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 Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]

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Cameron L. Scott

Cameron L. Scott


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MessageSujet: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyLun 9 Nov - 22:52

Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] Img-145626j65zt Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] 529206
« Y a des jours sans »


___Il faisait doux. Un petit air couchait doucement les brins d'herbe dans un semblant de symphonie excellemment maitrisé. Des couleurs, des dizaines de couleurs. Cameron, sautait, gambadait au dessus des fleurs colorées, faisant voleter son jupon en dentelle blanche, l'air s'engouffrant dans ses cheveux blonds comme les prés, il chantonnait:
" Un jour mon prince viendraaaaaaaaaaah, un jour on s'aimera. Dans son château, heureux, s'en allant goûter..."
... un massif de coquelicots. Arf... Saleté motte de terre!

CAMERON - « HaAAaaaAaaAaaaan! »

___Cameron se rassit en sueur sur son lit, la respiration haletante. Cauchemardesque... Il balaya le dortoir du regard. Ouf personne... Personne ne l'avait vu sortir en sursaut de cet horrible cauchemar. Mais pourquoi donc avait-il fait ce rêve traumatisant? Le jeune homme ne comprenait pas. Le regard figé, vide, Cameron resta de longue secondes assis sur son lit... Il se sentait honteux, sans savoir pourquoi. Personne n'avait vu ce qu'il venait de voir lui... Et pourtant. Il fallait qu'il sorte d'ici, du dortoir, une envie de vomir naissant soudainement en lui... D'un mouvement maladroit, Cameron sortit de son lit, chancelant légèrement, visiblement ébranlé par ce rêve à la signification inconnue. Si signification il y avait...

___Les avis étaient très partagés là dessus. Des psychologues disaient que nos rêves étaient étroitement rattachés à des envies dissimulés. :o Pas possible! Non, non Cameron n'avait aucune envie de gambader dans la brousse telle une gazelle ! Un passé assez perturbé ? Non sa mère ne l'avait jamais habillé comme une fille... Le beau jeune homme préférait la thèse des scientifiques qui disaient que nos rêves n'avaient aucune signification, aucun rapport avec le réel ! Oui, oui cette thèse était bien mieux. Beaucoup plus vraisemblable !

___Enfilant une paire de baskets, le garçon sortit de sa chambre, descendit du bâtiment, le traversa, tête baissée, prenant soin de ne croiser aucun regard et traversa le parc pour arriver à l‘intérieur du campus. Il remonta quelques étages sans savoir où il allait vraiment. Il voulait éviter les endroits trop fréquentés, pensant stupidement que les gens découvriraient très vite son malaise. Il ne fallait pas qu'on le voit comme ça. Non il ne fallait pas... La fierté du garçon en prendrait un coup. Déjà que... Lui qui d'habitude avait une confiance illimitée en lui, le voilà ébranlé par un stupide rêve insignifiant.

___Ce cauchemar lui avait vraiment fait perdre de sa lucidité.

CAMERON - « Non, non... mauvaise idée ct' sieste! J'en ferais plus! »

___En effet, le garçon avait profité des derniers jours scolaires et de l'absence de devoir pour enfin se reposer. Ainsi, après le repas du midi, il était remonté dans son dortoir, avait feuilleté un livre de cour pour rapidement s'endormir... pour se réveiller une petite heure plus tard.

___Quelques gouttes de sueur perlaient encore sur son front, tandis que le jeune homme traversait un couloir bien trop fréquenté pour lui, heurtant au passage une jeune demoiselle. Il bifurqua à gauche...

CAMERON - « Et si... non non c'est pas possible! Arrête Cameron! ARRETE ! Et puis en plus c'est moche les jupons! » s'exclama t-il soudainement en stoppant net au milieu d'un couloir désert avant de repartir de plus belle dans l'obscurité du couloir décoré par de grandes armures alignées avec régularité.

___Le garçon se prenait vraiment trop la tête pour des futilités. Evidemment que ce rêve ne voulait rien dire... Cameron n'avait jamais eut de telles envies ! En temps normal, Cameron l'aurait reconnu sans problème. Mais sortir de son sommeil si brutalement l'empêchait d'avoir les idées claires.

___Cameron marchait la tête baissée, les mains enfouies dans ses poches, brassant encore ses idées noires de jupons blancs. Mais... Un virage mal négocié et le garçon heurta de plein fouet une de ces armures. La réaction de celle-ci fut immédiate ! Le garçon tomba sous le poids du tas de ferrailles qui venait de s'écrouler sur lui dans un vacarme assourdissant. Fort heureusement pour lui, Cameron avait tout de même eut le réflèxe de sortir les mains de ses poches pour se protéger le visage.

CAMERON - « Et m*rde !!! » lâcha le garçon en se dégageant de sous le bouclier de son agresseur. Il s'assit à côté de ce qui n'était plus... et constata les dégâts.

* C'est bien ma veine tiens... *

___Cameron n'eut pas le temps de se lever que des bruits de pas se faisaient déjà entendre au bout du couloir...
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMar 10 Nov - 23:05




• L'être humain est complexe.
Si complexe que parfois on ne peut même plus se comprendre !




+ + + Un jour Christinna ferait quelque chose d'original. Elle ne sortirait pas de la soirée, et la passerait donc dans sa chambre vêtu confortablement, avachi devant la télé un chocolat chaud à la main. Le lendemain matin elle se réveillerait de bonne humeur, le teint frai d'une jeune fille qui aura comptabilisé douze heures de sommeil. Elle serait à l'heure en cour, aimable et aimé. Un jour elle serait comme ça. Un jour, mais pas aujourd'hui.

+ + + Elle avait séché les cours de la matinée pour pourvoir dormir. Le soir précédent elle était descendu dans un bar mal fréquenter du fond de Prague. Un concours de shut de vodka plus tard, elle se retrouva à danser sur le bar avec deux autres filles sur une musique de west Tern. A la demande des buveurs elle avait jouer un air à la trompette assise sur le bar les jambes croiser. Hier soir elle avait été la reine de la soirée et c'était incontestable. Même les dealers l'avaient tenu en respect. Elle avait finit la soirée dans le lit d'un peintre fauché qui allait sur ses trente ans. Une soirée de débauche comme elle les aimait mais qui ne l'avait ramené chez elle que dans les alentours de sept heures du matin. Commençant les cours à 8 heures elle n'avait même pas pense à y aller. Elle avait tout de même besoin d'un minimum de sommeil, malgré son extrême résistance et son habitude de vivre la nuit.

+ + + Il était midi lorsque Chris sortit la tête de dessous la couette. Une douche, un passage par la case maquillage. Elle enfila une longue robe parme à fine bretelle et qui lui donnait un air d'hippie chic. Elle mit un sautoir en argent, une large ceinture noire à la taille ainsi qu'une veste en cuir noir donnant un style plus rock à ce coté hippie. Elle mettait rarement des robes longues, mais il fallait avouer qu'aujourd'hui ça lui allait très bien, et lui donnait un coté frai et naturelle grâce à son teint blanc.

+ + + Après avoir été mangé un petit quelques chose, elle se mit en tête d'aller trainer dans les couloirs qui étaient vide à cette heure là de la journée. Elle n'avait pas particulièrement envie de se mêler à la population. Son Ipod vissé dans les oreilles elle lisait. Sans rire, habillée en hippie rock, de vieux tube de Supertramp dans les oreilles, elle lisait. Non elle ne lisait pas glamour ou un autre magasine stupide. Elle lisait un vrai roman. La belle superficielle avait dans les mains un livre du célèbre Edgar Allan Poe. Auteur qu'elle adorait et lisait lorsqu'elle avait le temps et qu'elle était seule. Pourquoi lisait-elle seulement lorsqu'elle était seule ? Peut être parce qu'elle n'avait pas la réputation d'une fille cultivé, et qu'elle ne voulait pas montré ce coté là de sa personnalité. On à moins peur des garces stupides et creuses que des garces intelligentes et cultivés. Et elle aimait les gens qui n'avait pas peur d'elle, des gens complètement fous, et qui devenaient pour elle un véritable défis. Elle n'avait pas besoin d'éloigner encore plus les gens en se montrant cultivé. De toute façon qu'est ce que ça changerait si les gens savait qu'elle lisait du Edgar Allan Poe, du Baudelaire, du Camus, du Virgina Woolf, du Tolstoï et autres grands auteurs de la littérature anglaise, française, russe et même américaine? Rien, alors tout ce qui ne jouerait pas en sa faveur elle préférait le garder pour elle. Technique du masque, et de la carapace, tout ce qui est inutile d'être montré on le cache.

+ + + Elle n'entendit pas les pas qui se rapprochait d'elle, et ne vit même pas la personne qui la percuta de plein fouet. Sonnée, elle échappa de surprise son livre qui tomba à ses pieds. En le ramassant elle ressentit une légère douleur au bras à cause du coup. Elle regarda dans le couloir pour voir si la personne qui l'avait bousculé était toujours elle, mais elle ne le vit pas. Elle avança et lorsqu'elle tourna au coin du couloir elle ne tarda pas à le voir. Elle arrivait juste à temps pour le voir percuté de plein fouet une armure qui s'écroula dans un vacarme assourdissant. Dieux, ce mec était décidément très maladroit, et pas très polie. Une partie d'elle lui soufflait d'aller éclater la tête de ce type qui venait de la stoppé dans sa lecture, de déranger sa tranquillité, et tout cela sans s'excuser. Un autre coté lui soufflait de resté à l'écart de ce type et de reprendre sagement sa lecture, se la jouant blasé, et qui n'a envie de parler à personne pour le moment. Mais même si elle n'avait pas envie de piquer une colère phénoménal, elle ne pouvait cependant pas rester dans son coin. Elle s'avança alors vers le gars qui jurait, et reconnu Cameron. Malgré sa colère elle leva les yeux au ciel en le reconnaissant et dit :

CHRISTINNA - « T'as le droit de regarder devant toi quand tu marches, et de t'excuser quand tu bouscules quelqu'un. »


+ + + Elle ne disait pas ça particulièrement agressivement, elle faisait seulement preuve d'une froideur remarquable. Aucun sentiment ne semblait l'habiter, si ce n'est un léger agacement du au comportement du jeune homme. Elle le fixait droit dans les yeux, et ses yeux vers noisettes presque doré refroidirait quiconque les croiseraient. Soudainement, aller savoir pourquoi son regard s'adoucit et se teinta de surprise. Elle venait de remarquer quelques choses qui clochait chez Cameron. Il n'était pas joyeux, il n'avait pas déjà riposté à ça phrase ridicule, et cette situation était rare. Il était normalement plein de vie, en quelques sorte presque son opposé. Mais là il semblait bizarre, tourmenté par quelques chose, une idée. Elle ne savait pas ce que c'était, mais elle donnerait beaucoup pour savoir ce qui le dérangeait à ce point là.


CHRISTINNA - « Ça va ? T'as pas l'air dans ton assiette. »

+ + + Sa curiosité l'aurait poussé à se poser en confidente mais elle ne pensait pas qu'il apprécierait, et il y avait déjà une forte probabilité qu'il l'envoi bouler. Mais elle n'avait pas su se retenir !
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMer 11 Nov - 14:55

Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] Sophia61 Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] 6941284
« Et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... »


___Cameron, toujours le postérieur posé sur le sol, au milieu des débris, plissa les yeux pour percer l'obscurité et ainsi voir qui venait en sa direction. Le garçon avait beau se concentrer...nan... ça marchait pas. Il n'avait toujours pas de vue nocturne... Arf. Peut-être qu'un jour...

___Que faire alors ? Partir en courant de l'autre côté ? Pas vraiment discret ... Puis on risquerait de croire que ce geste était volontaire, que le jeune homme était armurophobe et qu'il assouvissait là ses pulsions les plus étranges. Tandis que si il restait les fesses par terre et affichait l'air le plus coupable possible, chose que le petit sournois savait bien maitrisé, il réussirait à convaincre la personne qui se tiendrait en face de lui que ce n'était qu'un accident ! Mais ... C'était un accident !!

___Le garçon hésita alors à simuler une blessure quelconque, à la jambe ou à la tête... Oui ! Un traumatisme crânien ! Oui oui, c'était bien ça ! Tiens ... comment on simule un traumatisme crânien...? Le garçon n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, une silhouette se dessina progressivement devant lui... Une jeune fille se tenait devant lui... La première chose que le garçon regarda chez elle fut sa tenue... Encore ouf ! Elle ne portait pas de jupon. Heureusement pour elle, il lui aurait arracher sinon... Coquin! Il put alors la dévisager davantage. Une petite brune pas plus vieille que lui. Une ... Christinna ! Celle qui lui avait menti en lui disant qu'elle porter son enfant, celle qui était tout aussi sournoise que lui. Et ils ne s'étaient plus depuis un bout de temps. Alors pourquoi était elle là ? Oh la bougre, elle avait du deviner ! Et si on regarder mieux sa tenue on pouvait laisser imaginer que cette robe avait une forme de tutu. Elle avait déjà deviné et elle venait le provoquer avec des histoires de tutus ! Roh la sournoise ! La perfide ! Venir comme ça ! Devant lui ! Et oser le charrier !

CHRISTINNA - « T'as le droit de regarder devant toi quand tu marches, et de t'excuser quand tu bouscules quelqu'un. »

___Ooooouuuuuufff... Le garçon poussa un loooong soupir de soulagement qui n'échapperait surement pas à la jeune Christinna. Mais quel soulagement ! L'espace d'un instant Cameron avait cru sa vie finie ! Qu'il allait être obliger de la tuer, de la faire taire, de lui coudre les lèvres. Ou alors tout d'un coup... On est jamais trop prudent !

___Reprenant un peu contenance, Cameron réfléchit un instant à ce qu'elle venait de dire. S'excuser ? Gneh ? Pourquoi ? Evidemment, dans l'état second où le garçon se trouvait quelques minutes plus tôt, il n'avait même pas remarqué qu'il avait bousculé la jeune fille. Alors pourquoi s'excuser ? Elle manquait pas de culot celle là tiens !

___Le garçon, qui n'avait toujours pas dit un mot, continuait de regarder la jeune fille avec incompréhension. S'excuser ? Devait bien y'avoir une raison quand même... Le jeune homme regarda autour de lui... L'armure... enfin du moins ce qu'il en restait.

* Gneh...? Elle veut que je m'excuse d'avoir ACCIDENTELLEMENT fait tomber cette chose immonde? Qu'est ce que ça peut lui faire ?*

___Décidément Cameron était complètement à côté de la plaque. Tout s'embrouillait dans son cerveau, comme si tout son système nerveux s'entremêlait dans un fouillis de pensées, d'idées, de liens illogiques... Surement un peu sonné par son face à face avec l'armure ! Puis avec les coquelicots aussi... Rah les coquelicots ! Quelle horreur ! Et les jupons ?! Hein les jupons ?! Non... mieux ne vaut pas en parler même si on en parle jamais assez. Vraiment...

CHRISTINNA - « Ça va ? T'as pas l'air dans ton assiette. »

___Cameron n'arrivait pas à se détacher de l'air complètement stupide que son visage arborait. Il mit de longues secondes avant de comprendre ce que la petite brune venait de lui demander. Sa tête se releva, sa bouche se ferma enfin.

CAMERON - «Hein? ... Euh... Ouai...» balbutia t-il d'abord dans un murmure de quelqu'un qui semble sortir d'une léthargie profonde. «Ca va mer...»

___Heeeey ! Non mais ça va pas ou quoi ? Le garçon avait bien faillit la remercier. Visiblement non en fait ça allait pas !

CAMERON - « Et puis euh... Qu'est ce que ça peut te faire d'abord? T'en as des questions toi! C'est pas une armure qui va me mettre KO !» s'exclama t-il alors en changeant radicalement de ton, tentant de sauver, assez ridiculement il fallait le dire, ce qui lui restait de fierté. Mais valait mieux ça que de se plaindre comme un faible. Oui pour Cameron, se plaindre était signe de faiblesse. Il fallait toujours affronter la vie et ses obstacles la tête haute. Ne jamais plier. Ne jamais s'avouer vaincu. Trop se plaindre c'était ne pas être à la hauteur ! Et lui il était à la hauteur ! Ben oui évidemment...

CAMERON - « Et puis crois pas que je vais m'excuser pour cette horreur, ce tas de ferrailles ! Elle avait qu'à pas se mettre sur mon chemin d'abord celle là! Non mais... Pfff... Et puis si t'es pas contente ben t'as qu'à la remonter toi même! Tu vas pas m'obliger en plus à la remettre à sa place ?! Et même si tu le fais ben ne pense même pas que je le ferais! J'ai pas à recevoir d'ordre d'une midinette comme toi !»

___Oui Cameron commençait complètement à délirer... L'était tellement énervé de s'être fait surprendre en position inconfortable. Et puis ces histoires de jupons et d'armure ne faisaient qu'éveiller davantage sa colère tout en endormant peu à peu sa lucidité, son sens de la réflexion. Oui parce qu'on aurait pas dit comme ça mais d'habitude le jeune homme était quelqu'un de très réfléchi, de posé, ... (ou pas)
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMer 11 Nov - 19:14




• Le rire
C'est ce qui vient lorsque pleurer ne sert à rien !




+ + + Il avait l'air d'un gamin, assit par terre dans un couloir presque désert face à une armure écrouler au sol. La scène pouvait être la reconstruction de la victoire de David sur Goliate, un gamin faisant tomber la grande armure terrifiante (soyons honnête ces armures n'avaient rien de rassurant et ne ressemblaient à rien non plus d'ailleurs, depuis qu'elle était à Prague Christinna les avaient appelés les grands trucs non identifié.) Mais quand on réfléchissait Cameron n'était pas un gamin mais seulement un adulte qui avait fait tombé par force et par maladresse l'un des éléments du décor de l'école de musique de Prague. N'empêche que cet adulte, avait l'air d'un gamin avec ces grands yeux ahuris, cette passivité étonnante. Il paraissait réellement hors-circuit. En le regardant Christinna le soupçonna même d'être sous l'emprise de drogue ou de substance illicite causant un état d'hallucination ainsi qu'une perte de repère flagrante. Pourtant à ce qu'elle sache Cameron ne se droguait pas, il fumait certes, buvait aussi, mais elle ne l'avait jamais vu toucher à de la drogue, il était donc peut probable que ça soit cela la clef du mystère. Pourtant le jeune homme paraissait réellement hors-circuit, et la belle brune ne l'avait jamais vu aussi à coté de la plaque.

+ + + Au regard qu'il lui porta lorsqu'il la reconnue elle vit qu'il n'était pas content de la voir. En même temps elle avait été une vraie garce avec lui. Elle lui avait plus mentit qu'à tous les autres, elle l'avait plus trahit qu'aucun autre, elle avait dépassé avec lui toutes les limites. Mais c'était de sa faute, pas la sienne, ou pas entièrement. Il l'avait poussé dans ses retranchements, il l'avait poussé à agir ou à perdre, et Christinna ne perdait pas. Pas face à un homme, et encore moins face à lui. Après cette épisode ça faisait plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vu. Ils s'évitaient soigneusement, s'ils se retrouvaient dans le même bar ils ne s'accordaient pas un regard, et s'ils s'en accordaient c'était lorsque l'autre ne regardait pas. Entre eux c'était vraiment la guerre froide. Et honnêtement Christinna préférait presque ça à leur guerre ouverte d'il y a quelques jours. Même si elle devait avoué que les rendez vous avec Cameron lui manquait. Si elle l'avait choisi lui plutôt qu'un autre c'est qu'il y avait bien une raison. Mais bon elle devait s'y faire, ils étaient en froid et la situation n'était pas prête de s'arranger.

+ + + L'attitude de Cameron avait fait oublié à Cameron toute colère. Il avait l'air dans un état de stupidité si grand que ça semblai servir à rien de rentrer en discussion avec lui. Elle le regardait avec de grands yeux cherchant à savoir ce qui pouvait bien causer cette Etat à Cameron. Il n'était pas si stupide d'habitude ? Si ? Ou alors elle ne l'avait pas encore remarqué et ça devenait assez inquiétant pour son état à elle. Il ne semblait même pas comprendre ce qu'elle disait, pourtant il n'y avait rien de bien complexe. Elle demandait juste qu'il s'excuse pour l'avoir bousculé, qu'est ce qu'il était bien entrain d'imaginer dans sa tête de débile profond ?

CAMERON - «Hein? ... Euh... Ouai...» «Ca va mer...» « Et puis euh... Qu'est ce que ça peut te faire d'abord? T'en as des questions toi! C'est pas une armure qui va me mettre KO !»

+ + + Cette fois Christinna ne put retenir un rire. Elle ne riait pas souvent, peut de gens arrivait vraiment à la faire rire. Mais là, il fallait avoué que la situation était risible. Elle se croyait dans un asile psychiatrique, ou Cameron aurait visiblement été enfermé, et ou constamment sous sédatif il n'arrivait pas à s'exprimer correctement et revenait à un état presque animal. C'est simple il ressemblait à un enfant de 5 ans qui faisait connaissance avec sa fierté et qui avait encore un peu du mal à l'affirmer. C'était à mourir de rire, surtout pour elle qui avait connue le Cameron d'avant. Dans le cas inverse ça aurait seulement été terrifiant.

CAMERON - « Et puis crois pas que je vais m'excuser pour cette horreur, ce tas de ferrailles ! Elle avait qu'à pas se mettre sur mon chemin d'abord celle là! Non mais... Pfff... Et puis si t'es pas contente ben t'as qu'à la remonter toi même! Tu vas pas m'obliger en plus à la remettre à sa place ?! Et même si tu le fais ben ne pense même pas que je le ferais! J'ai pas à recevoir d'ordre d'une midinette comme toi !»


+ + + * Ce tas de Férraille ?* Mais de quoi parlait-il ? Son rire se fit entendre de plus belle lorsqu'elle compris qu'il pensait qu'il voulait s'excuser d'avoir renverser l'armure. Elle en avait rien à foutre de l'armure, qu'elle reste par terre celle là, elle ne serait pas plus jolie coucher par terre que debout contre le mur. Christinna s'approcha de Cameron et se mit dans son dos dans l'optique de le relever. Il n'allait pas rester toute la sainte journée assis dans se couloir en face de l'armure qu'i venait de faire tombé. Elle le saisit en dessous des bras pour le relever en disant.

CHRISTINNA - «Debout zozo - Je te ramène dans ta chambre avant que tu ne fasses d'autres bêtises... »

+ + + Aller savoir d'où sortait ce soudain élan de compassion pour que Christinna ne laisse pas Cameron comme un con au milieu du couloir avec ces armures. Personne ne le serait jamais, en attendant ce qui était fait et fait, et Cameron ne semblait pas tout à fait décider à aider Christinna pour se relever. D'ailleurs il fit un peu le mouvement inverse et fit perdre son équilibre à Christinna qui s'écroula et percuta une autre armure qui s'écroula à son tour dans un vacarme épouvantable. Assise par terre elle se frotta doucement la tête qui avait percuté l'armure, et regarda dépité Cameron qui était éclater de rire.

CHRISTINNA - «Mais tu es vraiment con quand tu t'y mets. Le but de l'opération c'est de te relever, pas de me tuer et de faire tomber toutes les armures. »

+ + + Elle aurait peut être pas du ajouter la tuer parce que finalement c'était peut être une des idées qui passaient par la tête de Cameron, on ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer dans une tête si mal faite. Elle entendit du bruit dans le couloir voisin et ce dit *Merde* Elle était au milieu du couloir avec Cameron avec deux armures effondrés autour d'eux. Ce n'était pas bon du tout pour eux, et ils allaient se faire passer un sérieux savon si on apprenait que c'était eux qui avait sans doute cassé les armures... Elle se relava rapidement, ramassa son livre qui était à coté d'elle, et enjamba l'armure à sa gauche pour se diriger vers un placard. Le mieux à faire maintenant tout de suite c'était de ce planquer le temps que les gens passe histoire qu'ils ne sachent pas que c'est elle qui a fait tombé tout ça.

