, il finit par se lancer dans les couloirs du premier étage, ses pas glissant silencieusement sur les tapis rouges toujours propres, obsession maladive du concierge un peu trop maniaque. Il lui venait cette idée de jouer un petit air de saxo avant d’aller se promener dans le parc… N’était-ce pas le parfait programme après tout ? Et finalement, au bout de quelques minutes, il parvint devant la salle de son désir, s’arrêtant quelques pas avant, alors qu’une mélodie s’en échappait, faible mais présente… Tendant l’oreille, il y reconnut un air, notes qu’il entendait souvent lorsqu’il était avec une certaines connaissance : Caleen. Poussant alors la porte de la salle de musique, ce fut bien sur son amie que le jeune homme tomba, mains posées sur la harpe, jouant de ces quelques notes au joue humides … Attendant la fin du morceau pour enfin applaudir et que la jeune femme le remarque tournant son visage de poupée vers elle, cessant de jouer. Visage en larme.

CALEEN - « Toi!? Qu'est ce que tu veux ?

Rare était les fois ou il la voyait pleurer ou plutôt il ne l'avais jamais pleurer. Que Cameron est une "amie" fille pouvait déjà être surprenant puisque connaissant sa réputation jamais il ne pourrait se méprendre à rester quelques heures avec une certaines personnes de sexe féminin sans rien en retour. Pour Caleen s'était le cas, certes certainement pour pas très longtemps puisqu'il avait entreprit de la dé-vierger. Ainsi ce qu'il voulait été bien clair. Lorsque enfin les dernières notes de sa phrase retentirent, il avança dans la salle pour aller prendre place à côté d'elle.

CAMERON - « Tu ne devrais pas pleurer, ma belle. Qu'est qui te chagrine tant ?.

Alors doucement, pour accentuer ses parole il essuya ses larmes de ses doigts puis caressa lentement sa joue.

« Toi!? Qu'est-ce que tu veux? Caleen avait commencé sa phrase méchamment mais, elle l'avait finie très doucement. Il ne l'avait peut-être même pas entendue. Caleen s'était remise à pleurer alors qu'il était là. La jeune femme n'aimait pas pleurer en public mais, elle n'avait pas réussie à contrôler ses larmes. Ce soir, la pire, ou plutôt une des pires chose était arrivée. Quelqu'un, qui n'était pas son père-loin de là même-, l'avait vu pleurer. Pour Caleen pleurer devant quelqu'un revenais à montrer ses faiblesses aux autres et quand il s'agissait de Cameron, mieux ne valais pas lui montrer ses faiblesses, JAMAIS. Le jeune homme qui était resté près de la porte s'avança dans la salle pour finalement venir à côté de Caleen.

« Tu ne devrais pas pleurer, ma belle. Qu'est qui te chagrine tant ?.

Cameron fit quelque chose qui surpris Caleen, un de ses mains vint essuyer ses larmes puis le jeune homme lui caressa la joue. Beaucoup de filles auraient étés troublées si elles avaient été à la place de Caleen. Pratiquement toutes les filles craquaient pour lui, la jeune femme ne savait pas pourquoi d'ailleurs. Pour elle, Cameron était banal voir inintéressant, physiquement parlant bien entendu. Et la plupart des filles avaient eu "leur moment de gloire". Eh oui, Cameron était un coureur. De jupon bien sûr. De quoi pourrais-je parler d'autre? Caleen était une des seules à avoir résisté à son prétendu charme. Et entre nous, elle n'allait pas lui céder, jamais. Même bourrée. Elle lui avait déjà dit mais, il y croyait toujours. A ce qu'il paraitrait, l'espoir fait vivre. Cameron en ai la preuve vivante. Enfin bref, Caleen leva doucement sa main pour venir la poser sur celle de Cameron et l'enlever, car elle n'aurait pas pensé qu'il était sincère.