CHRISTINNA - «Magne tes fesses Cameron si tu ne veux pas te faire pincer... »

+ + + Il avait finit par se lever pour la rejoindre. Elle avait hésiter à le laisser dehors. Mais avait finit par penser qu'il serait capable de la dénoncer rien que pour se venger, c'était tellement son genre. Et puis vu son état il se ferait arrêter par la brigade des stups, car ils penseraient forcément qu'il était drogué. Quand il arriva près du placard elle le tira par le bras histoire qu'il accélèrent le mouvement. Et fit tourné la clef dans la serrure. *Merde* Elle avait oublié d'allumer la lumière en entrant et ils se retrouvaient dans le noir dans un minuscule placard à balais. *Faite que l'autre abrutit ne soit pas claustrophobe ça serait le pompom*. En faite la pire chose qui pourrait leur arriver serait que l'un d'eux dans un mouvement brusque fasse tombé la clef par terre. Ils mettraient sans aucun doute un certain temps à la retrouver dans se bazar.
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Cameron L. Scott

Cameron L. Scott


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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptySam 14 Nov - 2:07

Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] 2h5usud Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] Joshhartnetticon004
« Chaque histoire a son commencement.
Du plus banal au plus surprenant... »



___Cameron avait un peu de mal à reprendre ses esprits. Beaucoup de mal même... Les idées avaient du mal à circuler, à se lier entre elles. Tout se mélangeait et par conséquent ses réactions devenaient inadaptées à la situation. Lui qui pensait agir de la meilleure façon pour ne pas se ridiculiser ne se rendait même pas compte que plus il parlait, plus il passait pour un demeuré ! Et encore le mot était faible...A la place de la jeune demoiselle, Cameron se serait surement un peu inquiété de l'état psychologique de la personne qu'il avait en face de lui.

* Alors comment ça s'emboîte ce truc?! Comme ça...? Euh non... Ah oui ça y'est! Bon l'autre bras maintenant! *

___Cameron reconstitua plutôt facilement les deux bras mais alors tout se compliqua pour refaire les jambes... Un vrai puzzle ! Les secondes défilaient, et le jeune homme, calme à l'habitude, commençait à s'inquiéter, le mal de tête n'arrangeant rien. Se concentrer lui donnait l'impression de se faire démonter le crâne par un marteau piqueur.

* Non non dans un puzzle, faut d'abord commencer par les côtés et les coins! ... Mais y'a pas de côtés! *

___Le garçon soupira un long coup. Il tourna lentement le visage vers la jeune fillette. Que faire ?

___Lui demander de l'aide ? Certes cela demandait un effort supplémentaire à Cameron qui détestait avoir recours aux autres mais si il ne le faisait pas, quelqu’un risquait d'arriver et il était bon pour une sévère punition. Ca devait avoir de la valeur ces trucs... Peut-être qu'avec un peu de chance et d'ingéniosité, il arriverait à faire accuser Christinna à sa place... Moui ça devait pouvoir se faire. Le garçon savait plutôt bien s'y prendre pour ce genre de choses mais il n'était pas certain d'arriver à ses fins. La jeune fille n'avait vraiment pas le profil du coupable tout désigné. Mieux valait garder cette option comme solution de secours. D'abord lui demander de l'aide, essayer de réparer l'armure avant l'arrivée de quelqu’un et si ils échouaient tout faire pour faire accuser Christinna. Moui c'était bien ça... Ah ben voilà notre Cameron qui retrouvait ses esprits ! Bon alors mieux valait bien s'y prendre... Ne pas vexer la minette sinon tout tombait à l'eau. Rah il allait devoir être poli avec une personne qui l'avait surpris dans un grand moment de faiblesse. Tant pis, Cameron était prêt à tout pour arriver à ses fins ! Il n'avait vraiment pas envie d'être puni. Il toussota et demanda à Christinna avec une voix à peine audible, le visage exagérément marqué par la douleur:

CAMERON - "Tu veux pas me donner un coup de main st' plaît... avant que quelqu’un ne se pointe?"
* Au lieu de rester planter là comme une gourde !*

___Cameron pensait que sa petite combine allait marcher. Tout était en règle: la tête du pauvre petit chaton abattu par le désarroi comme le Chat Potté dans Shrek 2, l'intonation à la limite du suppliant... tout comme il faisait d'habitude pour embobiner les gens quoi ! Pourquoi cette petite minette aux allures candides ne tomberait pas dans le panneau comme tous les autres ?! Et ben je vous le demande ! Parce que c'est exactement ce qui se passa ! En effet la jeune fille ne fut pas aussi dupe qu'elle ne le laissait paraitre... Comme quoi, il ne fallait jamais se fier aux apparences. Pourtant Cameron était bien placé pour le savoir, lui qui se servait de la sienne pour manipuler les gens. Elle venait de l'envoyer bouler sévèrement la petite demoiselle, un ricanement et elle était venue derrière lui pour pouvoir l’aider à se relever.

CHRISTINNA - «Debout zozo - Je te ramène dans ta chambre avant que tu ne fasses d'autres bêtises... »

CAMERON - « Bah les pattes ! »

___En effet, si Christinna avait prêté attention au regard de Cameron un quart de seconde, et le bon quart de seconde, elle aurait pu voir deux éclairs illuminés ces pupilles d'un désir de vengeance. Oui car c'était cela que le jeune homme ressentait maintenant, le désir de laver l'affront que venait de lui faire cette Chrstinna, certes mignonne, mais un peu trop téméraire à son gout. On ne pouvait pas tourner Cameron Lucas Scott au ridicule et s'en sortir indemne. Ce n'était pas concevable. Le tout était maintenant de savoir comment remettre cette satanée minette à sa place.
Valait-il mieux continuer à jouer de la manipulation pour lui porter un coup encore plus brutal au moment où elle s'y attendait le moins ? C'était bien connu, la vengeance était un plat qui se mange froid. Ou valait-il mieux passer sans transition au côté plus machiavélique du garçon ? L'affront que lui avait fait cette petite peste avait rendu à Cameron toutes ses facultés mentales, oublié le jupon blanc, oubliés les coquelicots ! Malheureusement pour la jeune demoiselle, la colère qu'elle était en train de suscité dans le for intérieur du jeune homme était en train de remettre ses neurones dans le bon sens et ne faisait qu'attiser son venin. Oui Cameron en était venu jusque là, Christinna s'était bien trop moquer de lui. Elle allait savoir, comme elle le souhaitait, à quelle point il pouvait être dérangé. Heureusement pour Christinna, c'est une armure qui s'occupa d'affliger une sévère correction à la demoiselle ! En effet, celles ci ne semblaient pas apprécier les intrus et le dos de la demoiselle en paya les frais. En effet, en essayant de l’aider à se relever, Cameron avait eu la merveilleuse idée de faire un mouvement brusque, ce qui permit à Christinna de perdre l’équilibre et de percuter une armure. Que le destin est cruel.

CHRISTINNA - «Mais tu es vraiment con quand tu t'y mets. Le but de l'opération c'est de te relever, pas de me tuer et de faire tomber toutes les armures. »

CAMERON - « Bravo mon ange, j'ai bien faillit désespérer et croire que tu ne comprendrais jamais... Bien sur que je veux ta mort »

___Il n’avait fait que répétez les parole de la jeune demoiselle quand ils s’étaient rencontrer au parc. Quant elle l’avait manipuler et qu’elle avait voulu le détruire. Et maintenant c’était son tour, il voulait la détruire !

___A ce moment même, Cameron aurait bien voulu ligaturer la demoiselle et aller prévenir le directeur qu'il venait de surprendre et de coincer une élève en flagrant délit, mais objectivement les probabilités que l'affreux directeur le croit étaient assez limitées. Et pourtant, il fallait bien trouver une solution. Menacer Christinna jusqu'à ce qu'elle accepte de réparer son armure ? C'était une possibilité mais Cameron préfèrait l'utiliser en dernier recours, ça pourrait lui attirer des ennuis à contre coup si cette sotte allait moucharder. Mieux valait essayer d'abord de passer par une méthode plus... Diplomatique !

CAMERON - « Nous voilà fasse à un dilemme cher 'amie'. Plusieurs solutions s'offrent à nous. Soit nous partons chacun de notre côté en laissant ces armures à leur triste sort, en espérant que personne ne nous ait vu.. ou entendu. Soit on joue à pile ou face, mais je t'avoue ne pas trop aimer me fier à la chance. Soit … »

CHRISTINNA - «Magne tes fesses Cameron si tu ne veux pas te faire pincer... »

CAMERON - « Soit on rentre la dedans … »

___A vrai dire, être enfermé dans une petite pièce d'environ cinq mètres carrés bien qu'il avait du mal à discerner les réelles limites de la pièce qui devait être surement un ancien placard à balai ou un truc dans le genre avec Christinna ne lui plaisait guère mais la il avait pas trop le choix. Ainsi il rentra dans cette pièce noire, porte fermé à clé.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptySam 14 Nov - 10:37




• La peur du silence.
C'est comme la peur du noir pour les enfants bête et méchant !




+ + La gentillesse, quelle infâme bêtise, on ne devrait jamais se montrer vraiment gentil, la gentillesse ne pouvait que causer notre perte. Aujourd'hui plus personne n'appréciait cette qualité à sa juste valeur, les personnes en faisant preuves étaient de plus en plus rare et ceux qui la recevait réagissaient de plus en plus violemment pour le plus grand déplaisir des « gentils ». Ne vous m'éprennez pas Christinna ne faisait pas partie de ces personnes gentilles bien loin de là, en général elle avait plutôt tendance à mettre à mal la gentillesse d'ailleurs. Mais aller savoir, aujourd'hui, en voyant Cameron dans cet état plutôt original, elle eut certes envie de rire, mais aussi envie de l'aider. Elle avait essayer de l'aider à se relever, avec un brin de moquerie, mais dans l'absolu ce n'était pas pour le vexer. Elle lui avait ouvert la porte du placard, et l'avait laissé pénétrer dedans au lieu de la refermer directement derrière elle et de le laisser face à ces arrivants. Elle aurait pu, qu'est ce qui l'en aurait empêchée ? A part cette envie d'être gentil avec lui ? Deux trois petit trucs l'avaient aussi motivée par derrière, Christinna n'était pas gentille avec ce genre de personne gratuitement, il ne fallait pas exagérer. Mais on ne pouvait pas dire qu'aujourd'hui elle avait été une vrai salope avec lui comme elle avait pu l'être. Oui elle s'était un peu moquer de lui, mais qui ne l'aurait pas fait, il avait l'air complètement hors de ses pompes et était assez amusant à voir. Mais bon de toute façon elle aurait du le savoir, elle aurait du passer son chemin en le voyant, ne pas lui accorder un seul regard. Il n'appréciait forcément pas qu'elle se moque gentillement de lui, et encore moins qu'elle soit gentille avec lui, il l'a détestait beaucoup trop pour ça, à ces yeux elle n'était plus qu'une garce menteuse.

CAMERON - « Bravo mon ange, j'ai bien faillit désespérer et croire que tu ne comprendrais jamais... Bien sur que je veux ta mort »

+ + La phrase lui fit un choc, elle était assise par terre à se frotter la tête à cause du coup contre la statue et il lui balançait ça. Il lui en voulait encore plus qu'elle ne l'avait imaginé. La phrase elle la reconnaissait, à quelques choses près elle ressemblait à celle qu'elle avait dite dans le parc la dernière fois. Pourquoi avait-elle des remords aujourd'hui ? La dernière fois son intention avait bien été de le faire souffrir, et elle avait d'ailleurs réussit à merveille à ce qu'elle pouvait voir. Mais maintenant elle se sentait coupable, peut être parce qu'il lui en voulait autant et qu'il ne voulait qu'une chose se venger. « ta mort » ces derniers mots raisonnait en elle à la vitesse des battements de son cœur. Elle n'avait jamais souhaiter sa mort, elle avait voulu le détruire, le briser lui fait vraiment mal, mais penser la mort de quelqu'un ? C'était impensable. Elle vivait pour ses amis, le peu qu'elle avait, pour ses ennemis, et pour ses victimes, dans son immense solitude les autres étaient encore la seule chose qu'il la maintenait envie, penser la mort de l'une d'elle était réellement impensable c'était en quelques sorte accéléré sa propre perte. Christinna était bien plus humaine que ça, elle était faible, elle avait besoin des autres, elle le cachait, et savait se nourrir de la haine, comme de l'amitié, bien qu'il fallait l'avouer l'amitié est dans ce cas bien plus nourrissant que la haine. Rare était les fois ou elle ne répondait pas à de tel phrase, mais là, elle n'avait simplement rien à répondre, rien qui ne lui serait utile. Elle aurait pu sortir un « temps que tu voudras ma mort je serais en vie. » Elle n'aurait pas eu tout à fait tord en sortant cette phrase, mais il aurait été capable de la prendre au pied de la lettre et elle n'avait pas envie. Il aurait été capable de l'oublier complètement pour la voir dépérir, si du moins il était capable de l'oublier complètement.

+ + Maintenant ils se retrouvaient tous les deux coincer dans un placard de cinq mètres carré avec l'impossibilité de sortir tant que quelqu'un rodait dans le couloir à la recherche des imbécile qui avait fait tombé les armures. Elle était à ce moment précis plus proche de lui qu'elle ne l'avait été depuis la scène du parc, et non que ça lui déplaisait fondamentalement dans les circonstances d'aujourd'hui ce n'était pas ce qu'il la mettait la plus à l'aise. Rapidement ses yeux s'habituèrent au noir et elle commença à distinguer le visage du jeune homme. Elle l'avait rarement vu aussi dur, en général il rigolait, il paillait, il faisait le beau, se ventait, mais un tel visage, non elle ne lui avait jamais vu un tel visage. Il était parfait, des traits viril mais en aucun rude et cassant, des yeux splendides, un bouche... Bordel, il ne fallait pas qu'elle le détail. Mais elle n'avait pas grand chose d'autre à faire, oui elle avait son livre d'Edgar Allan Poe dans les mains mais dans ce noir elle n'allait pas franchement pouvoir lire. Et elle appréhendait un peu le faite de lui parler, de peur qu'il lui lance une remarque trop cassante encore une fois. Aujourd'hui elle n'avait pas tant que ça envie d'entendre des reproches, et pourtant sa semblait inévitable. Parce qu'elle ne pouvait pas lire, qu'elle ne savait pas quoi lui dire elle n'avait rien trouver de mieux que de le détailler. Alors qu'elle savait qu'il était terriblement séduisant et qu'il pouvait faire craquer n'importe qu'elle fille. Fallait pas déconner ce n'était clairement pas le moment de se remettre à fantasmer sur son ex-amant. Elle passa rapidement la main sur son visage et tourna la tête pour ne plus le regarder. Si seulement ça pouvait servir à quelque chose, elle savait suffisamment à quoi il ressemblait pour ne pas avoir besoin de l'avoir sous les yeux. Elle allait devoir lui parler, ça lui changerait les idées, et elle était à peu près sur que ce qu'il lui balancerait la refroidirait aussi sec qu'une bonne douche froide.

CHRISTINNA - « Si je m'excuse ça changera quelque chose ? On est bon pour rester un petit moment dans ce placard, ceux qui son dehors non pas l'air décidé à s'en aller, alors on ne va peut être pas rester dans le silence le plus total dans cinq mètres carré, parce qu'on risque carrément de devenir fou... »

+ + D'ailleurs elle devenait déjà folle. Sa faisait à peine deux minutes qu'elle était dans ce placard et elle tournait déjà comme un lion en cage. Enfin dans sa tête car dans les fait elle n'avait pas tout à fait la place de le faire. Deux secondes plus tôt elle avait faillit faire un énorme lapsus montrant qu'elle était bien crever, et autre. Au lieu de dire le « si je m'excuse ça changera quelque chose? » elle avait simplement faillit dire « si je t'embrasse ça changera quelque chose ? » Remarque heureusement qu'elle savait maîtriser sa langue, sinon elle aurait sans doute fait une bel bourde. Car à mon avis la elle se serait pris une gifle, du moins si Cameron frappait les femmes. Bien qu'à ce moment précis elle n'était pas tout à fait sur qu'il la considère comme une femme.

CHRISTINNA - « Dit quelques chose... N'importe quoi, du pourquoi tu étais dans cet état tout à l'heure ? Ou alors même venge toi si tu ne veux pas parler avec moi. Je suis coincé avec toi dans un placard minuscule alors je ne suis pas tout à fait en position d'esquiver tes coups comme tes mots. Alors je sais pas, fait quelque chose, dis quelque chose.»


+ + Le silence la rendait folle. Pas en général lorsqu'elle était seule elle trouvait le silence normal et apaisant mais lorsqu'elle était avec quelqu'un ça l'était beaucoup moins et le silence devenait alors le seul témoin de sa solitude. Cameron restait toujours impassible. La bouche close, le regard fixé sur un point derrière elle, le mur en gros. A croire qu'il avait bien compris que le seul moyen de la faire enrager était de l'ignorer royalement. Et d'ailleurs sa marchait, elle n'en pouvait plus, et elle était presque à deux doit de nous faire une crise de claustrophobie ou un truc dans le genre.

CHRISTINNA - « Ok je vois, comme je préfère les reproches aux silences tu ne l'as joue silence... Bon puisque tu ne parles pas, je vais parler. Ça ne te gène pas ? Que je fasse la conversation toute seule ? Le silence me rend folle tu l'as deviner ? Surtout quand il y a quelqu'un dans la pièce. Je pourrais toujours écouter de la musique mais j'attendrais toujours une réponse et ça m'agacera. Au moins si je parle à moins que tu me coupe la parole tu ne peux pas me répondre, et donc je suis un peu moins sur les nerfs. Ce qui n'était pas plus mal pour moi comme pour toi, je peux être plutôt violente lorsque je fais une crise. Non pas que je sois claustrophobe, ou alors c'était toi qui me rend claustrophobe va savoir. Quoiqu'il en soit, vu que tu n'es pas décider à parler, je vais le faire. Je suis née il y a 24 ans, tu n'as pas besoin de savoir la date exacte tu t'arrangerais pour gâcher ce jour. Donc je suis née il y a 24 ans dans une famille très riche de la société New Yorkaise. Je n'ai jamais manqué de rien. Mais vie à toujours été des plus belles, enfant gâtée dès ma naissance j'étais vraiment comblée. Dès mon plus jeune âge j'ai commencé à traumatiser les autres, après tout je suis une garce et je crois que ce genre de comportement naisse avec nous et meurt avec nous, tu ne penses pas ? Les gens sont incapables de changer, non ? Moi la première. Donc je suis née garce, et j'adorais voir souffrir les gens, ça me montrait un peu plus ma puissance ma supériorité. J'avais tout, ils avaient déjà moins et je prenais un malin plaisir à leur en enlever un peu plus, juste histoire de rester en haut de la pyramide...»


+ + + Un instant elle s'arrêta. Simplement parce qu'elle ne supportait pas elle même son récit. Certes elle l'avait fait rien que pour énerver Cameron, mais ne pouvant pas dire la vérité, elle avait mentit à de A à Z, mais ne supportait pas se mensonge. Parce que la vie qu'elle racontait était loin d'être la sienne. Elle était née il y a 24 ans dans une famille riche. Et elle avait été comblé de tous les biens matériels. C'était tout. Elle n'avait jamais été comblée. Elle était encore moins née garce. Elle ne faisait pas ça pour rester en haut de la pyramide et toujours se sentir supérieur. Non elle faisait ça pour les ramener à son niveau et les voir souffrir autant qu'elle avait souffert. Était-ce moins égoïste et moins cruelle ? Elle n'en savait rien, mais elle ne savait pas agir autrement, elle était trop terrifier pour ça. Son propre discours la révoltait elle même, et maintenant elle préférait se taire.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyLun 16 Nov - 22:15

« Christinna && Cameron, c'est comme une rencontre d'un Pershing && d'un SS-20 pendant la guerre froide. Ca fait mal. »


La vie n'est pas une féérie. Elle est même loin d'être un long fleuve tranquille. Ceux qui écrivent des bouquins ou des films romantiques vous mentent. Ils vous disent qu'à la fin, les gentils finissent toujours ensemble. Heureux et amoureux, jusqu’à la fin des temps. On vous a mentit. On vous ment. Et je crache à la face du monde, à la face de tous ces menteurs. Je suis le méchant de l’histoire et, je vous assure que le méchant ne meurt pas à la fin. Il est celui qui gagne toujours, quoi qu’il arrive. Il est celui qui écrase le gentil, le trop gentil. Parce que le gentil est stupide, qu’il se laisse trop facilement marcher sur les pieds. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Je sais ce que je veux et, je fais mon nécessaire pour l’obtenir. Je me bats pour atteindre mes objectifs. Ma vie est un éternel combat où l’échec est interdit. Où la réussite remplace le vide et la peine. Je crache à la face du monde. J’étale ma haine, je l’expose au visage des autres, je la leur fait ressentir. Je leur fait ressentir combien ils sont faibles et insignifiants, combien je leur suis supérieur. Et cette Christinna, cette pauvre petite idiote qui se croit mieux que moi n’est rien d’autre qu’une pauvre fille qui, si elle n’avait pas sa beauté ne serait rien. Une moins que rien, comme les autres. Elle se croit supérieure à moi comme je sais que je suis supérieure à elle. Elle n’est rien qu’une fille stupide qui ne sait pas se débrouiller d’elle même, qui croit que le monde a besoin d’elle. Comme si le monde ne savait pas se débrouiller seul. Et elle, elle est là, comme un fidèle petit toutou, à aboyer des que je m’approche de trop près. Oui, je crache à la face du monde et, à la sienne en particulier. Parce qu’elle n’est rien, qu’un insecte, une vermine.

Et pourtant, cette fille me plait, cette fille m’attire. Sa façon de me tenir tète, de me repousser, de m’en foutre plein la gueule, cela n’a pas d’autres effets que de m’attirer. De me faire la désirer. Elle n’est rien, je la hais. Et pourtant, elle a cette lueur dans le regard, cet éclair de défi, cette façon de me faire comprendre que je ne suis rien, qu’elle n’a pas peur de moi. Et cela me plait. Au plus haut point. Au point que je saurais capable de lui sauter dessus dans la seconde. Si elle ne disait pas ces choses qui me blessaient plus qu’elles ne le devraient. Des paroles m’écorchant comme des lames. Ecorchant mon âme et mon cœur, me durcissant sans cesse d’avantage. M’éloignant sans cesse d‘elle, m’approchant d’avantage de la haine et de la colère, de la rancœur et de la rancune. Les mots étaient cette arme, cette force. Il fallait savoir les maitriser, ce que faisait très bien Christinna, griffant mes points faibles du bout de ses ongles, me faisant savoir que je n’étais qu’un jouet qu’elle pouvait casser si elle appuyait aux bons endroits. Mais, j’étais loin d’être un jouet fragile, j’étais aussi dur que le roc, aussi froid que la glace. Cette relation avait durait 5 mois. Toute une vie pour mois. Et pourtant je n’étais pas du genre à m’éterniser. Je n’aimais pas les relations longue durée qui duraient des années et qui à la fin ne menaient qu’à une haine profonde des deux êtres. Les relations vouées à l’échec. Celle-ci en était une, une de ces relation ou l’autre ne pouvait plus supporté l’autre. Dans ce cas si, l’autre, le méchant qui ne voulait plus de la jolie demoiselle, c’était moi. Et pourtant je l’a désirer encore, elle continuait à m’attirer. Et juste pour cela je la haïssait. Je ne voulais plus être en contact avec elle. On disait que les yeux sont le reflet de l’âme. Je voulais le croire, pensait que si je savais lire entre les lignes et si je me perdais dans son regard, j’aurais pu savoir qui elle était vraiment. Christinna aux premiers abords quelqu’un de froid. Impitoyable. Narcissique. Imbue d’elle-même. Franchement désagréable. En fait, sous une épaisse couche de glace se mouvait le feu, un peu comme les glaciers en Islande dans lesquels sont enfermés les volcans. Même si dans le fond, je savais qu’il me manquait quelque chose.
L’amour n’existe pas. On vous a mentit. On vous ment tout le temps. On vous dit que l’amour existe, que c’est quelque chose de beau, de grand de merveilleux, on vous dit tellement de connerie. Quand j’y pense, ca me file la gerbe. Tous ceux qui me connaissent vous le diront, je suis incapable d’aimer, je suis incapable de m’attacher aux autres. Je suis ce genre de mec qui, lorsqu’il vous regarde, vous glace le sang. Mon regard est aussi froid que mon âme. Ma solitude me déchire, me détruit, me rappelle que je ne suis pas quelqu’un de fréquentable. Je ne peux que, sans cesse faire le triste constat de ma vie. Une solitude que je comble par le sexe et la haine. Par la musique et l’ambition. Coucher pour ne pas se sentir seul. S’entrainer pour oublier, pour ne pas penser. Je suis le genre d’élève a travailler sans relâche des que je suis seul. Le genre d’élève qui vendrait son âme pour réussir en cours, pour devenir sans cesse meilleur. Pourquoi vivre sinon ? Si l’on a aucun but, si l’on avance sans ne jamais savoir dans quelle direction l’on va. Certains vivent pour cela. Pour cette connerie que l’on appelle l’amour, cette connerie qui me file la gerbe. Comment les gens peuvent ils consacrer leur existence à une autre personne. Cette idée m’était incompréhensible, elle m’avait toujours été incompréhensible. Et, c’est ce qui m’avait fait comprendre que je n’étais pas fait pour aimer. Je n’avais encore jamais réussis a pleurer. Ou peut être une larme, une seule et unique larme. Je ne savais pas ce que cela était que de rester enfermé dans sa chambre a pleurer, je ne savais pas ce que c’était que de se rouler sous ses couettes avec un paquet de mouchoirs pour pleurer jusqu’à ce que le sommeil vous prenne. Je savais ce qu’était que la déprime mais, j’avais toujours un moyen pour pallier ma peine. Je passais des heures entières a m’entrainer, à faire de la musique, a tenter d‘écrire des partition, a vouloir devenir un musicien hors paire. Mon but ultime. Elle, elle était à part. Dans une autre sphère de mon monde. Elle n’était plus rien pour moi depuis cette fameuse histoire dans le parc, depuis son affreux mensonge, depuis qu’elle avait voulu le briser, depuis qu’elle lui avait menti. Et pourtant j’avais la sensation bizarre d’être incomplet quand je ne la voyait pas. Ne vous méprenez pas, je ne ressentais pas le manque de son absence si je ne la voyais pas, je n’avais pas le cœur qui battait plus vite quand elle m’embrassait, je n’avais pas cette sensation de bien-être rien qu’avec un regard. Non, je n’étais pas amoureux loin de là. Mais je m’étais attacher à elle comme une bouée de sauvetage jetée à la mer. Elle, elle n’avait eu juste qu’à appuyer ma tête sous l’eau pour me faire couler. Cette relation était vouée à l échec.

CHRISTINNA - « Si je m'excuse ça changera quelque chose ? On est bon pour rester un petit moment dans ce placard, ceux qui son dehors non pas l'air décidé à s'en aller, alors on ne va peut être pas rester dans le silence le plus total dans cinq mètres carré, parce qu'on risque carrément de devenir fou... »

Silence. Complet, obsédant. Voir ces lèvres remuer pour déverser un flot de paroles, mais que je n’entendais pas. J’étais comme enfermé dans un cercueil, six pieds sous terre, imperméable aux sons qui m’entoure. Ou plutôt j’aurais voulu. J’aurais t’en donné pour être sourd à cette instant : « Si je m’excuse ». Sa fierté était si grande que jamais elle ne l’aurait dis clairement. Jamais. Silence. Je ne voulais pas l’écouté . Je ne voulait plus la voir. Je ne voulait plus d’elle. C’était fini, les partie de sexe ensemble, les disputes interminables pour pouvoir briser quelques peu de leurs égo surdimensionné … Je ne voulais que le silence et sortir d’ici ! Le silence le plus absolu. « On risque carrément de devenir fou. » Une raison de plus pour ne pas lui répondre. Parce que l’indifférence est une règle de vie, parce que les problèmes des autres me sont indifférents. J’ai déjà bien assez à faire avec mes propres problèmes, avec ma propre rancune envers le monde entier. Pourquoi m’intéresser aux autres, à leur pathétique petite existence. Qu’est ce que j’en ai à foutre d’eux hein ? N’ai-je pas déjà assez à faire avec ma propre vie pour ne pas m’intéresser à celle des autres. Que ces idiots qui passent leur temps à se plaindre réfléchissent d’avantage, qu’ils regardent autour d’eux au lieu de ne voir que leurs petits malheurs. La vie elle même est une merde, elle vient à nous pour nous torturer, nous affrontons tous une dose de souffrance, plus ou moins supérieur a ce que nous pouvons supporter, elle ne sourit a aucun de nous, elle en donne plus a certains, en prend plus à d’autres, elle nous torture. Elle est cette pute qui nous nargue, qui nous tourne autour mais, jamais ne nous satisfait. Elle donne et reprend tout aussi vite. Elle nous laisse construire pour mieux tout démolir, elle nous laisse aimer pour mieux tout nous arracher. Elle nous torture, nous abat, nous arrache le cœur et joue avec nous, elle s’amuse de cette souffrance qu’elle nous inflige. Et, une fois que l’on a assez souffert, elle s’en va, nous laissant en tète a tète avec la mort. Alors pourquoi passer ce court laps de temps sur Terre à se soucier des problèmes des autres ? Nous avons tous tellement mieux a faire, mieux sur quoi nous concentrer que sur le coté pathétique de nos pitoyables vies. J’ai mieux à faire que m’intéresser à vos pitoyables petites existences. Devenir fou. Je t’en prie. Ce n’est que faire preuve de franchise et d’honnêteté que de se désintéresser d’autrui. Certains ne verront en moi qu’un être sans cœur, un être incapable de faire preuve de la moindre compassion pour le genre humain. Ceux là, je leur répondrais qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne savent pas. La compassion n’existe pas, elle n’est qu’une façade pour éviter d’affronter son propre mal être. Contempler le malheur d’autrui est tellement plus plaisant que de river son regard sur son propre malheur. Voir qu’autrui est bien plus malheureux qu’on peut l’être, c’est tellement rassurant, cela vous rappelle combien la vie n’est qu’une trainée qui frappe au hasard, cela vous rappelle que vous auriez pu tomber bien plus bas. Alors, vous tendez la main à autrui, a ce pauvre malheureux tout en vous sentant secrètement heureux d’aller mieux que lui. La compassion est une trahison, elle est le contraire de ce pour quoi elle se prétend. Se montrer compatissant envers autrui, c’est aimer le voir patauger dans son mal être, c’est aimer le voir y patauger, s’y morfondre, le voir s’y noyer pour se rappeler, avec plaisance que soit, on a la tète hors de l’eau. Je ne suis pas ce genre de mec, je suis d’avantage le genre de mec à appuyer sur la plaie pour la faire saigner d’avantage, a appuyer sur la tète de celui qui se noie. Parce que moi, je n’ai pas peur d’avouer que j’aime voir autrui se perdre dans son malheur, je n’ai pas peur d’avouer que j’aime me sentir au dessus des autres, j’aime les enfoncer, les torturer, je ne joue pas les hypocrites, je joue franc jeu quoi qu’il arrive. Et personne n’aime cela. Personne n’aime la franchise, quoi que chacun en dise. Tous préfèrent les hypocrites. Parce que l’on aime se faire plaindre. Contrairement a ce que chacun croit, je ne suis pas si mauvais, je suis juste un être de franchise, affichant clairement son égoïsme, ne faisant preuve d’aucun hypocrisisme.

CHRISTINNA - « Dit quelques chose... N'importe quoi, du pourquoi tu étais dans cet état tout à l'heure ? Ou alors même venge toi si tu ne veux pas parler avec moi. Je suis coincé avec toi dans un placard minuscule alors je ne suis pas tout à fait en position d'esquiver tes coups comme tes mots. Alors je sais pas, fait quelque chose, dis quelque chose.»

Je m’en foutais. Je ne voulais que mon bien. Mon paquet de Lucky Strike dans la poche de mon jean, j’en sortie une cigarette. Et la fumée âcre se frayait un chemin en moi alors que je respirais, les yeux mi-clos, mes doigts fins serrés autour de ce j’étais en train de fumer. Dans un soupir, exsangue, je rejetais le tout. Aucune chose ne me préoccuper, j’étais en dehors de la réalité.

CAMERON - « Hum. »

Pas un mot de plus, pas un mot de moins. Un seul mot pour qu’elle comprenne que la conversation sera limité. Dans un sens du moins.

CHRISTINNA - « Ok je vois, comme je préfère les reproches aux silences tu ne l'as joue silence... Bon puisque tu ne parles pas, je vais parler. Ça ne te gène pas ? Que je fasse la conversation toute seule ? Le silence me rend folle tu l'as deviner ? Surtout quand il y a quelqu'un dans la pièce. Je pourrais toujours écouter de la musique mais j'attendrais toujours une réponse et ça m'agacera. Au moins si je parle à moins que tu me coupe la parole tu ne peux pas me répondre, et donc je suis un peu moins sur les nerfs. Ce qui n'était pas plus mal pour moi comme pour toi, je peux être plutôt violente lorsque je fais une crise. Non pas que je sois claustrophobe, ou alors c'était toi qui me rend claustrophobe va savoir. Quoiqu'il en soit, vu que tu n'es pas décider à parler, je vais le faire. Je suis née il y a 24 ans, tu n'as pas besoin de savoir la date exacte tu t'arrangerais pour gâcher ce jour. Donc je suis née il y a 24 ans dans une famille très riche de la société New Yorkaise. Je n'ai jamais manqué de rien. Mais vie à toujours été des plus belles, enfant gâtée dès ma naissance j'étais vraiment comblée. Dès mon plus jeune âge j'ai commencé à traumatiser les autres, après tout je suis une garce et je crois que ce genre de comportement naisse avec nous et meurt avec nous, tu ne penses pas ? Les gens sont incapables de changer, non ? Moi la première. Donc je suis née garce, et j'adorais voir souffrir les gens, ça me montrait un peu plus ma puissance ma supériorité. J'avais tout, ils avaient déjà moins et je prenais un malin plaisir à leur en enlever un peu plus, juste histoire de rester en haut de la pyramide...»
Je me demandais si mon mal de crâne allait empirer, maintenant je sais que oui.

CAMERON - « Je me demandais si mon mal de crâne allait empirer, maintenant je sais que oui. »

Son regard se planta dans celui de sa camarade, pénétrant. Il ne cèderait jamais du terrain, pas avec elle, c'était impensable.

CAMERON - « Qu’est que tu attend. Que je te plains de ta vie merdique, que je t’applaudisse pour avoir toujours était une garce ? « Ce que l'on ne montre pas, n'existe pas. Tu devrais songer à arrêter de me dévoiler toutes tes faiblesses les unes après les autres... Je dis ça pour toi, Chris‘. »

___Ce que l'on ne montre pas, n'existe pas. Une phrase que j’aimais me répéter. Christinna devrait penser à l'appliquer car depuis le début de la conversation, elle était en train de me révéler son mal être. La vie devrait être un bal masqué où l'objectif serait de faire tomber son masque le dernier. Et se révéler avant la fin du bal, pourrait tellement avantager les autres. Mais pas besoin de pénétrer l'esprit de Chrsitinna par la télépathie, pour connaitre le fond de sa torture. Elle lui faisait presque pitié, ce n'était pas drôle de jouer avec une marionnette si facile à abattre. Malgré toutes les mauvaises pensées que j’avais eu à l'égard de Christinna, malgré le fait que je l'a trouve sotte et incapable, je lui avais donné un conseil. Pas pour me moquer d'elle, non, juste comme ça pour lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'elle était en train de devenir : une vulgaire petite gamine qui promène son cœur en bandoulière, ouvert à la vue de tous. Je ne voulais rien savoir d’elle.
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyVen 20 Nov - 19:44

  • Entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas. Entre Cameron et Christinna aussi il n'y a qu'un pas, et ce n'est pas pour cela qu'ils le franchissent. Deux êtres semblables, deux êtres terriblement différents. Deux êtres programmés pour se désirer, deux êtres crées pour se détester, pour s'entre-détruire. Ils pourraient continuer ainsi longtemps. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis, tout le monde connais bien la rengaine, même eux. Habituellement ils suivaient scrupuleusement cette règle, associé à un jeu pouvant ressembler à cap ou pas cap, leur relation faisait des étincelles. Étincelles de passion, de désir, de haine, de vengeance... Mais il n'y a pas d'étincelle sans feu, pas de feu sans bois, et depuis que Christinna avait mentit à Cameron il avait complètement cesser d'alimenter de foyer. Les quelques semaines où Cameron avait ignoré Christinna lui avait paru plus longue. Il fallait avouer qu'elle s'était habitué à la présence du jeune homme. Certes elle ne le supportait pas et il réussissait toujours à la mettre dans des états pas possible, mais justement elle vivait, elle ressentait. Sans lui la vie n'était qu'une suite d'heure, de manipulation stupide et sans but, de cruauté gratuite, de sexe sans passion, de fête sans joie. Elle pouvait se passer de lui, ce n'était qu'une question de volonté, et elle l'avait bien fait pendant 24 ans sans que ça lui manque. Seulement voilà, elle n'avait pas envie de s'en passer, et elle ferait tout pour ne pas le faire. Oui si elle avait mentit en premier lieu c'était pour l'éloigner d'elle. Mais elle serait être prudente, elle était de toute façon bien incapable de tomber amoureuse de quelqu'un. Elle avait un cœur de glace pour tout le monde, il resterait de glace devant Cameron. Elle ne l'aimait pas, elle ne l'aimerait jamais. Il ne l'aimait pas, peut être il ne l'aimerait jamais. De toute façon soyons honnête, lorsqu'ils sortent ensemble non exclusivement ça fait déjà un massacre, alors si en plus ils sont amoureux l'un de l'autre, sa deviendrait tout simplement une tuerie, on assisterait à la plus grande auto-destruction qu'on est jamais vu, ça reviendrait sans aucun doute à lâcher une bombe atomique sur les Etats-Unis, à moindre échelles bien sur.

  • M'excuser ? Qu'est ce que je ne serais pas capable de dire pour briser ce silence. Oui, je l'ai cherché, mais qu'est ce qu'il peut être rancunier. Dans ma vie, mentir n'est certainement pas la pire chose que j'ai du faire. Et puis dans l'histoire si j'avais dis la vérité ça aurait été encore pire quand on y pense. Je me serais retrouver enceinte jusqu'au coup, lui papa, moi maman, ça aurait été un massacre, et je dirais d'avance pauvre gosse. Alors, franchement il devrait plutôt me remercier de lui avoir mentit et de lui avoir fait une fausse peur plutôt qu'une vraie. D'accord j'aurais pu ne même pas lui faire de fausse peur. Mais il fallait bien que je me venge, et soyons clair sur un point je ne suis pas une sainte. Tout ça pour dire que je ne m'excuserais sans doute jamais, devant lui en tout cas, car dans ma vie je me suis déjà excuser. Auprès d'une porte que je cogne par exemple, ou des choses de ce genre... Vous ne m'avez sans doute pas imaginez comme ça, en focalisation interne je fais plus froide, plus coincer, et surtout plus mesurée, je dis moins de bêtise en focalisation interne, parce que je suis moins moi. Mais moi, je suis plutôt complexe, et surtout presque schizophrène sans aucun doute. Pas schizophrène dans le sens grave du terme, disons seulement que je donne une apparence de moi bien différente de ce que je peux être. En focalisation interne je vous donne mon apparence, avec un peu de mon intérieur sinon vous seriez larguer, car ce n'est pas mon genre de laisser passer quoique ce soit à travers mon apparence. En réalité, je suis sans cesse en ébullition, mes pensées se bouscule, veulent sortir, je les en empêche. Tout de suite vous me trouvez plus normal. Disons seulement que ma force régulatrice est plus développer que chez beaucoup et qu'avec les années j'ai appris à me maîtriser. Dans un sens on pourrait me comparer à Madame de Merteuil, sauf que contrairement à elle, je ne perdrais pas pour la simple et bonne raison que les temps on changer et que ce que je fais n'a rien de choquant pour la société, ou du moins le plus choquant la société le connait déjà. Et puis si je ne m'abuse Merteuil était assez faible pour tomber amoureuse de son Valmont. Soyons clair, son Valmont ne sera pas mon Valmont, premièrement il le dépassera sans doute comme j'ai dépassé Merteuil, deuxièmement je ne tomberais jamais amoureuse de lui, troisièmement je ne m'arrangerais jamais pour le faire assassiner, ces temps là son révolu et je n'ai aucune pulsion meurtrière. Honnêtement vous savez maintenant tout ce qu'il y a à savoir. Je vous laisse en focalisation interne, je m'y sens plus dans mon élément.

    CAMERON - « Hum. »

  • Soyons honnête il avait déjà été plus loquace qu'aujourd'hui. Lorsqu'elle le vue sortir sa cigarette elle ne dit rien. La cigarette ne l'avait jamais déranger, et elle appréciait même l'odeur du tabat, ce n'est pas pour autant qu'elle fumait, elle ne supporterait pas d'avoir le bout des doigts et les dents jaunies par la clope. Ton en déblatant un bon nombre de bêtise elle le regardait fumer. Elle ne put s'empêcher de penser que fumer dans un placard clos n'était pas la meilleur idée qu'il avait eu. Si la fumer ne la dérangeait pas, elle allait finir par pollué sérieusement l'air, et ce n'était pas par les petites aérations que la porte fournissaient que l'air allait se renouvelé. Et Christinna n'avait aucune envie de mourir asphyxier dans un placard avec Cameron. Dans l'histoire c'était surtout Cameron qui la gênait, et asphyxier aussi. Car en soi le mot mort ne lui avait jamais fait peur.

    CAMERON - « Je me demandais si mon mal de crâne allait empirer, maintenant je sais que oui. »

  • Nous voyons ici un remarquable exemple de la répartie masculine. Oui il était du genre à répondre du tac au tac sans réfléchir pour dire des choses du genre « j'allais bien avant que tu viennes vers moi... » Enfin vous voyez, il était ceux capable de sortir les phrases qui nous font plus lever les yeux au ciel, sans même nous énervé. Si vous vous énervé pour de tel phrase, alors votre cas est grave. Si vous ne sortez que ce genre de phrase pour faire taire les gens, votre cas est tout aussi grave et vous avez à vous inquiéter de votre répartie. Habituellement Cameron était plus doué, sinon pourquoi penseriez vous que Christinna l'avait fréquenté pendant si longtemps ? Parce qu'elle aimait autant les joutes verbales avec lui, que les parties de jambe en l'air, avec certes une petite préférence pour les parties de jambes en l'air. L'homme dans toutes les situations reste terriblement humain.

  • Sentant de plus en plus l'odeur de la cigarette, elle la saisit des mains de Cameron alors qu'elle n'était fumer qu'à demi, et la porta à ces lèvres d'un geste rapide et gracieux soutenant le regard de Cameron. Elle captura la fumée dans sa bouche avant de descendre sa main et de briser la cigarette avec ces doigts sous le regard furibond de Cameron. Elle était d'ailleurs étonné qu'il n'est pas réagit plutôt. Alors qu'il avait fait un pas vers elle, (il n'y avait pas la possibilité de faire plus) elle le repoussa contre le mur et s'approcha de lui, ramenant son visage quelques centimètres du sien pour lui souffler la fumée qu'elle avait réussit à garder dans sa bouche. Sans s'éloigner de lui elle sourit, le regard brillant de malice avant de dire.

    CHRISTINNA - « Tu fumes ou tu veux... Tu te tue si tu veux, j'ai même envie de dire tu me tues si tu veux, mais tu ne nous asphyxie pas en fumant dans un placard. Avoue que toi non plus tu ne voudrais pas mourir en ma compagnie... »

  • Elle sourit, sa voie avait ce ton blasé et je m'en foutiste, elle était remarquablement calme pour une fille qui est coincé dans un placard avec son ex amant qu'elle déteste.
    CAMERON - « Qu’est que tu attend. Que je te plains de ta vie merdique, que je t’applaudisse pour avoir toujours était une garce ? « Ce que l'on ne montre pas, n'existe pas. Tu devrais songer à arrêter de me dévoiler toutes tes faiblesses les unes après les autres... Je dis ça pour toi, Chris‘. »

    CHRISTINNA - « Il est mignon... Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Je crois être celle qui applique la plus la règle de tournez sept fois la langue dans la bouche avant de parler. Je sais ce que je dis, et je sais que tu ne pourras pas t'en servir contre moi. J'aurais pu te raconter l'histoire d'un éléphant rose qui voulait barboter avec les canards dans la mare. Ça t'aurait même peut être encore plus énervé, quoique. Mais j'ai juger ma vie plus passionnante. Tu n'as pas à me plaindre, je ne me plains jamais de ma vie merdique, m'applaudir je suis à peut près sur que ce n'est pas dans tes capacités. Et mes faiblesses sincèrement tu es bien loin de les connaître et même de les soupçonner. Mais c'est gentil d'avoir penser à moi... Je t'en serais éternellement reconnaissante. »

  • Elle s'écarta de lui sachant pertinemment que ce n'était pas très judicieux de rester aussi près de lui. Elle le connaissait, elle se connaissait surtout, et elle savait voir qu'entre eux si la haine avait l'air d'avoir ruiner leur relation, le désir était encore intacte. Seulement en se reculant son coude heurta la clef toujours mise dans la serrure, et celle ci tomba par terre, glissant sous la porte. Pourquoi avoir fait des clefs si fine ? Une clef n'est pas sensée passer sous la porte. Et pourquoi se cagibi était si petit ? Comment allait-il bien pouvoir récupéré la clef ? Christinna essaya de se baisser pour rattraper la clef, mais Cameron la bloquait.

    CHRISTINNA - «  Ça te dit de te décaler histoire que je puisse essayer de récupérer la clef ? Je n'ai pas envie de rester coincer toute ma vie avec toi, ça serait ennuyant vu comme tu es bavard. Si encore il y avait de la lumière... Là on se croirait au enfer. »

  • Oui, pour les Grecs et les Romains les enfers étaient un pays ou les morts ne pouvaient jamais voir la lumière du jour. Ils n'étaient pas forcément coincer dans un monde aussi minuscule qu'un placard à balais, mais ils ne voyaient pas la lumière du jour, et les grands héros côtoyaient les plus grand meurtrier. Même si soyons claire Christinna ne se comparait pas à un héros grec, et elle ne comparait pas Cameron à un grand meurtrier. En même temps si elle l'avait fait les comparaisons auraient été dur à expliquer... Elle essaya de récupérer la clef, mais même ses doigts fins n'arrivait pas à mettre la main dessus, et sans faire exprès elle poussa même un peu plus la clef si bien qu'elle était à présent sans doute plus facilement récupérable de l'extérieur que de l'intérieur, du moins si quelqu'un voyait la clef.... Christinna se releva et se retourna vers Cameron avec un grand sourire.

    CHRISTINNA - « Hum... Tu veux rire ? Il se pourrait bien que la clef est malencontreusement glisser encore plus sous la porte, et je n'arrive plus du tout à la rattraper... » « Donc on est coincé la dedans... Mais voyons le bon coté des choses, si on en sort tous les deux vivants on pourra presque dire qu'on est réconcilier... »

  • Bon dieu, maintenant c'était sans doute à son tour d'avoir l'air d'avoir fumer de la drogue. Eux deux réconcilier ? Et surtout depuis quand ce mot faisait partit de son vocabulaire ? Elle commença à appuyer sur la poignée comme si ça pouvait l'ouvrir. Tout bien réfléchit elle en avait ras le bol de cette situation, il n'était qu'un mauvais type rancunier... Elle voulait sortir d'ici maintenant et ne pas rester une minute de plus avec lui, il était clair qu'il n'était pas décider à lui pardonner quoique ce soit, et pas décider à parler...

    CHRISTINNA - « Tu sais quoi ? Tu m'énerves, D'accord c'était pas fin de mentir la dessus... Tu devrais me connaître à force... Je rend coup pour coup... Et puis merde... J'ai pas a m'excuser... Tu t'excuse pas quand tu cherches à me blesser et je n'en fais pas tout un plat... Alors monsieur je me la joue pire qu'une fille et je fais mon rancunier... Tu ne vas pas me faire croire que tu ne savais pas que j'étais une garce et que tu es tombé des nues... Mais je te l'accorde, je n'aurais pas du te faire croire que j'étais enceinte... »

  • Je crois que c'est les meilleurs excuse qu'elle n'ait jamais faite, et à mon avis elle n'est pas prêt de recommencer.
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 22 Nov - 1:08

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« Toi & moi, une histoire »


Ce sourire enjôleur qu'esquissaient ses lèvres réveillait en moi l'envie pressante de la défigurer de mes mains. L'animal qui se terrait en moi souhaitait ardemment voir ce sourire arrogant disparaitre de son visage à mesure que les coups pleuvraient, semblables à des caresses brutales qui laisseraient leurs traces indélébiles sur son visage d'ange. La force de mon amour pour elle était égal à la haine que je nourrissais à son égard. Je la haïssais tout autant que je l'aimais ; d'un amour non romantique, c'était certain, mais d'un amour pareil à celui qu'on pouvait porter à une drogue. C'était un attachement puissant qui me liait à elle ; un attachement tel que j'aurais beau eu faire tout pour l'éloigner de moi, je serais revenu vers elle sans même en avoir totalement conscience. Bon nombre d'élèves à Parcel Bomb ne pouvaient comprendre cette distinction qu'il y avait entre de l'amour pur et notre amour mutuel ; ils nous voyaient généralement comme un véritable couple ; libertin et volage, mais un couple tout de même puisque nous finissions toujours par nous retrouver. Je me souviens encore de la première nuit à laquelle nous nous étions adonnés aux plaisirs du corps. Pensant, que ce désir passerait après cette nuit. Mais je pensais mal, même après cette nuit ou notre corps ne fût qu’un, mon désir pour elle était encore présent. Et nuit après nuit, on avait recommencer. Devenant très vite des amants fixes. Je ressentais encore la délicieuse douleur que m'avaient provoqué ses ongles qui s'enfonçaient avec une violence non retenue dans le creux de mes reins. Chacun de ses mouvements me rappelait la sensualité de cette danse à laquelle nous nous étions adonnés durant une nuit entière réservée au pur plaisir charnel, sans promesses, sans lendemain. Chaque nuit.