« Ne joue pas à ça avec moi Cameron. Je vois clair en ton jeu. Laisse-moi te dire ma théorie: tu es un coureur et tu veux m'avoir car... enfin on sait pourquoi tous les deux. Tu n'arrêteras pas d'être gentil tant que je n'aurais pas cédé puis tu me jetteras comme les autres, c'est-à-dire comme une grosse merde. Mais laisse-moi te dire un secret, ça n'arrivera jamais, il faut que tu t'y fasse. Je ne suis pas et je ne serai jamais ton jouet.

La jeune femme avait dit cette dernière phrase à l'oreille. Une fois qu'elle eut terminé, elle se remit dans sa position initiale et souria à Cameron. Le genre de sourire qu'elle lui réservait et qui signifiait «Tu ne m'atteins pas contrairement aux autres » mélangé avec un petit peu d'hypocrisie qu'elle réservait habituellement aux profs pour qu'ils l'a lâche. Mais malgré ce sourire, Caleen était toujours très triste. Elle n'aurait pas dû jouer ce morceau. A NY, elle pouvait se contenir car elle était avec son père et tout mais ici, elle n'avait personne, enfin si elle avait ses amis mais, la plupart de savaient pas pour sa mère. C'est d'ailleurs pour cela que la jeune femme n'avait pas répondu à Cameron. Si elle le faisait, elle craquerait. Et ça Caleen en était sûre et certaine. Mais voilà, vu que Mlle Wilson y pensais, elle s'était remise à pleurer malgré elle. Enfin, pleurer n'est pas le bon terme, Caleen laissa s'échapper une larme, une seule et unique larme que Cameron n'avait pas manqué. Et pour cause, il l'a dévisageait avec un drôle d'air depuis qu'elle avait fini de parler. Il était peut-être surpris de sa réaction mais, Caleen s'en fichait un peu enfin s'était au 2nd plan. La jeune femme baissa la tête pour ne pas qu'il voit davantage. En y réfléchissant, Caleen pensa qu'elle avait peut-être fait erreur. Cameron avait peut-être dit ça parce qu'il voulait vraiment savoir pourquoi elle pleurait. La jeune femme releva doucement la tête pour le regarder dans les yeux.

« Euh... tu étais vraiment sérieux, enfin je veux dire tu voulais vraiment savoir pourquoi je pleurais tout à l'heure?

Et contre toute attente, Caleen se rapprocha de Cameron pour venir se blottir dans ses bras sans lui laisser le temps de répondre. Un revirement de situation plutôt extrême et surtout inattendu. Mais Caleen avait besoin d'être réconfortée et dans cette salle il n'y avait que Cameron, elle et de nombreux instruments de musique. Le jeune homme lui caressa les cheveux puis le dos pour la réconforter. Enfin, elle l'espérait tout du moins car avec Cameron ses intentions ne sont jamais très claires. Bien que Caleen ne voulait pas paraitre faible, c'est probablement comme ça que Cameron l'a voyait à ce moment. Et le connaissant il allait surement en profiter pour tenter quelque chose. Cette pensée énerva la jeune femme qui se libéra brusquement de ses bras.

«Tu tente quelque chose, je te décapite! »

Caleen s'était tellement reculée brusquement que sa chaise tomba à la renverse et comme la jeune femme ne voulait pas tomber seule, elle entraîna Cameron dans sa chute. Un gros BOUM avait retenti. La jeune femme rigola comme jamais elle ne l'avait fait. Le jeune homme l'a regardait avec cet air qu'il arborait depuis qu'elle avait commencé à parler et qu'elle ne lui connaissait pas, il devait penser qu'elle était folle. C'est vrai qui ne penserait pas ça quand votre interlocuteur change d'humeur en 2sc. Caleen était passée de la colère à la tristesse, de la tristesse à la colère -encore- puis de la colère à l'hilarité. A ce moment même, Cameron devait remettre en doute la santé mentale de la jeune femme. Malgré ça Caleen ne pouvait s'empêcher de rigoler même si elle n'aurait pas dû, Cameron était allongé sur elle à cause de la chute. Aucun des deux ne s'était relevé pour le moment. Et le jeune homme pouvait facilement tenter quelque chose

» Cameron L. Scott
» Cameron L. Scott
» Retrouvaille entre un Tyran et une âme innocente [Caleen & Cameron]