CHRISTINNA - « Tu fumes ou tu veux... Tu te tue si tu veux, j'ai même envie de dire tu me tues si tu veux, mais tu ne nous asphyxie pas en fumant dans un placard. Avoue que toi non plus tu ne voudrais pas mourir en ma compagnie... »

Je me retins de lui fondre dessus, tentant d’apaiser la fureur qui avait gagné mon esprit, je ne pouvais plus réfléchir, agir était hors de mon atteinte, lui donner encore une seconde source de malin plaisir me muselait à mon mur. Je détournais la tête dégoûtée pour la fixer intensément et ce qu’elle pouvait prendre pour du plaisir à la pousser hors de ses limites n’était que le fruit d’une haine qui fondait lentement pour se rependre dans l’ensemble de mon corps tendu. Respirer, expirer, dictait mon esprit contracté, il fallait que le calme règne dans mes veines Et j'avais envie de la traiter de salope ; mais tout mon être m'en interdisait. C'était étrange cette torpeur dans laquelle je me trouvais. D'habitude, cet affront ce serait payé dans la seconde ; n'importe quelle autre fille n'aurait sans doute pas survécu socialement à ma colère ; je m'en serais pris à elle dès le petit matin. Seulement ; elle, elle n'était pas pareille ; elle était si différente. Je pourrais supporter n'importe lequel de ses affronts, n'importe quelle méchanceté venant d'elle ne serait pas rendue au centuple comme pour tous les autres ; elle avec quelque chose de spécial, d'unique, qui me faisait la désirer et la haïr en même temps. Elle avait approcher son visage du mien et elle se glissa vers moi, laissant son souffle brûlant laissant échapper la fumée de la cigarette venir effleurer ma bouche avec sensualité. Je ravalais ma rage. Elle me quitta, se déplaçant d'à peine quelques pas. Je le regardais faire mine de s'intéresser à autre chose et je m'approchais avec agilité, me glissant derrière elle. Mes mains vinrent chercher refuge au creux de ses hanches et je les laissais s'y perdre quelques instants, assez pour la déstabiliser. Puis, avec une violence retenue, je la forçais à me faire face. Mon index vint effleurer sa joue, puis vint s'aventurer sur le haut de sa poitrine tandis que mon souffle réchauffait ses lèvres tant nos visages étaient proches. J'ancrais mes iris dans les siens et la repoussais vivement vers le mur quelques centimètre plus loin. Ses yeux trahirent sa surprise quand je la coinçais, prenant appuis sur le mur de mes deux bras, encerclant son frêle corps. La provoque avait laissé place, quelques secondes à peine, à la surprise d'un tel comportement de ma part. Seulement cela avait été si léger, que je n'aurais pu m'en rendre compte si je n'avais pas été aussi proche de son délicieux visage. Mes lèvres s'aventurèrent sur la chair tendue de son cou, l'effleurant de simples caresses avant de la mordiller légèrement, avec une douceur qui devait sans doute lui être encore inconnue de ma part. Mes mains avaient prit place dans le bas de son dos, la forçant à se serrer un peu plus contre mon corps. Un ricanement quasi imperceptible s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je relâchais soudainement mon emprise, me détournant nonchalamment de ma proie ; enfonçant mes mains caressantes dans le fond de mes poches. Comme si d’un coup, elle n’était plus grand-chose à mes yeux.

CHRISTINNA - « Il est mignon... Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Je crois être celle qui applique la plus la règle de tournez sept fois la langue dans la bouche avant de parler. Je sais ce que je dis, et je sais que tu ne pourras pas t'en servir contre moi. J'aurais pu te raconter l'histoire d'un éléphant rose qui voulait barboter avec les canards dans la mare. Ça t'aurait même peut être encore plus énervé, quoique. Mais j'ai juger ma vie plus passionnante. Tu n'as pas à me plaindre, je ne me plains jamais de ma vie merdique, m'applaudir je suis à peut près sur que ce n'est pas dans tes capacités. Et mes faiblesses sincèrement tu es bien loin de les connaître et même de les soupçonner. Mais c'est gentil d'avoir penser à moi... Je t'en serais éternellement reconnaissante. »

Ses paroles vicieusement venimeuses m'atteignaient malgré moi. Je me doutais que tout ceci n'était qu'une stratégie pour encore une fois me pousser à tester mes propres limites. Elle voulait jouer, ses iris brillantes qui me fixaient me le disaient clairement. Elle voulait savoir jusqu'où je pourrais aller si je savais ranger ma fierté de côté.

CHRISTINNA - « Ça te dit de te décaler histoire que je puisse essayer de récupérer la clef ? Je n'ai pas envie de rester coincer toute ma vie avec toi, ça serait ennuyant vu comme tu es bavard. Si encore il y avait de la lumière... Là on se croirait au enfer. »

La provocation était chez elle comme une deuxième nature ; désormais cela ne me surprenait plus. Elle savait jouer de ses atours pour mettre quiconque à ses pieds. Seulement je n'étais pas n'importe qui ; et cela elle le savais mieux que quiconque. Je n'étais pas de ceux qui se laissent attraper sans résistance, tout comme elle. Là était la raison pour laquelle nous nous attirions autant ; rien n'était facile, ni même gagné d'avance ; il fallait redoubler d'ingéniosité pour arriver à saisir, même ne serait-ce qu'un court instant, l'intérêt de l'autre. Ce jeu était des plus excitant, et je ne l'aurais laissé pour rien au monde, soyez en certains. Même après son mensonge au parc.

Silence. Je la laissais dans la solitude, aucun son ne sortira de ma bouche car je savais que seule cela pouvait la détruire, pouvait la faire souffrir. Lui faire une crise d’angoisse comme dans le parc, la regardant s’étouffer avec un grand sourire. J’aimais nos rencontre pour nos jeu, pour essayer d’attirer l’autre telle une luciole en quête de lumière, se brisant contre la chaleur du verre et se brûlant grièvement les ailes, tout cela pour délecter pendant quelques instants l’exquis élixir du bonheur, du désir brûlant, ravageant tout sur son passage sans prendre gré des autres. Pour enfin détruire l’autre. Au plus grand bonheur.

Elle était accroupis par terre à mes pied. Quelle délicieuse image! Où est mon appareil photo? Je me décala, histoire de la laisser un peu plus longtemps dans cette position pour avoir cette image graver à jamais dans mon esprit. Je me recentra sur la pièce. Elle tentait désespérément de récupérer la clé sous la porte. Cela m’exaspéra considérablement. Je cacha mon visage entre mes mains pour éviter que mes yeux ne jetassent d’éclairs. Quelle sotte !

CHRISTINNA - « Hum... Tu veux rire ? Il se pourrait bien que la clef est malencontreusement glisser encore plus sous la porte, et je n'arrive plus du tout à la rattraper... » « Donc on est coincé la dedans... Mais voyons le bon coté des choses, si on en sort tous les deux vivants on pourra presque dire qu'on est réconcilier... »

Je levais directement la tête ! La garce ! Elle m’avait enfermé dans ce petit réduit obscur ! Aucun doute, elle avait surement fait sa exprès ! Je poussais alors un léger soupir las. Je la haïssais, elle me haïssait alors, qu’est ce que nous faisions la ? Pourquoi avoir attendu si longtemps dans ce placard, depuis un bon moment il n’y avait plus personne dans les parages. Pourquoi nous adresser la parole, pourquoi nous parler ? Elle aurait pu passer son chemin, ne pas venir me voir. A croire que nous étions tous les deux maso. Quoi que, c’était à n’en pas douter. J’aimais sentir mon cœur taper a tout rompre la, tout au fond de mon être, j’aimais sentir mon sang bouillir à son contact. J’aimais sentir mes dents se crisper à l’entente de ses propos. J’aimais sentir la colère me déchirer les entrailles. J’aimais cette sensation, cette situation dans laquelle je devais me débattre pour ne pas perdre la face, pour ne pas la laisser avoir le dessus sur moi. Pour ne pas la laisser entrevoir combien ses paroles me faisaient du mal. Encore aujourd’hui. Je me sentais vivant quand j’étais avec elle. Comme si la haine me donnait une nouvelle force, comme si j’avais besoin d’elle pour continuer à avancer, aujourd’hui encore. Et je la détestais d’avantage pour cela. Et encore plus depuis que nous étions enfermer dans ce placard par sa faute ! Sombre petite idiote qui se pensait trop bien pour moi.

CHRISTINNA - « Tu sais quoi ? Tu m'énerves, D'accord c'était pas fin de mentir la dessus... Tu devrais me connaître à force... Je rend coup pour coup... Et puis merde... J'ai pas a m'excuser... Tu t'excuse pas quand tu cherches à me blesser et je n'en fais pas tout un plat... Alors monsieur je me la joue pire qu'une fille et je fais mon rancunier... Tu ne vas pas me faire croire que tu ne savais pas que j'étais une garce et que tu es tombé des nues... Mais je te l'accorde, je n'aurais pas du te faire croire que j'étais enceinte... »

J’étais proche d’elle. Beaucoup trop proche, surtout depuis que j’avais un pas de plus vers sa direction. Au lieu de la repousser, de parler, de m’en aller, mes lèvres retrouva le chemin de ses lèvres. Une brève seconde, juste assez pour en savourer la saveur, de goûter à ce miel vaporeux et trop peu effleuré. Cela faisait si longtemps je ne les avais plus embrasser, depuis cette nuit au parc, insidieuse sentence, qui avait prédit la danse de leur jeu sous l’interdiction d’une nuit unique qui les aurait fatalement éloignés. Je fit ainsi mine de réfléchir une seconde, un instant.

CAMERON - « Tes lèvres n’ont pas un goût différent. »

Finalement j’avais parler. Et tandis que l’une de mes mains paraissait l’enlacer, venant simplement s'insinuer dans sa chevelure, dérivant jusqu’à sa nuque, dégageant sa gorge sous un effleurement, mes lèvres venais s’égarer sur cette peau offerte, ma langue glissant entre ces dernières, affleurant à peine le sel sucré de sa chair, le lait argenté de sa peau de nacre.

CAMERON « Tout comme la saveur de ta peau, pas moins délicieuse qu‘une autre. » assénais-je sans détour, avec une provocation non dissimulée dans l'intonation tout en esquissant un nouveau baiser.

CAMERON - « Et en plus d’être idiote, tu es paranoïaque ma pauvre fille. Je ne sais vraiment pas ce que j’ai foutu avec toi pendant tous ces longs mois. Ni ton mensonge ni rien ne m’a éloigner de toi. Tu n’es rien pour moi. Tu n’es plus rien. Des filles dans son genre. Il y en a à la pelle, des demoiselles aux allures intrigantes et à la séduction facile. Mais lorsque l'on cherchait à creuser un peu derrière cette façade, il n'y avait plus rien d'intéressant, plus rien. Même pas de mystère subtil, de joie incontrôlée, de folie excitante, de faux sous-entendus. Tu n’es qu'une beauté de journal, une fille plaquée sur les idées des autres, banale et tellement ennuyante. Ordinaire, inintéressante ... Tu n’étais qu’une cible. Tu n’étais là que pour satisfaire de mes besoins. Bonnes à baiser, idiotes, ne posant pas de questions... »

Mensonges éhontés il était vrai, mais elle n'était pas en position de savoir si je pensais réellement ce que je disais ou non. Un sourire narquois vint déformer mon visage d'éphèbe tandis que je me délectais du spectacle qui s'offrait alors à moi.

Une lueur enfantine dans les yeux. Ces petits jeux pervers m'amusaient réellement, j'y prenais un plaisir malsain. Elle se rendrait compte bien assez tôt qu'il n'était pas prudent pour elle de chercher à jouer avec un fou ; les fous gagnent toujours, ils n'ont pas conscience de ce qui les entoure ; ou, comme moi, il s'en fichent royalement.
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 22 Nov - 20:52

    Danse, court, vole jolie insouciante, tu as pour toi la beauté, l'intelligence, et la richesse. Cheveux lâches et sauvage, yeux vert noisette, teint laiteux et nacré, lèvres douce et sucrée, tu n'as besoin de rien d'autre, tu les as déjà tous à tes pieds. Esprit subtil, et lucide aucun ne te marchera sur les pieds. Compte en banque bien garnis et tous ils te respecterons. La beauté, l'intelligence et l'argent trois élément indissociable du pouvoir, et tu les as. Oui, en beaucoup d'autre circonstance tu aurais pu danser, courir et voler insouciante. Tu as la grâce et la sensualité. Tu es née ange devenue démon. Un ange démoniaque voilà tout ce qu'il reste de toi. Adieu les danses, les courses insouciante, d'ailleurs les as tu connus ? Ils sont tous à tes pieds met ça ne te suffit pas, il te faut le seul qui te montre qu'il ne l'est pas. Tu as joué, tu as perdu, tu as joué, tu as gagné. C'est le hasard qui te conduit, ou plutôt la ruse, mais sur se point là, il t'égale, il est le seul.

    Il était une fois dans la merveilleuse ville de Prague, une charmante princesse New Yorkaise. Triste et seule en haut de sa grande tour, elle s'était forgée un caractère d'acier, une apparence de glace qui n'enlevait rien à sa beauté terrible. Manipulatrice, trompeuse, menteuse, ses vingt quatre années de solitude l'avait fait devenir le reflet du vice à elle seule. Un ange déchu et démoniaque, une princesse de cruauté, une reine des glaces. Descendu de part son courage du haut donjon, elle était tombé sur le plus beau prince qu'elle n'aurait jamais pu rencontré. Les traits fins et marqué, les cheveux bruns sauvages, un regard enflammé, un fou inconscient qui était son reflet de cruauté, de vice. Si différent, et si semblable, ils étaient fait pour s'aimer, fait pour se détesté. Ils s'entredéchiraient, ils se désiraient plus que tout. Coup bas, poignard acéré, mots destructeur tout était permis, pas de règle, juste de mot qui dictaient toute leur conduite ; haine et désir. Amour ? Un mot qu'aucun des deux ne connait, aucun des deux ne voudra jamais en entendre parler.

    Chacun des deux avaient ses armes préférées, la princesse maniait à merveille la provocation et le langage, le prince savait lui faire perdre ses sens, la faire voler, la faire retomber. A mesure que la princesse tombait de haut, les lames qu'elle plantait s'enfonçait plus profondément dans le cœur du prince. Relation destructrice et nécessaire, ils revenaient inlassablement l'un vers l'autre, tel deux âmes sœur, deux âmes en peine à la recherche du meilleur jouet. La princesse essayait d'éteindre les incendies, soufflait la fumer destructrice au visage de son amant, elle l'énervait de part son aplomb, mais il retournait la partie en sa faveur. De ses mains aussi viril qu'habile il tenait la taille de la princesse, la retournait et la coinçait contre le mur, elle était prise au piège, incapable de lui résister. Ses caresses, ses baiser tout le faisait frissonner. Un instant elle était la jolie insouciante, elle oubliait sa haine, un instant elle oubliait ses armes, elle s'oubliait dans ses bras, elle volait, et la chute était toujours dur. Il s'éloigna, un sourire satisfait et narquois aux lèvres, elle fermait ses yeux un instant pour reprendre sa contenance, la haine était revenue, elle avait de nouveau ses armes en main, elle n'avait rien perdu. Plus jamais elle n'éteindra le feu, elle était feu, elle était glace, elle le battrait, et elle l'aurait, elle le savait, elle l'espérait. Ses yeux brillaient de haine, elle le savait, il le voyait. Ils savaient appuyé là ou ça faisait mal, la ou ils ne pourraient pas se protéger. Ils étaient dur l'un envers l'autre, ce n'était que comme ça qu'ils pouvaient vivre, en détruisant l'autre sans jamais vraiment l'anéantir. La princesse, et le prince, deux anges du mal plus cruelle et malfaisant l'un que l'autre.

    Elle faisait danser ses mots, ses émotions respiraient à travers on regard. On la savait passionné, destructrice elle était encore pire que ça. Intérieurement elle tremblait de rage, elle s'en voulait à elle même, d'être si vulnérable en sa compagnie, à lui de jouer ce salaud qui savait si bien la faire plier, à cette maudite clé qu'elle n'arrivait pas à récupérer. Non parce que franchement elle voulait sortir de ce cagibi. Ça lui rappelait trop sa tour, sa tour de solitude ou tout l'atteignait si durement. Devant lui elle redeviendrait invulnérable. Alors qu'elle était accroupi en train d'essayer d'attraper la clé, elle eu une idée de génie. Ce n'était certainement pas en sortant du placard qu'elle allait pouvoir se venger, qu'elle allait pouvoir lui faire mal. Non il fallait qu'ils restent là, c'était son seul moyen de tenir revanche. Après tout si ce cagibi lui faisait penser à sa tour, c'est qu'elle était en territoire connu, en territoire conquis depuis longtemps, et c'est ici qu'elle le ferait donc plier, ici qu'elle deviendrait invulnérable. D'un geste trop rapide elle poussa la clé au lieu de la tirer vers elle. Maintenant la clé était inatteignable, ce n'était même plus la peine de vouloir sortir... Elle se releva avec un sourire stupide, comme si elle s'en voulait et qu'elle venait de faire une bourde. Elle voyait bien que le prince se doutait qu'elle avait fait exprès, mais qu'il s'en doute elle s'en foutait, ils étaient enfermé dans son donjon, et la princesse se faisait la promesse de remporter la bataille. Machiavélique la princesse...

    Elle ne le sentit pas venir, elle n'avait pas du tout prévu ça dans son plan. La princesse c'était préparé à combattre la solitude, l'inactivité et le manque de conversation de son prince. Pas un seul moment elle avait pensé qu'il pourrait revenir à la charge, revenir l'embrasser. Si elle n'avait pas décider d'être invulnérable fasse à lui, elle aurait sans doute capturer les lèvres du prince avec plus de conviction et plus de passion. Mais elle serait dorénavant invulnérable fasse à lui, et elle l'avait laissé l'embrasser passivement. Ses mots l'étonnèrent aussi, ce n'était pas son genre les gentillesses, les remarques mignonnes qu'elle aurait pu entendre si elle avait été plus angélique, s'il avait été un prince digne de ce nom.

    CAMERON - « Tes lèvres n’ont pas un goût différent. »

    Elle restait toujours immobile alors qu'il passait sa main dans ses cheveux et qui lui embrassait délicatement la nuque lui arrachant malgré elle un frisson. Elle ne bougerait pas, elle ne lui répondrait pas, elle ne l'ignorerait sans doute pas non plus, car elle s'attendait à une chute, elle savait qu'il couperait bientôt la corde de son parachute, elle s'attendait à tomber. Il était trop mielleux pour être honnête, elle en était persuadé, et pourtant elle voulait croire l'inverse.

    CAMERON « Tout comme la saveur de ta peau, pas moins délicieuse qu‘une autre. »

    La réponse du prince ne se fit pas attendre, il était aussi vicieux qu'elle pouvait être machiavélique, elle s'y attendait et pourtant la chute serait tout de même douloureuse. La seule chose qu'elle avait à faire c'était de cacher sa douleur, de feindre la force. Mais elle était dans son donjon, là ou elle avait toujours feint la force, elle pourrait bien la feindre encore, il n'y verrait que du faux, elle se le promettait. La princesse deviendrait comédienne. La princesse serait invincible, et le prince deviendra son valet, oui un jour les rapports de force seront complètement inverser...

    CAMERON - « Et en plus d’être idiote, tu es paranoïaque ma pauvre fille. Je ne sais vraiment pas ce que j’ai foutu avec toi pendant tous ces longs mois. Ni ton mensonge ni rien ne m’a éloigner de toi. Tu n’es rien pour moi. Tu n’es plus rien. Des filles dans son genre. Il y en a à la pelle, des demoiselles aux allures intrigantes et à la séduction facile. Mais lorsque l'on cherchait à creuser un peu derrière cette façade, il n'y avait plus rien d'intéressant, plus rien. Même pas de mystère subtil, de joie incontrôlée, de folie excitante, de faux sous-entendus. Tu n’es qu'une beauté de journal, une fille plaquée sur les idées des autres, banale et tellement ennuyante. Ordinaire, inintéressante ... Tu n’étais qu’une cible. Tu n’étais là que pour satisfaire de mes besoins. Bonnes à baiser, idiotes, ne posant pas de questions... »

    Elle déglutit. Oui, le prince était vicieux, mais il avait tord, elle n'était pas idiote, elle n'était pas simple à séduire, elle n'était pas inintéressante, elle ne manquait pas de mystère subtil, de joie incontrôlée, de folie excitante, de faux sous-entendus, elle n'était pas banale ni ennuyante, elle n'était pas ordinaire, elle n'était pas une cible. Non elle n'était pas celle qu'il décrivait, elle le savait, elle n'avait jamais été comme ça. Elle était complexe, incompréhensible, difficile à cerner, mystérieuse, glaciale, passionnée, imprévisible, excitante, subtile, et réfléchit. Il bluffait, il voulait juste lui faire mal, et malgré qu'elle se répétait incessamment qu'il bluffait, il lui avait fait mal, comme toujours. Mais elle se relèverait plus vite que prévu, elle allait l'épingler. Elle planta son regard dur et froid dans celui du prince et cita Musset.

    CHRISTINNA - « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels... Tu mens. »

    La princesse n'était pas sur de ce qu'elle avançait, après tout il était capable de vraiment penser ce qu'elle avait dit, mais elle espérait et se persuadait qu'il mentait. Le tu mens avait claqué sec d'une voix assurer, et la citation de Musset était venue accompagner et argumenter son accusation. Oui, le prince n'était rien d'autre qu'un homme, un homme comme les autres qui n'avait rien de spécial.

    CHRISTINNA - « Parce que toi tu te crois spécial à mes yeux ? Parce que je frissonne sous tes baisers tu penses que je t'appartiens et que je ne peux pas te résister. Mais je simulerais que tu ne t'en rendrais pas compte. Et puis combien d'autre comme toi mon fait frissonner par la douceur de leur lèvres sur ma peau ? Tu te crois unique, indispensable, et pourtant tu te sens obligés de me briser avant que je ne le fasse. Si un jour tu penses avec certitude être mon unique, c'est que je serais devenue ton éternel et que tu seras foutu. »

    Elle ne perdrait plus sa contenance fasse à lui, elle parlait calmement sincèrement, car pour une fois elle était sincère, elle ne mentait pas, elle exagérait peut être les choses mais dans le fond elle avait raison, elle en était persuadée. Elle savait aussi que vue l'angle que prenait leur relation, la princesse ne pourrait vaincre le prince, et que le prince ne pourrait vaincre la princesse. Ils se perdraient mutuellement, ils se détruiraient réciproquement, il n'y aura pas de vainqueur, pas de perdant, seulement deux anges déchus et démoniaque, deux âmes détruites, deux cœurs saignant.

    Si mon conte de fée racontait l'histoire d'un prince et d'une princesse, vous ne trouverez sans doute jamais la phrase « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant », car si vous la trouvez c'est que vous avez changer d'histoire et qu'on ne parle plus de la reine des glaces et de son prince de feu. Car ces deux là ne sont pas fait pour le bonheur, le bonheur les tuent et les ennuies, la douleur les fait vivre, c'est dans le mal qu'ils se sentent vivre, ils sont des être détruit, qui ne vivent que dans la destruction. Elle est la reine des glaces, sa princesse démoniaque, il est le roi des fous, son prince de feu.
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Cameron L. Scott

Cameron L. Scott


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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyVen 27 Nov - 21:57

Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] 253595kuilui Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] 00-JH2
"Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?''
Bouddha


CHRISTINNA - « Parce que toi tu te crois spécial à mes yeux ? Parce que je frissonne sous tes baisers tu penses que je t'appartiens et que je ne peux pas te résister. Mais je simulerais que tu ne t'en rendrais pas compte. Et puis combien d'autre comme toi mon fait frissonner par la douceur de leur lèvres sur ma peau ? Tu te crois unique, indispensable, et pourtant tu te sens obligés de me briser avant que je ne le fasse. Si un jour tu penses avec certitude être mon unique, c'est que je serais devenue ton éternel et que tu seras foutu. »

Son sourire charmeur et dévorant persistait, bien qu'intérieurement l'arrogance de la belle faisait monter en lui un élan venimeux ressemblant fortement à une colère froide. Leurs deux personnalités n'étant que trop explosives, il était à prévoir qu'un jour où l'autre Cameron ne s'en lasse ; bien sûr qu'il aimait les joutes verbales et physiques, les confrontations et les combats au corps à corps, mais l’humiliation était une chose qu'il ne pouvait supporter et qu'il faisait impérativement payer. Le sombre jeune homme aux mœurs perverses et agressives n'agissait jamais autrement que comme un prince ; avec caprice, il fauchait tous ceux qui sur sa route, lui déplaisait fortement. Et Christinna avait beau avoir pour une silhouette parfaite, Cameron ne la laisserait jamais gagner à leur jeu, car il y mettrait un terme en brandissant fièrement son orgueil et sa vanité ; il ne désirait guère être un jouet entre les mains de la douce, car il se considérait comme ultime marionnettiste, et personne d'autre. Ainsi, il avait vu dans le discours de la jeune demoiselle un affront dont la colère coulait encore dans ses veines ; il était spécial ; elle paierait pour son comportement qu'il avait jugé déplacé, même s'il devait se montrer excessif comme à son accoutumée. Petit prince orgueilleux qui avait une sainte horreur de perdre et qui, ce soir, gagnerait la partie ; qu'elle le veuille ou non elle se verrait essuyer un refus catégorique tout autant que l'humeur lunatique de Cameron qui ne voulait s'embarrasser d'une vipère n'en faisant qu'à sa tête. Certes, Scott était égocentrique et capricieux, il ne jurait que par lui, son monde et sa propre personne ; que tous le servent mais qu'aucun ne le sous-estime... Son arrogance poussée demeurait son plus grand défaut, et quand bien même il avait à son actif des amis fidèles qu'il ne considèrerait jamais comme pions sur un échiquier mais véritablement personnes estimées, pour les autres il se faisait sadique joueur, bourreau vicieux ou ennemi violent, et en l'occurrence la belle et désirable Christinna était, par le biais de ses propos que le beau jeune homme n'avait pas appréciées, tombée presqu'en disgrâce aux yeux de ce dernier. Tous deux avaient une personnalité forte, mais plus encore, c'était au faite qu’elle se croyait supérieur à lui, à ses manipulations, le caractère individualiste de la jeune fille qui le poussa dans ses retranchements à vouloir ainsi mettre un terme à leur relation charnelle ; Cameron voyait passablement d'un mauvais œil le fait que la vipère ne le pense pas unique, spécial ... Et malgré tout, il garda son sourire carnassier, logé au coin des lèvres comme il ne détacha pas ses prunelles ambrées de Christinna qui ne bougea pas. En outre, à la première réplique de cette dernière, le jeune homme eut un rire froid, bref et léger, railleur et tranchant, son rire jaune trahissait son exaspération. Mentir ? Elle voulait tout simplement se croire unique, elle voulait être quelqu’un à ses yeux, elle voulait être mystérieuse, excitante, spéciale. Alors c’est plus simple de ce dire qu’on ment. Impossible autrement, la vérité fait souvent mal, le mieux et de croire qu’on ment. Bien sûr qu'il aimait les jeunes filles au tempérament de feu, sortant les griffes et les crocs pour mieux apprécier la confrontation dans la violence et le désir, mais le stade de Christinna était à son sens trop hautement poussé, le mieux était de la détruire pour qu‘elle redescende sur terre. Cameron demeurait en effet persuadé que la belle cherchait à le dominer ; un fait qu'elle n'arriverait jamais à accomplir mais qui ne plaisait guère au sombre Scott. La demoiselle souriait également, visiblement certaine de son jeu et de son issue, elle semblait néanmoins ignorer la détermination infaillible dont Cameron pouvait faire preuve ; s'il était vrai qu'il était un amateur de courbes féminines, il choisissait néanmoins ses amantes avec parcimonie et se tenait avisé d'en repousser certaines lorsqu'il estimait que ces dernières le méritaient alors... Plongeant son regard ambré dans les prunelles de Christinna, ses yeux se firent pénétrants parmi la pénombre et la froideur du simple placard à balais, seulement faiblement éclairés par la lumière provenant de l‘embrassure de la porte.

CAMERON - « je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regrets. ainsi va le monde, ce n'est pas ma faute. »

Pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Parce qu’elle était plus facile d’accès, bien qu’il ne la considère pas comme une fille aisée à posséder, mais parce qu’ils avaient le même caractère, et qu’elle serait l’instrument de son propre plaisir et surtout, elle se damnerait jusqu’à sa propre destruction. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir en l’instant que ces trois émotions réunies ; l’amour destructeur… Il l’aimait déjà ce jeu. Il était amoureux de ce jeu. Jeux sadiques et sanglant, jeux destructeur et inspirant. Un jeu qu'elle avait commencer et qu'il avait bien voulu perpétuer. Leur amusement personnel, que personne d'autre ne connaissait. Toute cette histoire avait par contre commencer depuis son arriver à Prague. Il avait décider de faire ce rouler dans ses draps cette vipère si désirée par les jeunes hommes. Son idée première avait été de la rendre folle de lui et ensuite s'amuser à la détruire. Mais les choses tournèrent autrement alors que durant leurs ébats, les deux dominateurs se mirent à se battre pour avoir le pouvoir. La nuit se termina dans un marre de sang vocale et des soupirs d'épuisement alors qu'ils abandonnaient tous deux la partie. Ce ne fut pas qu'une partie qu'ils jouèrent ensemble, ils se lancèrent dans un véritable championnat, un bataille dans laquelle aucuns des deux ne gagneraient jamais. Et ils ont amplement le temps de se retrouver et de jouer encore et encore. Peut-être Cameron était-il accroc à ce passe-temps, mais pas à celle avec qui il le pratiquait. Il aurait pu trouver meilleur jouet qu’elle en quelques secondes. Mais lorsque ce n'était pas lui qui proposait une partie, c'était Christinna qui insistait pour qu'ils se remettent à l'exercice. Mais la partie ne ce termine que lorsqu’un des deux n’est détruit par la main de l’autre. Et il l’avait embrasser pour qu’il puisse la rejeter, qu’il voit son désarroi dans ses prunelles satinées, que ce baiser qu’il avait porter à ses lèvres soit pour elle pire qu’une morsure… Elle semblait moins sereine tout d’un coup, ne possédait plus tant cette allure de reine et déjà le sombre jeune homme comprenait qu’il gagnait une manche. Elle était à lui en l’instant, prête à lui démontrer qu’elle valait sans doute bien mieux que toutes les filles passées dans sa chambre, allongées sur son matelas, chevauchées par le jeune homme. Il ne pipât mot et n’esquissa aucun geste. Son discours ne lui montra simplement qu’il avait gagner. Du moins cette manche. Ou plutôt voulait-il le croire.

Il demeura silencieux, regardant sa magnifique camarade se détacher de lui. Avant même qu’elle n’ait terminer son discours ; l’arrogant avait passé ses deux bras autour de son corps, ses lèvres venant se perdre dans sa nuque, sous sa chevelure noire qu’il repoussait doucement de son visage… Ses mains caressaient la peau nue sous la robe de la belle, à l’en blasphémer sans la moindre honte, jusqu’à ce que finalement, il ne la serre totalement contre lui, à faire en sorte qu’elle ne s’échappe pas, qu’elle n’ait aucun mouvement brusque tandis qu’il achevait de la souiller de ses doigts dérivant. D’un murmure à son oreille, il se fit maitre, jusqu’à relever son visage vers le sien, qu’elle le regarde dans les yeux…

CAMERON - « Que veux tu petite Christinna ? Que je te considère comme une reine ? Tss. Pour cela, il faudrait déjà que tu obtiennes toute mon attention… Tu savais à quoi t’attendre en te glissant sous mes draps, ne nies pas le contraire… Comment pourrais-je te considérer autrement que comme une poupée ne servant qu’à mon bon plaisir ? » Il se tut un instant, venant souiller la princesse d’une main décalée, jusqu’à lui arracher un gémissement qu’il étouffa de ses lèvres sur les siennes. « Prouves-moi que tu mérites toute ma considération, et alors peut-être pourrai-je t’élever à un rang plus haut que celui de simple fille d’une nuit. Qu’il me vient d’ailleurs l’envie d’allonger un peu plus… » Ce sourire amusé et provocant ne le quittant plus, Cameron marqua une longue pause, appuyant fortement et avec ironie sur le mot "envie", tandis que ses prunelles sournoisement rieuses se posèrent sur le côté. Enfin, le jeune homme tira une cigarette d'un paquet enfoui dans sa poche, l'apposant au coin de ses lèvres avant de l'allumer de son briquet, il souffla subrepticement un nuage de fumée grisâtre s'envolant vers le plafond, preuve de son insolence provocatrice et de sa faculté à se détacher de tout. Elle avait du percevoir que dans son attitude il avait une envie de s'amuser.

CAMERON - « Prête à jouer princesse ? J'ai un défi facile pour toi, aujourd'hui... »

Œillade amusée, murmure enjôleur qui laissait pressentir que malgré tout, le jeune homme prévoyait un bien mauvais tour. Un sourire s'esquissa au coin des lèvres de Cameron ; la jolie jeune fille savait à quoi s'en tenir depuis le temps qu'ils jouaient ensemble à ce jeu. Malheureusement pour elle, le jeune homme était capable de tout pour ne pas perdre, aussi il n'y avait pas de défi qu'il refusait de faire. Aujourd'hui donc, le ténébreux Scott allierait ce jeu devenant malsain à un but des plus personnels ; la belle demoiselle serait sa main vengeresse, c'en serait deux fois plus grisant. Malheureusement pour la douce, il était fort possible que ce qu'allait lui proposer le jeune homme ne serait pas sans conséquences.

CAMERON - « Mais les dés semblent déjà jetés. » fit-il dans un sourire en coin en la dévorant du regard. « Redresse ta robe et montre moi ce que tu sais faire. »

Franc, direct, cru, comme toujours. Le jeune homme ne daignait plus la lâcher de son regard de braise, leur jeu pouvait commencer.
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 29 Nov - 12:14

    « Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli, tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » En un alexandrin Boileau définissait les règles du théâtre classique, de la grande et de la divine tragédie. Nous étions bien loin du 17ème siècle, mais aujourd'hui Cameron et Christinna atteignait l'apogée de leur art, et s'ils avaient eu un public ils seraient rentrés triomphant dans le monde de la tragédie. Le sang royal avait été échanger contre le sang des riches héritiers de la société New Yorkaise, mais ça pouvait revenir au même. Elle était fière, indépendante, farouche, elle était Phèdre, elle était Antigone, elle était Andromaque, elle était Bérénice. Il était orgueilleux, dominateur, séducteur, il était Hippolyte, il était Pyrrhus, il était Titus, il était Britanicus. Ils étaient vils et calculateurs, deux vraies génies du mal, deux descendants d'Hadès pourchasser par Aphrodite. Ils luttaient pour détruire l'autre, mais ils n'échapperaient pas à la fatalité, ils s'entredéchiraient et aucun des deux ne s'en sortira indemne. Ils n'avaient qu'un lieu, le lieu le plus restreint de toutes l'histoire de la tragédie, coupé du soleil, Apollon ne serait plus là pour les sauver de leur destins, ils redescendaient droit vers l'enfer. Ils n'avaient qu'un jour, du moins ils l'espéraient, car ils resteraient pas vivant deux jours dans la même pièce. Une seule action de les menait, leur désir et leur haine s'alliant pour affronter l'autre et le détruire, le détruire ou le posséder, rien de plus simple. La seule règle qu'ils ne respectaient pas était sans aucun doute celle de la bienséance, mais voilà, le 17 ème siècle était révolu depuis longtemps, aujourd'hui on tirait sur sa braguette plus vite qu'on ne croisait le fer à l'époque, et ça paraissait presque normal.

    La tragédie serait épique et magnifique, deux personnages seulement, mais les deux pires. Elle avait un aplomb à faire palir toutes les grandes tragédiennes, il avait une détermination et un charme à faire tomber n'importe qu'elle femme. Mais quoiqu'il veuille en penser, ils ne contrôlaient plus rien, Aphrodite était au dessus d'eux et tirait les ficelles. Pendant plusieurs années chacun avait jouer avec les coeurs faibles, en brisant beaucoup sur leur passage, et ils continuaient toujours. Aujourd'hui Aphrodite les briserait eux. Ils tombraient l'un pour l'autre, ils ne pourront faire autrement. Ils se batteront, essayeront d'en réchapper, de gagner, d'en sortir indemne, mais la fatalité était derière eux, ils ne le savent pas encore mais il ne peuvent plus rien faire. Christinna avait sentit le regard de Cameron, elle le sentait toujours. Un regard pénétrant qu'elle devait soutenir, dans lequel elle ne devait pas se perdre. Elle aimait son regard, il était plus expréssif que ceux des autres, plus puissant, plus pénétrant. Les autres ne désirer que la posséder, elle le voyait dans leur regard, elle les brulait. Lui voulait plus, il la haïssait, il la désirait, et elle aimait ça. Mentalement ils n'étaient presque un, ils voulaient la même chose, ils avaient finit par se connaître à force.

    CAMERON - « je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regrets. ainsi va le monde, ce n'est pas ma faute. »


    Elle resta impassible, grande et splendide dans son rôle tragique qui ignorait encore tout de la fatalité, qui se croyait au dessus de la fatalité. Ils ne pouvaient pas se quitter, ils le faisaient déjà tous les matins, et à chaque fois ils revenaient l'un vers l'autre comme on revient vers un émant. Qu'est ce qui les poussait toujours l'un vers l'autre ? Le désir certes, mais ils n'étaient pas les seuls à provoquer en l'autre un désir presque incontrôlable. La haine ne faisait que les éloigner l'un de l'autre, mais la vengeance les rapprochait toujours. Oui c'était la vengeance qui faisait tout, aucun des deux ne laisserait l'autre tant qu'il n'aurait pas gagné, que l'autre ne serait pas détruit. Mais aucun des deux ne pourraient gagner, c'était Aphrodite qui remporterait tout, qui détruirait tout sur son passage, ils seront détruit ensemble pour s'être cru supérieur à elle. Elle se rapprocha encore plus de lui, laissant ses lèvres froler les siennes, le regadant dans les yeux, le regard malicieux.

    CHRISTINNA - « Je vois qu'on a les mêmes références Vicomte... Mais c'est un exploit de m'avoir assimiler à la Présidente... Tu oublie une partie de citation mon ange : je te reviendrais peut être. Tu me reviendras surement et ce n'est pas ta faute. »

    Elle sentait le souffle de Cameron comme il pouvait sans aucun doute sentir le sien. La tension qui régnait entre les deux aurait été insuportable pour des spectateurs. Il l'embrassa, mais elle se força à ne pas répondre au baiser, elle ne savait que trop bien où sa l'emmènerait, et elle ne voulait pas encore en arriver là. Il était pire qu'une drogue, il la tuait à petit feu et pourtant elle le désirait autant. « Ce n'est pas ma faute » sans le savoir il avait lancé les mots qui étaient les maîtres de leur destins. Ils se pensaient toujours superieur à la fatalité et pourtant cette dernière en avait décider autrement. Christinna se décala doucement de Cameron, tant dis que ce dernier le regardait d'un sourire. Seulement quelques secondes plus tard Cameron l'enlaçait de nouveau, reprenant ses avances que la reine ne pouvait refuser. Mentalement elle était elle, physiquement elle était sienne, incapable de lui resister. Il en était de même pour Cameron, mais il aimait garder le dessus et avouer le contraire, et pourtant c'était lui qui revenait sans cesse à la charge, lui qui avait un besoin incontrôlable de sentir la peau de la reine frémir sous ses baisers, lui qui avait besoin d'elle, surement autant qu'elle avait besoin de lui. Deux fous ensembles, de fous orgueilleux qui ne s'avoueraient jamais leur attachement. C'était pourtant la seule manière de berner aphrodite, mais elle était pour eux inenvisageable, après tout ils ne sentaient pas encore le poid de la fatalité, et lorsqu'ils le sentiront ça sera trop tard, ils seront irrémédiablement dépendant de l'autre, et seront déjà perdu. Elle le sentait à ce moment là, elle n'était qu'un jouet entre ses mains, elle ne pourrait plus l'ignorer bien longtemps, il ne se lasserait visiblement pas si vite de jouer avec sonc corps, même si elle ne lui répondait pas, et la belle détestait être passive entre ses bras.

    CAMERON - « Que veux tu petite Christinna ? Que je te considère comme une reine ? Tss. Pour cela, il faudrait déjà que tu obtiennes toute mon attention… Tu savais à quoi t’attendre en te glissant sous mes draps, ne nies pas le contraire… Comment pourrais-je te considérer autrement que comme une poupée ne servant qu’à mon bon plaisir ? »

    Elle se mordit la lèvre retenant un gémissement, mais c'était sans doute trop tard. Oh oui, elle le haissait, elle le détestait plus que tout. Tout chez lui la poussait à le détester, son arrogance, ses paroles, son regard, son habilité, l'odeur de sa peau, tout ce qui pouvait la rendre dépendante et qui la faisait souffrir. Elle le haïssait, et elle voulait le détruire, il ne gagnerait pas, ou alors s'il le pensait c'est qu'il ne la connaissait pas assez.

    CAMERON - « Prouves-moi que tu mérites toute ma considération, et alors peut-être pourrai-je t’élever à un rang plus haut que celui de simple fille d’une nuit. Qu’il me vient d’ailleurs l’envie d’allonger un peu plus… »

    Elle le vit allumer une cigarette. Il le faisait exprès elle en était certaine, elle regarda quelques secondes la cigarette, ne sentant que trop la fumer pénétrer dans ses poumons elle dégaga rapidement sa main droite, la posa délicatement sur la joue de Cameron dans une caresse, attendit qu'il reporte la cigarette à ses lêvres et la saisit rapidement avant de la briser immédiatement. Elle sentait déjà sur elle le regard plein de argne de Cameron, mais ce n'est pas comme si il ne la connaissait pas et qu'il ne se doutait pas de sa réaction.

    CHRISTINNA - «  Tu savais à quoi t'attendre en allumant cette cigarette dans ce placard, ne me dit pas le contraire... »

    CAMERON - « Prête à jouer princesse ? J'ai un défi facile pour toi, aujourd'hui... »

    Il ne réagissait pas ? Etonnant de sa part, mais bon, elle s'en fichait bien, à ce moment présent c'était plutôt son défi qu'il l'inquiétait. Sa faisait depuis cette nuit au parc qu'il ne s'était plus lancer de défit, depuis cette nuit au parc qu'ils n'avaient pas jouer. Ca faisait beaucoup trop longtemps à leur yeux, ils n'avaient encore jamais tenu aussi longtemps l'un s'en l'autre. Quoiqu'il demande si elle acceptait ça ferait des étincelles. Et elle ne pouvait pas refuser, elle était trop orgueuilleuse pour perdre un pari, ça serait lui accorder une victoire trop facilement, ça serait lui laisser penser qu'il pourrait gagner la guerre, et s'en était hors de question. Du haut de ses nuages Aphrodites regardaient en spectatrice les deux amants amusés. Ils se détruisaient tout seul, ils se jetaients dans la gueule du loup sans vergogne, sans même réfléchir. Plusieurs siècle après l'âge d'or de la tragédie, les vices avaient pris une place démesuré et anéhentissaient l'homme encore plus rapidement que les dieux. Les vices avait remplacer la fatalité, et ils étaient encore plus violent et acharné que cette dernière.

    CAMERON - « Mais les dés semblent déjà jetés. » fit-il dans un sourire en coin en la dévorant du regard. « Redresse ta robe et montre moi ce que tu sais faire. »

    En elle même la phrase de choquait pas Christinna, elle connaissait Cameron, savait qu'il n'y allait jamais par quatre chemin pour lui demander quelque chose. Non ce qui la choquait, ou l'étonnait surtout était la manière dont il osait lui parler. Pensait-il sérieusement qu'elle accepterait comme ça sans rien dire ? Qu'elle se plierait à ces désirs comme s'il était des ordres ? Et bien après tout pourquoi pas, il lui donnait un baton pour le frapper pourquoi s'en passer ? Son regard s'alluma soudainement d'une lumière plus violente. Elle laissa tomber toute sa passivité, et captura fougueusement les lèvres de son amant. Ils n'avaient pas retrouver la passion des premiers ébats, elle se jettait sur lui avec encore mille fois plus de passion que toute les dernières fois. Elle sentit que sa réaction désarçonna le jeune homme, il recula d'un pas et mis quelques secondes avant de placer ses mains dans le dos de la jeune femmme. Ses mains étaient passer sur la nuque du jeune homme, tandis qu'une autre passait dans les cheveux de son amant. Elle fit descendre ses mains le long du torse de Cameron, commençant à lui retirer sa chemise. Soudainement elle se détacha de ses lèvres, sourit avant de dire.

    CHRISTINNA - «  Viens la redresser toi même ma robe si tu veux voir de quoi je suis capable. »

    Elle posa un dernière fois ses lèvre contre les siennes. Prenant appuit sur le torse du jeune homme elle donna une impulsion, s'écarta de lui, et s'appuya contre le mur face à lui, le dévorant du regard. Viendrait-il, ou la laisserait-il là ? Elle en avait à peut prêt aucune idée, et elle adorait ça. Elle savait bien que sa réaction l'avait destabiliser. Mais elle le connaissait, il reprendrait du poil de la bête. Elle ne gagnerait pas comme ça. Aphrodite leur jetta un dernier regard contente d'elle. Ils étaient finit, quoiqu'ils fassent la situation n'était plus en leur pouvoir. Cette scène ne finirait pas dans le sang, elle ne finirait pas dans les larmes, mais les spectateurs seront détruit par la force de leur passion destructrice, l'onde de choc les détruira tous, les spectateurs, les acteurs. S'en serait finit de Phèdre et D'hippolyte, de Bérénice et de Titus, de Valmont et de Merteuil.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyLun 30 Nov - 20:28

Il semblerait que je sois le grand méchant loup qui a enfin retrouvé son agneau, depuis trop longtemps éloigné du troupeau. Je ne te dévorerai pas ma chère, inutile de me craindre, je veux simplement te voir cesser ce jeu du chat et de la souris, car même si j'aime jouer, je préfère par-dessus tout remporter la partie, peu m'importe la manière. Je sais exactement quels sont les sentiments qu'éprouve Shepperd à mon sujet, un mélange de haine et de mépris sans doute, mais avec un soupçon de désir. Elle n'a jamais réussi à se détacher entièrement de moi, et je m'en félicite d'ailleurs, car je ne l'aurais jamais accepté. J'accepte qu'elle veuille s'éloigner, je le comprends, mais je refuse qu'elle y parvienne, je l'en empêcherai, et je réussirai, comme toujours. Tu peux combattre Cameron Lucas Scott aussi longtemps que tu en éprouveras le besoin, mais jamais tu ne remporteras la partie.

Dans une vie, beaucoup de choses sont faites, dites. Parfois on les regrette, parfois on les oublie, et il y a des fois où ces choses se sont ancrées dans votre mémoire tellement profondément que même si vous vouliez les oublier de toutes vos forces, il serait impossible de les effacer. Il y a des actes que l’on a commis alors que nous n’aurions jamais pensé les commettre, il y a des actes qui sont indescriptibles, de ces actes sur lesquels on ne peut mettre des mots, que l’on ne peut raconter, des choses que l’on doit garder secrètes au plus profond de notre cœur, même si ils nous rongent de l’intérieur, même si ils font de notre vie un enfer sur terre, nous devons les cacher au péril de nos vies, ne jamais les mentionner, ne jamais en parler à quiconque, pas même à son plus cher confident et ami, il y a de ces choses que personnes ne peux comprendre, pas même vous. Il y a des blessures que le temps n’efface pas, des paroles qui ne s’envolent pas au gré du vent et qui s’oublient avec les années, il y a des actes qui perdurent dans le temps même si ils ont eu lieu voilà des dizaines d’années. Et c’était ainsi avec les deux jeunes élèves. Un acte, une parole qui les blesses, qui les détruit. On pourrait penser que Cameron n’était que pour elle, que pour la détruire.

CHRISTINNA - « Je vois qu'on a les mêmes références Vicomte... Mais c'est un exploit de m'avoir assimiler à la Présidente... Tu oublie une partie de citation mon ange : je te reviendrais peut être. Tu me reviendras surement et ce n'est pas ta faute. »

Et c’est lèvres frôla les siennes. La partie s'avérait loin d'être gagnée et ce sentiment déchirant de honte mêlé à celui d'avoir perdu toute sa fierté lui lacérait les entrailles jusqu'à en devenir une véritable douleur, gênante, oppressante. Chaque regard de Shepperd assassinait de plus en plus son égo déjà meurtri par son incapacité à riposter et à rester digne face à sa réplique. Chaque parcelle de son corps l'intimait d'abandonner tant qu'il était encore temps ; de fuir ce jeu ; car les paroles et gestes précédents n'étaient rien comparés aux ravages que la vipère s'appliquerait à lui faire subir. Son corps voulait survivre mais son cerveau s'en fichait, préférant bataille acharnée et corps meurtris à la honte de se voir courber l'échine face à cette belle plante pleine d'arrogance. Mais il ne pouvait se résoudre à regretter toutes ses nuits passées auprès de la belle. Christinna et ses airs souverains, ses regards caressants et ses lèvres brûlant sa peau, délicieuse extase. Il l’aimait pendant ces nuits, le temps d'une passion, comme on aime ce qui nous donne du plaisir. Elle pouvait bien lui faire subir les pires sévices, le trainer dans la boue, l'écarteler, le détruire entièrement ; il survivrai tant qu’il saurait qu'elle avait partagé ce même sentiment. Ce ne serait aucunement romantisme ou mièvrerie niaise, simplement la déduction que cette nonchalance, cette moquerie sous-jacente ne seraient que les remparts qu'elle aurait construits pour se protéger. Elle pouvait se mentir, mentir au monde entier, mais il savait, il savait que les battements de son cœur avaient à un moment donné rejoint les siens pendant ces nuits. Et cela lui suffisait .. pour le moment.

Ces paroles effacèrent le sourire du visage de Cameron, et son regard, qui n'avait jamais quitté celui de la Shepperd, était à présent insondable. Il ne brillait plus comme il avait pu le faire quelques secondes auparavant, mais il n'exprimait ni haine, ni colère. Le calme du jeune homme en étonnait souvent plus d'un, car il savait garder son sang froid dans n'importe quelle situation, que ce soit face à un danger imminent ou une personne haineuse prête à tout pour le faire souffrir. Il parvenait toujours à prendre ses distances par rapport aux évènements, mais ce n'était pas du courage, ni du mépris, ce comportement était en réalité le fruit de la destruction de tout sentiment que Cameron s'était appliqué à effectuer sur lui-même. Il voulait ne rien avoir à regretter, pouvoir détruire tout sur son passage sans que jamais son cœur ne l'en empêche.

CAMERON - « Ô mon Dieu ! Le bonheur est une perle si rare dans cet océan d'ici-bas ! Tu nous l'avais donné, pêcheur céleste, tu l'avais tiré pour nous des profondeurs de l'abîme, cet inestimable joyau ; et nous, comme des enfants gâtés que nous sommes, nous en avons fait un jouet. Il a bien fallu que nous nous fissions du mal, car nous sommes des hommes. O insensés ! Nous nous aimons.»

CHRISTINNA - « Tu savais à quoi t'attendre en allumant cette cigarette dans ce placard, ne me dit pas le contraire... »

De nouveau, le jeune homme porta sa cigarette à ses lèvres comme son regard s'apposait toujours vers le plafond, faussement pensif mais véritablement railleur, tout autant que du timbre de sa voix qui n'était qu'ironie pure et froidement amusée. Prenant sa dernière la taffe de cigarette. Prêt à déverser son venin, Cameron semblait visiblement enclin à faire payer la belle plante cet affront, aussi il se redressa, son regard se plantant dans le sien, la lueur moqueuse s'y logeant s'éteignit au profit d'une dureté glaciale.

CHRISTINNA - « Viens la redresser toi même ma robe si tu veux voir de quoi je suis capable. »

Elle l’embrassa fougueusement ses paumes sur son torse, les glissant sous sa chemise avant d’entreprendre l’ouverture de cette dernière, tout en reculant vers le mur. Instinctivement, les mains du jeune homme vinrent s'aventurer sur sa poitrine puis remonter lentement vers sa chevelure d'ébène dans laquelle il emmêla ses doigts. Le jeune homme eut un léger sourire, naissant au coin de ses lèvres désirables comme son regard noir s'alluma d'envie. Sa main, doucement, frôla dans une caresse frémissante l'épaule de la belle, redessinant avec légèreté et lascivité la courbe de ses hanches, avant de se poser sur sa taille fine, laissant le soin au jeune homme de se rapprocher lentement, jusqu'à presser son corps contre le sien. Posant un baiser alangui sur la joue de la demoiselle. laissant ses lèvres venir caressant sa peau, frôlant ses lèvres. Subitement, il refermait violemment sa mâchoire sur sa carotide et y appliquais une pression suffisante pour y laisser la marque de ses dents. Il s'éloignait précipitamment, éclatant d'un rire cristallin. Regardant son amante devenue son ennemi, un sourire satisfait au bord des lèvres.

CAMERON - « Laisse moi reconsidérer ta proposition. » Le jeune homme leva son regard vers le plafond, feintant de réfléchir avant de reprendre dans un faux soupir. « Mon dieu que faire, te planter ici ou m'abandonner à toi... Je t'en prie aide-moi à choisir ma vipère, car c'est là un dilemme qui me pèse véritablement sur le cœur. »

Il était passé maître dans la torture, au fil des années, torturer les gens par de simples paroles devenaient de plus en plus facile. Mais malheureusement complètement incontrôlable. Cameron avait toujours eu ce franc parlé ; cette façon de dire les choses, une réalité bien sombre qu'il peignait dans chacune de ses paroles, mais il ne pouvait pas faire autrement. La réalité lui avait volé son cœur d'enfant, elle lui avait pris son bonheur aussi facilement qu'on arrache les pétales d'une fleur. Et il n'arrivait pas à vivre avec ça, il aurait voulu tout échanger, tout refaire. Combien aurait-il donné pour pouvoir revenir en arrière, bien avant de perdre le sourire, bien avant de vendre son âme au diable. Son monde entier, le sien, celui qui était dérisoire, était à refaire. Pour que la réalité devienne plus supportable. S'il pouvait tout changer, il irait voir le Dieu en lequel croyait sa mère, il irait voir cet abruti de Dieu qui faisait souffrir les trois quarts de la planète. Il lui demanderait un cœur, un cœur pour pouvoir avoir des sentiments. Il lui demanderait de lui retirer toute culpabilité, toute douleurs.
Mais il était passé maître dans la torture. Ironie, provocation. Oui de la provocation à l'état pur, du venin et du mordant, c'était à qui sortirait de ses gonds le premier, à qui cèderait à l'autre, à qui, foncièrement, sortirait vainqueur de cette joute verbale. Du moins pour Christinna, cela semblait plus s'apparenter à un jeu que Cameron dont les paroles vénéneuses se faisaient sifflantes sous le joug d'une colère froide et cynique, plus que par volonté de la provoquer et de, peut-être, attiser en elle des pulsions de désir violentes. Il n'y avait rien de cela, rien d'une volonté parfaite de l'attirer contre lui pour un peu plus de luxure sauvage, au contraire l'on ne pouvait guère faire plus froid que le jeune homme aussi dur et glaçant qu'un pic de glace, dont le murmure suave et sensuel se faisait assaillant, entâché de mots blessant la chair et qu'il ne pensait que trop. Il n'avait jamais été diplomate, c'était un fait, et lorsqu'une personne ne sachant pas faire preuve de délicatesse réelle en rencontre une autre de la sorte, les étincelles font flamboyer le feu de la hargne et de l'adversité violente ; c'était en l'occurrence se qui ce passait en ce moment même entre Christinna et Cameron. A croire qu'il n'y avait qu'entre leurs draps qu'il la trouvait agréable ; lorsqu'elle se taisait. Loin pourtant d'être adepte d'un machisme terrassant, c'était malheureusement la vérité pour Shepperd qui attisait la colère voire la haine de Cameron, dont ces mêmes sentiments farouches s'ancraient en lui comme un venin tumultueux. En outre, plus elle déversait des paroles agaçant le sombre prince, plus il finirait par l'exécrer, et plus les chances de voir leur idylle sanglante s'envoler étaient certaines. Si la belle se vantait de ne pas avoir d'attaches, le ténébreux jeune homme lui ne se cachait pas d'être bien vite lassé de tout ; il en déroutait par ailleurs beaucoup ainsi ; un jour courtisanes, le lendemain répudiées, on ne savait jamais ce qui adviendrait avec l'impulsivité de Cameron qui demeurait totalement imprévisible. Toujours et en tout temps, l'on avait toujours dit de ce dernier qu'il était difficile de s'attribuer définitivement ses faveurs, le moindre faux pas était perçu de Cameron qui alors vous accablait de reproches et vous en faisait payer le prix. Ce soir, c'était l'arrogance agaçante de Christinna qu'il pourchasserait.. En outre, qu'elle était distrayante, cette brune au regard soit-disant abyssal, qui jubilait de ce qu'elle pensait être sa future victoire alors que peu à peu elle perdait tout. Chaque syllabe, chaque mot, chaque ponctuation, était une bataille perdue d'avance, de ce fait Cameron s'amusait du ton soit disant menaçant de la belle brune.

CAMERON - « Crois-tu Christinna, que je crains de te perdre parce que je refuse de satisfaire ta nymphomanie aiguë. Penses-tu vraiment que je vais m'exécuter parce que tu me souffleras que tu comptes trouver un autre amant ? Je vais te dire la vérité ma vipère ; je n'en ai rien à faire. J'ai ma cour, j'ai mes amantes... Alors fais, Christinna tente le chantage et dis moi que je n'aurais plus tes bonnes grâces car je pourrais alors voir le dégoût dans tes yeux quand je te répondrais avec jouissance qu'il m'importe peu de te perdre. »

Ses paroles n'étaient que venin et reproches âpres, tailladant la peau et l'âme au plus profond de la chair par le biais de syllabes coupantes trop bien tournées. Le murmure suave du ténébreux jeune homme s'était fait froid et tranchant, suintant la colère glacée et violente ; il lui reprochait tant de choses qu'il n'avait pu se retenir de lâcher de telles paroles qu'il pensait néanmoins. Le sombre jeune homme confiait alors par la même qu'il pouvait mettre un terme à leur relation exclusive, autant qu'il se refusait à elle ; aujourd'hui comme pour le lendemain, et la multitudes de jours à venir. Elle n’était pas une de ses faiblesse et ne le sera jamais !
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyLun 30 Nov - 22:56

    Aimer : éprouver de l'amour, de la passion pour quelqu'un. Si on s'en tenait à cette simple définition on pouvait facilement dire que Cameron et Christinna s'aimaient. Ils ne connaissaient de toute façon rien à l'amour, et étaient tout deux des être passionné qui faisaient rarement la part des choses. Christinna n'aimait jamais, elle adorait, c'était chez elle un sentiment aussi fort que succinct. Elle pouvait adorer une nuit, le lendemain détester, adorer encore la nuit suivante ect... C'est d'ailleurs exactement ce qu'il se passait avec Cameron. Ils alternaient tout deux entre l'adoration et la haine, et entre les deux se trouvaient leur passion destructive. Mais pouvait on dire que ces deux là s'aimaient ? C'était sans doute un jugement attife et complètement inconsidéré.

    Amour : 1. Disposition à vouloir le bien d'une entité humanisée et à se dévouer à elle. Il était clair et net que suivant cette définition là, il n'y avait pas une once d'amour entre nos deux protagonistes qui passaient plus de temps à essayer de se détruire qu'autre chose. 2. Inclination envers une personne, le plus souvent à caractère passionnel, fondée sur l'instinct sexuel mais entraînant des comportements variés. Tout de suite la définition collait plus avec la réalité, avec leur « couple ». Ils étaient sans doute fou l'un de l'autre, incapable de se l'avouer, incapable de le penser soi même.

    L'amour n'a jamais fait partie de mon vocabulaire, et ne le fera sans doute jamais. J'ai grandit sans, je l'ai toujours dénigré, j'ai jouer avec, je ne l'ai jamais ressentit, je ne le ressentirait jamais. Je suis un être incapable d'aimer soyez en sur. De toute façon qu'est ce que l'amour ? Des fleurs bleues, des chansons douces et des princes charmants ? De l'ennuie, et de la souffrance ? L'amour n'apporte rien de bon. Je n'ai jamais dit je t'aime sur un autre ton que celui de l'ironie, de l'humour, du cynisme, je ne l'ai jamais penser, je ne le penserais jamais. Et surtout pour pas pour Cameron. Il est trop... Lui. Je suis incapable d'aimer, d'être aimer. Il est pareil. Nous ne sommes pas seulement incapable d'être aimer, nous ne sommes pas à aimer, c'est de la pure folie de tomber amoureux de nous, c'est une mission suicide, et destructive. Appelez se qui nous lie comme vous voulez, moi j'appelle ça de l'amusement, de la passion peut être, du désir, de la haine, mais de l'amour certainement pas.

    C'était en quelque mot ce qu'elle pensait au plus profond d'elle même, abandonner par l'amour, elle ne voulait plus en entendre parler de si tôt. Elle se brulerait les ailes pour faire tomber Cameron seulement parce qu'elle n'appelait pas se qui les liait amour. Elle aurait été consciente de ses sentiments, jamais elle ne se serait retrouver là dans ce placard avec lui, et elle serait sans aucun doute à mille lieux d'ici. Peureuse ? En amour oui, haineuse aussi, nauséeuse à propos de ce sentiment débile.

    Elle savoura intérieurement sa courte victoire. Il ne répondait rien, il était juste recaler au silence, incapable de répondre à son sens de la répartie. Elle savait qu'il ne tarderait pas à l'envoyer balader, c'était toujours comme ça, les victoires était de courte durée, et les défaites étaient toujours douloureuse. Et même avec le temps on était pas anesthésier à la douleur.

    CAMERON - « Ô mon Dieu ! Le bonheur est une perle si rare dans cet océan d'ici-bas ! Tu nous l'avais donné, pêcheur céleste, tu l'avais tiré pour nous des profondeurs de l'abîme, cet inestimable joyau ; et nous, comme des enfants gâtés que nous sommes, nous en avons fait un jouet. Il a bien fallu que nous nous fissions du mal, car nous sommes des hommes. O insensés ! Nous nous aimons.»

    Hein ? Mais qu'est ce qu'il racontait ? La phrase n'était sans doute pas de lui, trop bien formulé, et surtout pas assez directe pour être de Cameron, en revanche elle devait avouer qu'elle ne se souvenait plus de l'auteur de la citation. En revanche elle la trouvait relativement mal placé. « Nous nous aimons ? » Laissez moi rire... La jolie brune ne mit d'ailleurs pas longtemps à rire, elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle ne savait pas rester sérieuse lorsqu'on parlait amour, et alors quand c'était Cameron qui en parlait c'était juste inconcevable de rester impassible. Elle le regarda les yeux rieurs, avant de dire.

    CHRISTINNA - « De toute les citations que tu as pu citer, j'en ai jamais entendu de plus bête... En plus je suis sur que tu ne connais même pas la définition du dernier mot que tu as prononcé... »

    Remarque cette définition elle ne la connaissait pas mieux. Alors qu'elle s'était légèrement décalé de lui après l'avoir fougueusement embrasser, il était revenu vers elle, afin de lui laisser une marque qui ne s'effacerait pas si facilement. La belle à la peau aussi douce et claire que le lait, marquait très facilement. Maintenant elle avait le droit à un jolie suçon qui allait mettre des semaines à partir. Tu m'étonnes qu'il riait, maintenant c'était presque écrit sur son cou qu'elle avait passé l'après midi avec lui, il ne manquait plus qu'il est réussit à écrire Cameron avec ses dents et c'était le Jackpot.

    CHRISTINNA - « Le fer rouge ça tient plus longtemps et venant de toi je suis sur que c'est aussi désagréable... »

    Le ton sarcastique qu'elle employait montrait clairement qu'elle n'appréciait pas son geste, en même temps elle était persuadé qu'il ne l'avait pas fait pour lui faire plaisir. Maintenant elle n'avait plus qu'a mettre des écharpes ou des cols roulés si elle ne voulait pas que la marque se voit... Elle détestait les cols roulés, maudit Cameron.

    CAMERON - « Laisse moi reconsidérer ta proposition. » Le jeune homme leva son regard vers le plafond, feintant de réfléchir avant de reprendre dans un faux soupir. « Mon dieu que faire, te planter ici ou m'abandonner à toi... Je t'en prie aide-moi à choisir ma vipère, car c'est là un dilemme qui me pèse véritablement sur le cœur. »

    Oh mon dieu elle le détestait et elle devait aussi cesser dans faire appelle à dieu, il ne servait clairement à rien dans se genre de situation qu'il devait clairement désapprouver. Oui Christinna n'était pas une sainte, et n'était pas croyante, remarquez heureusement pour elle, sinon elle serait toujours fourrer dans le confessionnal avec le nombre de pécher qu'elle commettait en une journée. Remarque Cameron aussi faisait appelle à dieu, alors qu'il était surement aussi croyant qu'elle.

    CHRISTINNA - « Ton dieu te dirait surement de me planter ici, enfin avec plus de classe entendons nous...Mais bon à mon avis tu n'as pas du souvent l'écouter celui là... Moi je ne te dirais rien, je sais que tu ferais le contraire... »

    Elle sourit, décidément à cette instant ci elle était d'humeur sarcastique. Il savait l'exaspérer. En faite il était simplement le seul à pouvoir la mettre dans tout ces états. Elle n'était pas lunatique, elle était calme et posé, froide et réfléchit. Enfin normalement. Avec lui elle était très facilement inflammable, passionnée, souvent énervée, cruelle, impulsive et très lunatique. Comment pouvait-elle être deux personnes si différente ? Simplement parce qu'il avait le don de faire craquer sa carapace dans tout les sens, et que face à lui elle avait beaucoup de mal à contenir ses sentiments. Son impulsivité la poussait souvent à faire preuve d'une répartie assassine qui marchait quelque instant avant de se retourner contre elle. Passionnée elle était tout bonnement incapable de résister au beau brun ténébreux et il en jouait trop souvent à son goût. Mais la plus part du temps elle savait que c'était réciproque. Elle sentait ses muscles se tendre lorsqu'il s'éloignait d'elle après l'avoir embrasser pour l'énerver. Leurs actions et leurs mots étaient sans cesse en contradiction. On ne pouvait souvent y trouver qu'un seul petit indice, mais ça suffisait à Christinna, comme ça devait suffire à Cameron. Pourtant elle devait avouer qu'elle laissait beaucoup plus d'indice qu'il ne le faisait, et que la plus part du temps elle devait avoir confiance en elle pour ne pas douter de son attachement à elle.

    CAMERON - « Crois-tu Christinna, que je crains de te perdre parce que je refuse de satisfaire ta nymphomanie aiguë. Penses-tu vraiment que je vais m'exécuter parce que tu me souffleras que tu comptes trouver un autre amant ? Je vais te dire la vérité ma vipère ; je n'en ai rien à faire. J'ai ma cour, j'ai mes amantes... Alors fais, Christinna tente le chantage et dis moi que je n'aurais plus tes bonnes grâces car je pourrais alors voir le dégoût dans tes yeux quand je te répondrais avec jouissance qu'il m'importe peu de te perdre. »

    Oui elle le haïssait. Pour tout le mal qu'il lui faisait. Elle aimerait croire qu'il mentait, oui elle aimerait, mais à cet instant précis elle en était tout bonnement incapable. Deux petites secondes avaient réussit à changer son état. Il la rendait lunatique et affreusement faible. Houellebecq disait « il est impossible de faire l'amour sans un certain abandon, sans l'acceptation au moins temporaire d'un certain état de dépendance et de faiblesse. » C'était peut être pour cela qu'on pouvait plus dire qu'ils s'envoyaient en l'air plutôt qu'ils faisaient l'amour, parce qu'aucun des deux n'acceptaient même temporairement cet état de dépendance et de faiblesse. Pourtant le nier ne servait à rien, les fait était là. Face à lui, elle était incroyablement faible, fragile et sensible à chaque coup qu'il lui portait. Face à elle il était pareil. « je te répondrais avec jouissance qu'il m'importe peu de te perdre. » Elle ne pouvait pas en dire de même, enfin sans mentir. Et à se moment là, elle ne savait vraiment pas dire s'il mentait ou non. Les phrases qu'il venait de dire lui faisaient l'effet de gifle violente, et si elle n'avait pas été devant lui, elle aurait été tenter de porter sa main à sa joue. Elle le regardait droit dans les yeux cherchant à dissimuler son trouble. Son regard était vide, mort et sans fond, on pouvait s'y perdre dedans sans rien trouver. Sa mine était défaite. Intérieurement elle tremblait, elle savait qu'elle ne voulait pas le perdre. Elle avait beau le haïr, vouloir le détruire, elle ne voulait pas cesser le jeu, elle ne voulait pas perdre, et elle savait aussi que personne ne pourrait lui apporter tout ce qu'il lui apportait, des joies, du plaisir, des peines, de la souffrance beaucoup de souffrance, mais elle y était habituer maintenant. Elle préférait souffrir en sa compagnie que vivre seule. De toute façon elle ne pouvait pas atteindre le bonheur, alors autant profiter de toutes les sensations qu'il déclenchait en elle, aussi bonne que mauvaise.

    CHRISTINNA - « Je te dirais bien de partir mais...» Elle ne fut pas capable de retenir un rire nerveux, un rire souffrant. « la porte est fermée... » Son rire l'empêcha de continuer, c'était un rire nerveux qui secouait son corps tout entier. Elle bascula sa tête en avant plaquant ses mains sur son visage pour se calmer. Enfin elle cessa de rire. Sur son visage triste demeurait ce sourire causer par ce rire mal placé. « Désolé, rire nerveux... Tu penses me blesser ? Tu penses que je suis aveugle ? Tu penses que je ne sais pas tout ce que tu me dis là ? Je peux te procurer beaucoup de plaisir, je peux te faire souffrir, mais te retenir... J'en suis incapable. Si tu veux partir, admettons que la porte soit ouverte, je ne pourrais avoir que la prétention de te retenir, pas la capacité. » Elle baissa un instant les yeux, et les replongea dans ceux de Cameron « Et croit moi je le regrette. »

    En quelques mois de « relation » c'était sans doute la première fois qu'elle était vraiment sincère. Il comprendrait son regret comme il le voulait. Il pourrait sans doute comme son désir de vouloir avoir les pleins pouvoir sur lui, et en un sens ça arrangerait bien Christinna. Elle regrettait juste de ne pas pouvoir le retenir s'il décidait de la planter. Jusqu'à lors elle n'avait rien fait pour qu'il revienne vers elle à chaque fois qu'il était partie. Ils étaient comme deux aimants. Mais le jour ou il voudrait partir, elle ne pourrait pas le retenir, elle le savait. Le jour ou elle voudrait partir, il ne pourrait pas la retenir, il devrait le savoir.

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMer 2 Déc - 22:28

CAMERON - « […] Je te répondrais avec jouissance qu'il m'importe peu de te perdre.»

Il n'était pas un monstre. Et pourtant, parfois, il se posait la question. Il avait depuis bien longtemps renoncé à sa conscience, il l’avait laissé filé. Et pourtant, parfois, il aurait aimé connaître le moyen de la récupérer, de pouvoir juger de ses actes de manière impartiale. Il était un sale gosse, qui avait besoin de prendre sa dose de baisse par jour pour ne pas sombrer dans la solitude et surtout, qui avait besoin de faire souffrir les personnes autour de lui pour se sentir lui même vivre. Névrosé, anxieux, stressé de tomber dans l'oubli. De se retrouver seul avec ses démons, de s’enfermer dans son enfer personnel et de ne plus jamais arriver à en sortir. Oui, il se sentait parfois partir dans les ténèbres de la nuit. Il avait beau lutter contre le sommeil, il était son plus bel ange et il n'était pas près de lui laisser le repos sincère et indubitable. Il se sentais tiraillé. Désireux des enfers et pourtant remontant vers la vie.

CHRISTINNA - « De toute les citations que tu as pu citer, j'en ai jamais entendu de plus bête... En plus je suis sur que tu ne connais même pas la définition du dernier mot que tu as prononcé... »

CAMERON - « Et si je te disais que je te hais. Par dessus tout, malgré tout. Envers et contre tout. Mais je ne peux vivre sans toi. Et que dans un sens je t’aime ?

Un rire grave et aérien s’échappa de ses lèvres avant de laisser sa place à un sourire prédateur qui s’installa au coin de sa bouche. Le visage de sa vipère c’était transformer dans un rictus de rage ou de surprise. Il n’avait jamais vraiment su lire en elle comme lui, elle était un livre à page vierge, aucun sentiment ne pouvait s’y lire. Et ils étaient en face l’un de l’autre à présent, bien trop près pour que la distance lui permette de garder sa lucidité. Oubliant presque le trouble engendré par la présence de son corps à quelques centimètres du sien, le jeune homme commençait à se détendre. Comme si sa méchanceté le réconfortait, le recentrant dans le rôle qu’il avait toujours eu, et il s’y sentait pleinement à sa place, pleinement lui-même. Aimer. Il n’était né que pour le pouvoir. Et il est convaincu que c’est ce qui fait et a toujours fait avancer les hommes. L’ambition est maître, et l’amour ne peut s’élever aussi haut. Mais l’amour existe-t-il vraiment ? Le charme qu’il dégage est un véritable bouclier contre les sentiments, mais il y a bien quelques ressens enfouis au fond de lui qui ne demandent qu’à s’en échapper. Il enchaîne les femmes comme on enchaînerait les verres d’alcool, s’enfermant progressivement dans un brouillard envoûtant. Et il n’existe que pour cette vie volage qui recharge en adrénaline une petite part de sa joie. Il croit son cœur de pierre mais c’est lui-même qui l’a scellé par peur de le voir brisé. Il est d’acier, comme son bouclier, mais il est inclusivement plus frêle qu’aucun autre. A force de bâtir depuis tant d’années sa personnalité actuelle, il en a oublié de renforcer celle dont il est réellement doté.

CHRISTINNA - « Le fer rouge ça tient plus longtemps et venant de toi je suis sur que c'est aussi désagréable... »

Douce Christinna, désirable et appétissante, sans doute un peu trop, car le loup en l'instant ne veut qu'y planter ses crocs. Maintenant, toujours, à jamais, dans une envie lubrique qui ne s'éteint plus, qui enflamme ses pupilles bakélites, et qui la toisent avec trop d'insistance. Un sourire se dessina un peu plus sur les lèvres de Cameron, amusé, charmé, séduit... carnassier, comme ses mains vinrent se poser sur les hanches de la demoiselle, la rapprochant alors de lui sans que jamais, il ne détourne son regard du sien. L'atmosphère se fit plus intense, plombée d'un désir trop palpable et presqu'intenable, c'est la torture que s'infligent les amants interdits qui ne peuvent se toucher mais qui sentent leur corps entier s'embraser. Et lui si désirable, se fait l'appel de Lucifer et de ses tentations en personne ; ses prunelles sont enivrantes, ses lèvres sont enjôleuses et sa voix, ô sa voix teintée de touches incandescente et succulente n'est que l'appât de plus. Il se rapprocha alors, lentement, comme son murmure lascif glissa sur la peau opaline de la belle, soulevant dans sa course licencieuse quelques frissons qui ne pouvaient que faire bondir son cœur, enflammer ses sens, éveiller un peu plus l'envie de la douce Christinna. Doucement, les lèvres de Cameron vinrent se poser sur la courbe de son cou ; course éthérée retraçant les lignes d'un cou de cygne, ses lèvres caressèrent son épiderme de lumière sans y déposer pour autant ce baiser qui lui brûlent la peau. En l'instant, il ne voulait que l'embrasser, alors que leurs souffles plus saccadés offraient à plus de débauche encore, plus d'interdit, plus de laisser aller... Avant d’y planter ses crocs. La marque violette se dessinait clairement sur sa peau dénudée par la coupe du tee-shirt, il l’avait marquée... Il voulait la souillée, comme si contre son gré il avait tracé en lettres capitales son appartenance à son harem, ancrant dans sa propre peau sa présence, il serait toujours là même quand elle disparaitrait, il l’avait marqué au fer rouge comme on le faisait à de lointaines époques avec les prostitués, les souillées des êtres humains comme s’en gargarisaient certains imbéciles de l’époque.

CAMERON - « Et comme les prostitués à l’époque, je te marque au fer rouge … »

CHRISTINNA - « Ton dieu te dirait surement de me planter ici, enfin avec plus de classe entendons nous...Mais bon à mon avis tu n'as pas du souvent l'écouter celui là... Moi je ne te dirais rien, je sais que tu ferais le contraire... »

Comment discerner les flammes de l'enfer de la douceur du paradis, lorsque l'on n'a jamais été Saint ni prosélyte éthéré, comment comprendre que nous ne sommes pas seulement le jouet de la sinistre Fatalité mais un être humain à part entière doué de ses capacités à jouir d'une liberté et non d'une allégorie d'une quelconque caverne enseignée par Socrate, lorsque l'on ne s'est jamais vu que bétail et chef d'une meute à l'esprit formaté, comment savoir que ce que l'on s'apprête à faire est ignominie et souillure, lorsque l'on ignore même que nous sommes bourreau... Certes le sombre jeune homme n'avait pas tant d'excuses, au contraire digne d'une intelligence aiguë et d'un esprit rusé des plus pointus, il aurait pu entrevoir que ce n'était plus les prémices d'un jeu, que leur fil de leurs conversation devait véridique, que chaque paroles prononcés n’était plus dites par manigance ou par manipulation. Lui était le diable, enivrant de son jeu malsain. Le diable violent avait depuis longtemps perdu ses ailes ; déchu, il avait tapissé son monde d'abysses faites de ténèbres, ne laissant que peu l'opportunité à la lumière d'y entrer. Ayant senti trop tôt le monde l'épier, la fureur avait commencé à attiser ses flambeaux, traces au fusain carbonisés, aux braises psychiatriques, en rouge mortuaire... Ils s'étaient faits inspecteurs à la loupe opaque pour tenter de le connaître, de le former, de le modeler, et ainsi le petit garçon au cœur héroïque, ayant frôlé la mort à force de se savoir ainsi pion sur un échiquier, était devenu ce qu'il refusait de dire à tous mais que son miroir lui affirmait bel et bien tous les jours : un monstre. Monstre de violence, d'arrogance, d'égocentrisme, fauve à la lueur bestiale, avide de chair et de sang, de plaisirs de débauches et d'autres plus morbides, de pouvoir également, et d'autodestruction. Se complaire dans la douleur des autres, leur entailler la peau à coups de griffes, leur faire payer à tous leur liberté quand lui demeurait enfermé... Tel était le bon vouloir de Cameron, se faisant aussi prince que bourreau, s'acharnant sur ses propres victimes pour combler son mal-être. Qu'il se sentait exclu en vérité, le petit prince populaire entouré de son beau monde : combien pour le comprendre, combien pour lui tenir tête, combien pour l'aimer, combien pour lui tendre la main... Car après tout, à chaque main tendue, c'était un regard assassin et une remarque caustique qu'il renvoyait ; le jeune homme n'avait besoin de personne pour s'automutiler, il le faisait bien tout seul. Car son arrogance, au comble de l'ironie, lui laissait entrevoir qu'il n'y avait que lui pour entreprendre avec autant de véhémence ce qu'il s'acharnait à faire, il n'y avait que lui pour parvenir à se faire autant de mal. C'était la douleur sublimée par sa propre réussite, sadisme malsain à sa propre encontre et dont il n'en voyait pas la fin.

Le regard du prédateur se faisait dévorant, sans que jamais un sourire ne vienne se dessiner sur ses lèvres car trop plongé dans la contemplation des courbes de son épaule ainsi dénudée, il savait pertinemment qu'il mettait en suspens son jugement final. Il savait qu'en l'instant, la petite vipère trembler de savoir la suite ; s'il allait vouloir goûter à sa peau sucrée, ou s'il la laissait partir ce soir. La tension était à son comble pour l'ange qui ne savait à quoi s'attendre, mais contre toute attente, le ténébreux jeune homme se pencha effectivement à son cou, laissant ses lèvres frôler à peine sa peau de satin blanc mais ne s'y posant pas. Seul son souffle brûlant vint la faire frissonner alors qu'enfin il se redressa, n'ayant déposé ni baiser, ni morsure, ni emprunte quelconque ou odeur portant son parfum, sa main descendit de nouveau sur celle de la demoiselle. Allait-il remonter le tissu qui le séparer de lui, allait-il faire preuve de perversion... autant de questions qui pouvaient assaillir la petite poupée, et qui pourtant s'avéraient faussées. Car le sombre jeune homme y resserra les doigts presque tendrement, remontant sa main frêle à ses lèvres sur laquelle il y posa un baiser alangui et brûlant mais pourtant chaste, et la posant enfin sur son buste, à l'endroit de son palpitant battant une course effrénée.

CAMERON - « Sais-tu pourquoi il bat aussi vite ? Pas parce qu'il est amoureux. Jamais. » Le sombre jeune homme s'approcha alors, glissant ses lèvres désirables à l'oreille de la demoiselle avant de continuer dans un murmure suave. « C'est le syndrome de l'ébullition des sens. Le cœur du prédateur bat plus vite, de fièvre et d'excitation, lorsqu'il s'apprête à détruire sa victime. » fit-il dans un sourire ainsi qu'un léger soupir, détournant alors son visage vers celui de la jeune fille, ses lèvres frôlant sa peau avec triomphe.

CAMERON - « Crois-tu Christinna, que je crains de te perdre parce que je refuse de satisfaire ta nymphomanie aiguë. Penses-tu vraiment que je vais m'exécuter parce que tu me souffleras que tu comptes trouver un autre amant ? Je vais te dire la vérité ma vipère ; je n'en ai rien à faire. J'ai ma cour, j'ai mes amantes... Alors fais, Christinna tente le chantage et dis moi que je n'aurais plus tes bonnes grâces car je pourrais alors voir le dégoût dans tes yeux quand je te répondrais avec jouissance qu'il m'importe peu de te perdre. »

La relation de Cameron et Christinna s'apparentait à un tango : sensuel, violent, mordant, une danse suave mais passionnée, dans laquelle les danseurs convoitaient le désir sans s'adonner aux caresses. Le nouveau jeu sadique. Deux joueurs expérimentés et brûlants d'un désir qu'ils ne niaient pas et embrasant leurs sens, combien de fois Cameron avait-il murmuré au creux de l'oreille de sa vipère, ô combien il la voyait dans ses fantasmes, lui laissant caresser l'espoir de le mettre lui dans son lit avant de tourner les talons dans un sourire vainqueur, alors même qu'il ne rêvait plus que de lui dévorer ses courbes. Il ne leur restait plus que ce désir violent, ces visions fantasmées où ils ne pouvaient que s'imaginer leur peau se frôler sans jamais passer à l'acte. Parce que l'adrénaline était leur moteur essentiel, parce qu'en vérité, ce jeu pervers et vicieux leur plaisait. Et dès lors que le jeu s'arrêterait, il n'y aurait plus d'excitation, il n'y aurait plus ce cœur battant la chamade dès lors qu'elle s'approcherait. Ils se toisaient de leurs piédestal, attendant que l'autre ne flanche, dans cette envie irrésistible de s'adonner à la luxure et la débauche tout en souhaitant que ce jeu ne s'arrêterait jamais, tout en souhaitant qu'aucun des deux ne ploie, finalement. Mais dieu qu'elle était appétissante, dieu qu'il la voulait pour une nuit éphémère, ne serait-ce que dans ses songes ou dans une réalité illusoire pour qu'il puisse l'avoir sans mettre un terme à leur jeu vicieux. Car il voulait gagner, il voulait la faire souffrir même si cela voulait dire qu’il devait souffrir avec elle, il voulait la détruire avec ses mots, avec ses gestes. Pourtant il était fort à parier que leurs ébats n'en seraient que diablement enivrants et enflammés, une nuit de rêve et de passion sous le joug de l'interdit. Mais Cameron résistait ; parce que sa fierté l'interdisait de perdre, premièrement, mais aussi parce que cela lui permettais de la faire souffrir encore plus.

CHRISTINNA - « Je te dirais bien de partir mais...» Elle ne fut pas capable de retenir un rire nerveux, un rire souffrant. « la porte est fermée... »

Un rire sans trop de poids s'échappa des lèvres de la vipère qui restait toujours épaulé à l'arche. Un rire nerveux, un rire souffrant. Un rire qui expliquer qu’il n'était plus le héros de la princesse, mais bel et bien son tourmenteur attitré. Il n’était plus celui qui lui donner du plaisir mais plutôt son persécuteur. Et elle riait, et elle riait … Un rire qui secouait son corps tout entier. Tel un diable en elle. On ce croirait dans l’exorcisme …

« Désolé, rire nerveux... Tu penses me blesser ? Tu penses que je suis aveugle ? Tu penses que je ne sais pas tout ce que tu me dis là ? Je peux te procurer beaucoup de plaisir, je peux te faire souffrir, mais te retenir... J'en suis incapable. Si tu veux partir, admettons que la porte soit ouverte, je ne pourrais avoir que la prétention de te retenir, pas la capacité. » Elle baissa un instant les yeux, et les replongea dans ceux de Cameron « Et croit moi je le regrette. »

CAMERON - « Tais toi tu parles trop. »
Un murmure, un reproche. C’était tout ce qu’il lui restait à vrai dire. Cela et son regard qui ne se portait pas sur elle, évitant ses pupilles abyssales comme l’on fuit la peste. Qu'elle plie, qu'elle souffre, qu'elle se torde d'amertume et qu’elle l’oublie. Ainsi, peut-être, parviendra-t-il à lui sauver la vie.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyVen 4 Déc - 19:07

Les gens qui croit en un nous sont stupide, naïf et idéaliste. Le nous lorsqu'on parle d'amour est un pronom pour les idéalistes, pour les gens suffisamment stupide pour penser que deux personnes peuvent être suffisamment en symbiose pour parler d'eux d'une seule voix, d'un seul nous. Je suis un je unique, jamais je ne trouverais sur cette terre une personne qui me ressemblera tout à fait, qui sera mon double, ma moitié, le ciment qui manque à ma vie. Tu es un tu unique, et je ne suis certainement pas ta moitié, comme tu n'es pas la mienne. Jamais on ne sera un nous. Au mieux on sera un toi, et un moi, deux personnes attachés l'un à l'autre par un lien qu'on pourra penser indestructible mais qui ne le sera pas. Jamais il y aura de nous, jamais je ne voudrais de nous, jamais je ne renoncerais à toi. Je sais, c'est de l'égoïste à l'état pure, de l'égoïsme, du sadisme, et du masochisme. Mais je préfère encore souffrir toute ma vie par ta faute, et te voir souffrir par la mienne, que souffrir loin de toi, et te voir souffrir loin de moi. Je ne veux pas de nous, je te veux toi.

Elle le voulait lui, elle le savait tout son corps le réclamait, s'en était presque viscéral. Un moment elle avait hait cette attachement, mais elle adorait se sentiment de besoin, cet empressement, cette chose qui te broie l'estomac à chaque limite, qui nourrit ton cœur, le fait battre. Pas de l'amour, mais juste du désir, juste un désir incontrôlable. Christinna n'était pas mesurée, elle était certes posée, réfléchit, mais mesurée certainement pas, elle ne faisait rien à la légère, et était la plus part du temps dans l'extrême. Passer de la glace au feu, surprendre ses victimes, les broyer. Être parfaite et infréquentable. Elle sautait d'extrême en extrême. Elle n'aimait pas, elle haïssait passionnément. L'amour la faisait rire, mais un rire violent et incontrôlable. Sans doute elle riait parce qu'elle en avait peur au fond... Une peur qui pouvait la paralysé...

CAMERON - « Et si je te disais que je te hais. Par dessus tout, malgré tout. Envers et contre tout. Mais je ne peux vivre sans toi. Et que dans un sens je t’aime ?

«je te hais.» et blabla blabla moi aussi je te hais … C'est pas nouveau d'ailleurs je crois, mais pourquoi il me sort tout ça, il espère quand même pas me blesser avec tout son blabla, si ? Laisse moi rire... « Mais je ne peux vivre sans toi. » oui c'est ça moi aussi, il faut qu'il m'appelle quand il cessera de dire des stupidités du genre, non parce que les je te hais, je ne peux pas vivre... Sa va deux minutes... Mais bon, je n'ai pas que ça à faire de la journée... « Et que dans un sens je t’aime ? » C'est ça tu m'aimes... Il quoi ?M'aime ? Mais c'est quoi ce bordel ?

En quelques secondes, le temps que Christinna réalise ce que Cameron venait de sortir, ses yeux manquèrent sans doute de sortir de ses orbites tellement elle fut surprise. Surprise certes mais surtout choquée. Choquée qu'il puisse sortir quelque chose pareil. Surprise d'entendre se mot dans un bouche qu'elle n'aurait jamais cru capable de proférer de tel parole. Elle ne tarda pas à éclater de rire. Un rire qui lui montrait qu'elle ne songeait clairement pas à prendre au sérieux ce qu'il venait de dire. Elle fut d'ailleurs rassurer lorsqu'elle l'entendit rire aussi. Son cœur ralentit la cadence, et la peur quitta peu à peu ses membres... Elle finit par cesser de rire. La première chose qui lui vint à la tête de dire : « Ça va pas dans ta tête... Des je te hais quand tu veux à longueur de journée si tu veux même, mais alors des je t'aime... Jamais. A moins que tu me détestes suffisamment pour vouloir me tuer, ce qui de ta part ne m'étonnerais pas tant que ça... » Mais elle se retint, c'était juste stupide de dire ça et sans aucun intérêt, ou ça le ferait sans doute beaucoup rire, mais on était pas à la foire, ni au cirque, elle ne portait pas de nez rouge et de grande chausse, alors tant pis pour cette fois. En revanche elle eut une idée machiavélique. Il avait voulu jouer en lui faisant la peur de sa vie, et bien elle allait le bloquer, et lui faire regretter ses paroles. Elle posa ses mains sur son torse, et le fit reculer jusqu'à ce qu'il touche le mur. Elle s'approcha doucement de lui, se collant à lui et se mettant sur la pointe des pieds pour que sa bouche soit exactement au niveau de son oreille. Elle lui murmura.

CHRISTINNA - « Prouve le moi. »


Elle sourit, et se recula le regardant avec son regard pétillant. Son regard brulant qui annonçait que le défit. Qu'est ce qu'il pourrait bien trouver à répondre ? Comment pourrait-il bien la surprendre ? La surprise, c'était justement ce qu'elle adorait avec lui, une surprise constante, elle était souvent dans l'incapacité de prévoir ce qu'il allait dire ou faire, et c'était sans doute la même chose pour lui. Elle n'avait d'ailleurs vraiment pas prévu qu'il s'approche d'elle et lui fasse un suçon. C'était le genre de signe qu'elle détestait, elle n'était pas une bête, et n'appartenait à personne, elle n'apprécia d'ailleurs pas non qu'il l'assimile à une prostituée...

CAMERON - « Et comme les prostitués à l’époque, je te marque au fer rouge … »


Elle se contenta de le fusiller du regard. Qu'aurait-elle pu faire d'autre, l'envoyer se faire voir ? Dire des choses peut élégante qui n'aurait sans doute aucun effet sur lui ? Qu'il pense qu'elle était une prostituée si ça pouvait lui faire plaisir, après tout elle savait ce qu'elle était, et elle n'avait clairement pas besoin de se prostituer pour vivre. Elle ne le lâchait pas du regard, il ne la lâchait plus du regard. Alors maintenant ils allaient s'affronter silencieusement ? Sans dire un mot, seulement en se fusillant du regard ? Mais quel âge avait-il au juste ? On aurait dit un combat entre Folcoche et son fils à table, sauf que même si on pouvait distinguer les éclairs qu'ils s'échangeaient on trouvait entre eux deux une dimension qu'on ne trouverait pas entre Folcoche et son fils. Une tension c'était de nouveau instaurer entre eux deux. Ils ne se lâchaient plus du regard attendant simplement que l'autre détourne les yeux en premier. Mais ils se rapprochaient de plus en plus l'un de l'autre, cherchant à déstabiliser son adversaire sans le lâcher des yeux. Ils se retrouvèrent comme deux idiots l'un face à l'autre, collé, avec seulement quelques centimètres qui séparait leur visage, et leur yeux toujours plongés dans celui de l'autre. Aucun des deux ne lâcherait, ils étaient de toute façon bien trop absorber dans leur contemplation pour s'en dégager. Le souffle de Christinna se raréfiait à mesure qu'elle sentait celui de Cameron lui effleurer le visage. Le cœur de Christinna s'accélérait se collant au rythme de celui de Cameron. Pourquoi battait-il si fort ? C'était sans doute seulement la tension qui régnait dans se débarra qui provoquait ça, que voulez vous que ça soit d'autre... A cet instant présent Christinna ne rêvait que d'une chose, poser ses lèvres sur les siennes, s'oublier dans ses bras, ne penser à rien, se laisser porter par son désir, effleurer la peau de Cameron de ses doigts fins, sentir les mains du jeune homme sur la sienne. Ça faisait trop longtemps que ses désirs restaient inassouvis. Ils s'enflammaient l'un l'autre, se repoussaient au dernier moment laissant le désir intacte et même encore plus grand. Elle avait beau finir selon ses envies dans le lit de tous les beaux Apollon de Prague elle n'en désirerait pas moins le jeune homme. Elle le voulait lui par dessus tout.

CAMERON - « Sais-tu pourquoi il bat aussi vite ? Pas parce qu'il est amoureux. Jamais. »[/color][/b] Le sombre jeune homme s'approcha alors, glissant ses lèvres désirables à l'oreille de la demoiselle avant de continuer dans un murmure suave. « C'est le syndrome de l'ébullition des sens. Le cœur du prédateur bat plus vite, de fièvre et d'excitation, lorsqu'il s'apprête à détruire sa victime. » fit-il dans un sourire ainsi qu'un léger soupir, détournant alors son visage vers celui de la jeune fille, ses lèvres frôlant sa peau avec triomphe.

CHRISTINNA - « Alors je suis proche de te détruire... »

Elle sourit, que pouvait-elle dire de plus. Il croyait l'atteindre avec ses paroles minables ? Il l'avait tellement habituer à être plus sanglant, il lui avait fait tellement plus mal que maintenant certaine de ses attaques lui glissaient dessus sans l'atteindre. Il la rendait insensible à la souffrance au fur à mesure qu'il devenait plus cruel. Ça ne voulait pas dire qu'un jour elle ne souffrirait plus par ça faute, elle le savait il trouverait toujours quelques choses. Ça serait toujours comme ça entre eux, tant qu'ils se désireraient, ils se haïraient, ils se feront souffrir, ça serait un cercle sans fin. Seul la mort du désir pourraient les sauvé, pour le moment ils en étaient complètement dépendant, tel des drogués ils avaient besoin de leur dose de palpitation par jour. Ils étaient les seuls capable de se comprendre, de se détruire aussi. Mais la vie est faite de risque non ? Quel est l'intérêt de vivre au somment si on est jamais exposé au risque de tombé. La hauteur n'a aucun charme sans le vertige. La passion n'a aucun charme sans la douleur. Elle n'avait aucun charme sans lui. Il n'avait aucun charme sans elle. Ou nous dirons seulement qu'ils en avaient moins l'un sans l'autre, car ils sont des monstres de charme et ça tout le monde le sait.

CAMERON - « Tais toi tu parles trop. »

Le regard de la jeune femme s'éclaira soudainement. Alors il lui suffisait d'être un minimum honnête pour obtenir la vérité malgré lui ? Une phrase honnête, une phrase qui la dévoilait à peine, et déjà Cameron s'écroulait. Ses mensonges envolé derrière cinq petits mots. Ces jolies ronds de jambe n'étaient qu'une manière de ne pas s'écraser devant elle, il était fière, et il n'était pas du genre à s'attacher à une femme, et à s'attacher à une femme qui était comme lui encore moins. Elle rit d'un rire cristallin. Ce n'était plus les rires nerveux, souffrant et terrifier qu'elle avait laissé échapper les dernières fois, c'était juste un rire clair, satisfait d'elle.

CHRISTINNA - « Le mensonge te blesse... L'honnêteté te faire peur... Je dois vraiment y aller avec des pincettes avec toi... »

Elle sourit, elle était odieuse. Odieusement attirante aussi. Son air glaciale l'avait toujours rendu attirante, mystérieuse. Tout le monde souhaitait briser la carapace. Tous les hommes rêvaient de prendre la virginité des demoiselles naïve et romantique. Tous les hommes rêvaient de voir Christinna baisser les armes pour eux. Et personne n'avait encore jamais réussit tout à fait. Mais pourtant à cet instant là, elle était méconnaissable. Elle n'avait rien de glaciale, elle paraissait presque ingénue. Pourtant en pensant à Christinna ce n'était sans doute pas le premier terme qui nous viendrait à l'esprit. Elle paraissait insouciante et heureuse de vivre. En faite personne n'avait jamais du la voir comme ça, ou alors c'était il y a une vingtaine d'année. Avait-elle laissé tomber les armes ? Non. Jamais. Pas devant lui, elle avait bien d'autre idée en tête. Bien d'autre tour dans son sac. Bien d'autre rôle à jouer. Elle était méconnaissable, mais avait encore toute ça tête, et comptait bien profiter de cette nouvelle insouciance. Elle passa sa main derrière la nuque du jeune homme, approcha son visage du sien et s'arrêta à seulement quelque centimètre de lui.

CHRISTINNA - « Si on ne parle pas, je ne voix vraiment pas ce qu'on pourrait faire d'autre, mais peut être qu'il faudrait que tu m'éclaires... »

Sa bouche s'étendit dans un sourire alors que son nez frôlait le sien. Qui a dit que l'ingénuité de lui allait pas à merveille ? Eh bien vipère retirez votre venin, Christinna Shepperd avait tout pour jouer la vierge effarouchée, enfin dans une autre vie entendons nous... Elle appuya ses lèvres sur les siennes, l'embrassant presque tendrement, s'il avait pu exister entre eux une quelconque tendresse entendons nous. Avant de prolonger le baiser elle se détacha doucement de lui, et s'appuya contre son front avant de dire.

CHRISTINNA - « Je te propose quelque chose. Je suis à toi jusqu'à ce qu'on sorte de se placard. Choisis tes armes et je te suis. Une règle tu finis tout ce que tu commences, tu ne cesses pas le combat pour me faire enrager, et je ne le cesserais pas moi non plus. Tu ne respectes pas la règle, je t'en fais voir de toute les couleurs... Mais bien entendu si tu as peur que je te fasses perdre tes sens tu peux aussi te défiler tout de suite... »

Christinna s'abandonnant à Cameron vous y croyez ? Et pourtant toutes les preuves sont là. Car la Shepperd à beau être une menteuse, une manipulatrice, une garce et tout ce que vous voulez, les règles des jeux qu'elle instaure, elle les tient. Alors Cameron seras-tu le héros qu'elle attend, ou te défileras tu lâchement ?
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMar 8 Déc - 20:46

CHRISTINNA - « Prouve le moi. »

Notre relation sera un échec, nous nous détruirons mutuellement, comme nous l'avons toujours fait jusqu'à maintenant, car je suis incapable de changer, de devenir du jour au lendemain un jeune homme romantique et plein d'attentions. Je serai vil et fourbe, je continuerai ce jeu malsain, mais ce ne sera plus par haine comme c'était le cas jusqu'à maintenant, ce sera par désir. Un désir bien trop compliqué pour être compris par d'autres, bien trop sombre, bien trop puissant. J'ai besoin d'elle, elle est mon oxygène, ma dose de cocaïne journalière, je ne pourrais survivre sans sa présence à mes côtés, et si je la fais souffrir, ce ne sera que pour mieux souffrir moi-même. Elle brûlera en enfer à mes côtés, et nous règnerons en maitres incontestés, continuant ces joutes verbales incessantes, ces bassesses qui n'ont pas de prix, et tout cela pour ce désir destructeur. Je ne peux plus détourner mon regard du sien, son visage est si parfait, le moindre détail, que ce soit la couleur de ses yeux, ou encore son sourire charmeur, me transporte dans un autre monde. C'est terrible, je suis fou d'elle, et je souffre.

CAMERON - J'y compte bien. On t’essaies, et on ne peux plus se passer de toi. Pratique, non ?

Toujours ce sourire, de son côté comme celui de la belle brune, leur conversation n'avait absolument rien d'anodin pour eux, qui ne parlaient qu'en demi teinte. Il suffisait de savoir lire en filigrane pour comprendre que c'était leur désir commun qui se jouait alors : elle assurait pouvoir le mettre dans le lit et remporter la partie, quand lui la menaçait de s'y brûler les ailes si elle le tentait de trop près. Finalement, après un duel les opposant dans lesquels leurs regards s'accrochèrent sans ciller, le jeune homme lui tourna le dos, rejoignant le sol dans lequel il prit place avec aise, s'y étendant comme un prince dans son domaine, petit arrogant de première. Feintant de baisser les armes pour changer de sujet, il reprit une voix moins orgueilleuse mais toujours affublée d'un timbre incandescent se profilant en un murmure suave.

CAMERON - « Et comme les prostitués à l’époque, je te marque au fer rouge … »

Ses mots en pincements jouissifs sur ses lèvres. Elle savait que, malgré ses dires, malgré ses gestes se voulant distant, il la désirait jusqu'au moindre soubresaut de son cœur qu'elle lui arrachait par quelques fantasmes passionnés venant traverser son esprit. Et lui aussi savait qu'elle pensait à cette même chose : deux corps suintant la transpiration de leurs organes, quant au creux de leurs reins brûlerait cette intense jouissance au déhanchements de leurs hanches dissimulées sous les draps. Des souffles chauds et des baisers mordants ; Christinna était une véritable tigresse gardienne de la luxure de ses draps. Une idée qui le fit sourire, mais qu'il effaça bien vite, à quoi bon tenter de se faire fléchir soi-même, après tout, c'était atrocement absurde. Aussi, dans un claquement de doigts affligeant, le jeune homme assis sur le canapé dans une attitude princière et arrogante, changea bien vite de conversation comme ses pensées dévièrent ailleurs. Il était véritablement difficile de troubler Scott, lorsqu'il avait décidé de gagner ; en somme même l'idée de se retrouver corps à corps avec elle, aussi délicieuse pouvait-elle être, s'effaça bien vite au profit d'autre chose, sans frustration aucune, comme un réflexe d'auto-défense vindicative. C'est ainsi qu'il en vint à changer de sujet, tout en glissant une provocation pour la forme.

CAMERON - « Sais-tu pourquoi il bat aussi vite ? Pas parce qu'il est amoureux. Jamais. » Le sombre jeune homme s'approcha alors, glissant ses lèvres désirables à l'oreille de la demoiselle avant de continuer dans un murmure suave. [b]« C'est le syndrome de l'ébullition des sens. Le cœur du prédateur bat plus vite, de fièvre et d'excitation, lorsqu'il s'apprête à détruire sa victime. »[/b] fit-il dans un sourire ainsi qu'un léger soupir, détournant alors son visage vers celui de la jeune fille, ses lèvres frôlant sa peau avec triomphe.

CHRISTINNA - « Alors je suis proche de te détruire... »

Il s’était déjà relevé. Debout face d’elle. Dans un combat qui n'avait pas de fin, ils s'affrontaient l'un l'autre, pures pensées diffamatoires, paroles coupantes à la pointe de leurs syllabes acides ; il se voulait maître quand elle ne voulait plus plier. Un combat de mots qui ce voulait plus cruel. Des paroles tranchantes, des regards sombres. Et son regard se plantant dans le sien, la lueur moqueuse s'y logeant s'éteignit au profit d'une dureté glaciale.

CHRISTINNA - « Le mensonge te blesse... L'honnêteté te faire peur... Je dois vraiment y aller avec des pincettes avec toi... »

CAMERON - Tu veux être honnête ? Allons-y, je vous écoute mademoiselle la psychologue, racontez-moi tout... Qu'est-ce qui vous tracasse ? murmura-t-il d'un air narquois et railleur.

Debout devant lui, se lovant tel un chat à la mouvance gracile, son visage proche du sien. Ô erreur fatale que d'aller éveiller la perversité d'un esprit tel que le sien ; car si Christinna semblait demeurer certaine qu'au contraire éveiller la vicissitude luxuriante déjà quelque peu présente en son sombre amant ne lui apporterait que la victoire, elle se leurrait en vérité dans une partie qu'elle pensait déjà gagnée. Pauvre petit chat, ne t'a-t-on jamais dit que le méchant loup des contes de fées existe ?

CHRISTINNA - « Si on ne parle pas, je ne voix vraiment pas ce qu'on pourrait faire d'autre, mais peut être qu'il faudrait que tu m'éclaires... »

Pas de réponse, le regard noisette de Cameron s'était déjà posé sur les cuisse de la demoiselle tandis que cette dernière l’embrasser tendrement comme une provocation de plus faite au loup qui ne voulait plus que dévorer ses courbes ; le regard de Cameron n'était plus explicite, il reflétait véritablement une perversité et une envie qu'il ne dissimulait plus, ne voulant plus la cacher. Pas un sourire, juste ce désir vicieux sur son visage, alors qu'il s'appliquait à caresser sa cuisse de son regard mordant et libertin, quand ses mains vinrent alors s'y poser dans un frôlement d'abord délicat. La tête penchée légèrement sur le côté, le jeune homme laissait ses doigts parcourir sa peau blanche et nue ; remontant suavement le long de ses cuisses dans un toucher encore léger qui ne pouvait qu'attiser son envie. Pire encore qu'une caresse vous frôlant la peau avec conviction, c'était le frôlement subtile et vaporeux de ses doigts qui lui brûlaient les courbes, comme pour l'encourager à lui arracher des mots de supplique : "Encore" .... Toujours pas de sourire ; le prince s'appliquait dans sa torture licencieuse à faire monter en elle la convoitise pernicieuse à lui en insuffler des battements cardiaques allant en s'accélérant ; il la touchait sans la toucher vraiment, ô comble du désir prêt à imploser. Du bout des doigts, il lui brûlait la peau dans une chaleur montante et appliquée ; et ce n'était là que des caresses semi-frôlées, rien encore de véritablement concret , Cameron ne faisait que lever l'éros de sa vipère par des frôlements qui, par le refus d'aller plus loin, pouvaient la rendre folle. Des flash dus à un fantasme passager lui vinrent alors en tête : la voir se cambrer sous le joug de ses effleurements fiévreux, dans un gémissement trahissant son cœur affolé par l'incandescence torride de ses touchers peu chastes. Peu à peu, ses frôlements se firent véritables caresses, lui confiant des douceurs chaudes embrasant le creux de sa poitrine et de ses reins alors que le sombre prince ne s'arrêterait pas là. Prêt à mener son combat bien plus loin qu'à l'accoutumé, il la ferait imploser d'un orgasme rêvé qui ne viendrait pas, à la faire se débattre contre son propre désir et l'embrasement de ses sens. Enfin, le regard noisette du jeune homme se posa sur le visage de Christinna, descendant d'une course lente sur sa poitrine puis son ventre plat, couverts par le tissu blanc de sa chemise. Puis ses prunelles se stoppèrent à l'entremise de sa jupe, lieu de délice qui lui arracha un sourire presqu'indiscernable ; le diable, en plus du loup fiévreux et impitoyable, s'était éveillé en lui. Alors, dans une caresse divinement suave à en lui arracher des soupirs frémissants, il remonta sa main le long des cuisses délicates et blanches de la demoiselle, dans un regard consciencieux et imperturbable. Ses prunelles de braise suivant avec attention le parcours de sa main experte qui était remontée à l'entremise des cuisses de la belle, frôlant alors sans pudeur le tissu qui recouvrait son intimité tant désirée, dissimulée sous l'étoffe de sa jupe. Et le silence, étouffant de gémissements torrides coincés sans doute en travers de la gorge de la si belle princesse, embrasait un peu plus ce feu incandescent présent en eux, l'attisant par le murmure envieux de leurs souffles qui allaient en s'accélérant. Et le regard appliqué du sombre prince , le désir pernicieux et mordant dans ses obsidiennes, lui promettant implicitement monts et merveilles dans des choses nouvelles qu'il pourrait lui apprendre entre deux coups de reins et débats passionnés, son souffle et son parfum enivrant, ses doigts aventuriers et audacieux, le frôlement de sa peau glacée partant à la recherche des gémissements haletants de sa vipère ... Que de tentations trop fortes, muées dans une torture qui ferait lâcher leurs cœurs se débattant dans leur frénésie fiévreuse et embrasée... Alors, comme dans un supplice de plus que sans doute Christinna semblait voir venir, Cameron redressa ses yeux noisettes sur son visage, un sourire carnassier au coin des lèvres, alors qu'il se pencher vers cette dernière ; loup audacieux au corps proche, trop proche, de celui de la princesse déchue. Le bourreau ne s'arrêta pas là, car en plus de ses mains remontant sur le galbes de ses cuisses, c'étaient également ses lèvres qui glissèrent en même temps le long de leur courbe, descendant dangereusement vers le fruit défendu et dissimulé sous ce bout de tissu noir. Qu'elle se cambre, qu'elle expire tout son désir, qu'elle geigne, gémisse, frémisse... qu'elle le supplie, qu'elle murmure son nom. Et déjà, de ses deux mains posées sur le haut de ses cuisses, le bourreau aux allures de prince descendu jusqu'à son intimité préservée, ses lèvres posées à l'entremise de ses cuisses d'une jupe relevée et écartées dans la forme d'un arc délicat et léger.... Audace pernicieuse et fiévreuse qui le poussa à continuer jusqu'à ce tissu blanc, où il déposa un baiser ironiquement et diablement chaste, si tant est qu'on pouvait le qualifier ainsi au vu du lieu défendu sur lequel il y avait apposé les lèvres. Un baiser, puis deux, puis un autre encore lorsque ses doigts vinrent s'immiscer dans un frôlement sous le tissu... mais guère longtemps, l'espace de deux secondes gémissantes seulement. Car lentement, le jeune homme se redressa dans un sourire triomphal et sombre, glissant doucement son corps contre le sien, parcourant les courbes de son corps de par le sien dans une effluve d'ivresse piquée d'une provocation douce. L'une de ses mains, désireuse de ne pas rester sage, écarta sa cuisse afin de pouvoir le laisser s'y glisser ; hanches contre hanches, buste contre buste, il l'avisait de tout son regard de braise, alors qu'un sourire s'afficha sur ses lèvres.

CAMERON - « De quoi ne pourrais-tu pas te passer ? »

Murmure suave, souffle brûlant glissant sur sa peau dans une envie saillante, alors que sa main aventurière se posa sur le haut de sa cuisse, épousant parfaitement le galbe de cette dernière.

FLASH BACK



CAMERON – « Laisse moi sortir ! Laisse moi sortir ! Ouvre, laisse moi sortir ! »

Les poings du gamin de sept ans s'abattaient sur la porte de sa chambre avec frénésie et colère, sa voix encore fluette s'échappant de ses lèvres se faisait néanmoins enragée et virulente, mué dans une colère dévastatrice, d'un sentiment rageur mêlé à cette peur trop bien fondée, le petit garçon hurlait d'une haine farouche sa plainte, encore et encore. De longues minutes déjà qu'il tambourinait à la porte de sa chambre, à hurler ainsi à son père de le laisser sortir, à en sentir ses poings parcourus d'une douleur vive empourprant les joints de ses mains. Encore et encore, inlassablement, il hurlait sa colère et son désespoir, sentant ses nerfs lui lâcher sous le poids de cette horrible condition à être ainsi enfermé. Le jeune Scott n'était pas un enfant battu, pas plus qu'il était délaissé ; au contraire ne manquant de rien il avait pour lui une chambre somptueuse et les promesses d'un avenir certain. Le seul obstacle à son enfance qui aurait pu être parfaite, était encore son propre père qui, obsédé par la perfection et la réussite, avait trouvé dans le don de son fils cette chance de le voir percer encore plus loin, encore plus haut. Son fils unique deviendrait ministre ou banquier, voire même médecin, mais quoiqu'il en soit il ne pouvait le laisser gâcher cette précocité intellectuelle. Aussi, dans un excès cupide et presque fou, porté par le désir le consumant de la perfection, Edward Scott avait ainsi poussé le vice à forcer son jeune fils à étudier, l'enfermant à clé dans sa chambre. Une condition qui pour lui n'avait rien de cruel ni d'inhumain, il ne sentait là ni mal ni manque de lucidité, aveuglé par sa cupidité et l'envie de faire de son jeune fils le summum de la perfection, il l'enfermait ainsi tous les jours, pour son bien et son avenir... Une attitude des plus vicieuses trahissant l'excès vindicatif des Scott. Huit ans seulement, et séquestré chaque jour quelques heures dans une pièce, à se pencher sur les livres tandis qu'au loin résonnaient les rires enfantins et insouciants de ses camarades. Aujourd'hui, n'y tenant plus, des larmes vinrent alors monter aux yeux ambrés du jeune garçon dont les mains frappant avec force contre la porte de bois commençaient à le faire souffrir ; des larmes de colère et de rage, l'envie de tout détruire, y compris lui-même. L'autodestruction si chère au cœur de Cameron commençait alors, et ne le quitterait plus jamais.

CAMERON – « Papa ! Ouvre moi ! »

Les poings qui tambourinent à la porte, avec haine, avec rage, avec fureur, résonnant en écho contre une porte de bois vibrante sous la peine et la colère d'un petit garçon encore terrorisé, malgré ses hurlements intempestifs trahissant sa virulence haineuse. Les livres éparpillés au sol, les bibelots à terre balayés d'un revers de main en sont la preuve ; le petit garçon a explosé, et le voilà confiné à une porte qui ne veut pas s'ouvrir. Et pourtant, cette dernière grince, s'entrouvre, une silhouette massive apparaît ; un bel homme au visage soudain strict, et sa main puissante s'empare du petit garçon et le tire dans le couloir. Sans trop de violence, mais avec fermeté, tandis que le jeune Cameron se débat contre son père, épuisé par tant de haine qu'il exorcise alors ; il frappe et s'agite, comme si la porte ne s'était pas encore ouverte. Alors son père l'empoigne fermement et le pousse contre le mur, la tête du jeune garçon venant le percuter de plein fouet. L'homme n'a pas voulu faire preuve d'autant de violence, mais seulement calmer son fils qui peste comme un diable, apeuré et haineux, les yeux humides et pénétrants. Aussi le père se met à parler d'une voix douce alors qu'il s'accroupit pour se trouver à la hauteur de son fils qui se débat encore avec force et violence, et déjà l'adulte sait qu'il n'y a qu'une seule chose qui puisse apaiser le petit diable affolé.

EDWARD – « Cameron ! Cameron calme toi ! ... Dylan est là. »

Le petit garçon cessa peu à peu de se débattre, hoquetant néanmoins dans une respiration saccadée qui peinait à se calmer. Ses larmes toujours au coin de ses yeux sombres qu'il ravala alors, Cameron toisa son père d'une œillade perçante et froide, encore sous le joug d'une rage et d'une peur incontrôlée. Néanmoins le regard de son père ne cillait pas, et Cameron voyait déjà venir le ton moralisateur.

EDWARD – « Tu es infect aujourd'hui Cameron, je ne suis pas sûr que tu aies le droit d'aller voir Dylan... Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? »

CAMERON – « La perfection ne s'acquiert qu'en travaillant... » répondit le garçonnet d'un murmure agacé mais docile.

EDWARD – « ... Donne-moi un synonyme de 'infect'. »

CAMERON – « ...Infâme. »

Edward – « Bien, la leçon est apprise tu peux y aller. »
Et l'homme se releva d'un sourire fier, ignorant qu'il torturait son propre fils à vouloir ainsi le modeler et l'enfermer dans une obsession pour la perfection qui n'existait pas. Cameron se redressa, essuyant ses larmes avec fureur, il reprit prestance et descendit les escaliers d'un pas vif, posant sur ses lèvres un sourire ravi qui s'étira à la vue de Dylan, postée dans le salon.

FASH BLACK


CHRISTINNA - « Je te propose quelque chose. Je suis à toi jusqu'à ce qu'on sorte de se placard. Choisis tes armes et je te suis. Une règle tu finis tout ce que tu commences, tu ne cesses pas le combat pour me faire enrager, et je ne le cesserais pas moi non plus. Tu ne respectes pas la règle, je t'en fais voir de toute les couleurs... Mais bien entendu si tu as peur que je te fasses perdre tes sens tu peux aussi te défiler tout de suite... »

Non jamais il ne serait ce prince parfait, ce héros des contes de fées. Jamais il ne pourrait être cet être courageuse, il voulait être lâche et tout laisser. Et il la détestait, il la détestait pour ses souvenir d’enfance qu’elle lui à fait rappeler. Sur ses paroles, il sentit la colère l'embraser de nouveau, le poussant à se coller de nouveau contre la belle demoiselle d'un mouvement brusque, sa main empoignant un pan de sa robe qu'il avait remonté d'un coup trop sec le long de sa jambe. Il sentait son palpitant s'accélérer sous cette colère froide, sous la rage, sous le trouble, sous la volonté de lui faire du mal pour ne pas imploser. Mais quelque chose le stoppa alors qu'il plongea ses obsidiennes dans les azurs de Christinna ; après tous ces mots, après tout son trouble, il ne souhaitait guère plus vraiment la le jeter au sol pour la faire sienne et si possible dans la souffrance.

CAMERON - « Fous moi la paix ! »
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Christinna Shepperd
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyMar 8 Déc - 23:32

    CAMERON - « J'y compte bien. On t’essaies, et on ne peux plus se passer de toi. Pratique, non ? »

    Un sourire naquit au coin des lèvres de la jeune femme. Elle le savait bien qu'il le pensait, il ne pouvait pas sans cesse être dans l'ironie, il ne pouvait pas toujours lui mentir effrontément et puis depuis quelques minutes ils avaient été trop honnête pour revenir au mensonge pur et dur. Non maintenant ils se contentaient de parler en demi teinte, de dire sans tout révéler, de toute façon il y aurait tant à révéler qu'ils pouvaient continuer encore longtemps sans tout dire. Elle ne répondit pas, pourquoi lui ferait-elle ce plaisir ? Pourquoi lui dirait-elle qu'il en était de même avec lui ? De toute façon soyons honnête, en disant ça il n'apprenait rien à la jeune femme, et si elle le disait elle ne lui apprendrait rien non plus. A vrai dire elle se rappelait encore de leur première rencontre, dans un bar minable, Christinna venait à peine d'arriver à Prague.

    Flash Back.


    Assise sur un grand tabouret accoudé sur le bar, elle jouet nerveusement avec sont shot de vodka qu'elle n'avait pas encore osé boire. Le dos droit, la tête haute, une jupe noire courte qui laissait largement entre voir ses jambes parfaites et allongée par des escarpins vertigineux, une blouse blanche et vaporeuse légèrement transparente qui dévoilait à peine son soutient gorge noire. Tout chez elle appelait le désir masculin, sa fierté apparente, ses habits volontairement sexy sans faire prostituée, sa classe et sa grâce. Tout chez elle poussait les hommes à la désirer, à la respecter. Soudain un jeune homme s'approcha d'elle, et lui dit :

    CAMERON - « Si vous ne buvez pas votre verre donnez le moi que je puisse vous en offrir un autre... »

    Elle le regarda à peine, saisit son verre et l'avala sans faire d'histoire. Elle en redemanda un elle même au serveur, qui lui apporta rapidement.

    CAMERON - « Subtile comme manière de dire que vous n'êtes pas intéressée, dommage que je ne sois pas suffisamment subtile pour comprendre. »

    Elle avala son verre avant de se tournez vers lui, le visage froid, le regard gelé et pénétrant, normalement lorsqu'on la voyait de la sorte on se taisait, son visage imposait le silence.

    CAMERON - « Je n'ai jamais vu d'aussi beaux traits sur un visage, avec une moue provoquer par le plaisir, et des yeux allumer par la passion vous seriez véritablement divine, je vous propose de vous divinisez, qu'en dites vous ? »

    Intérieurement amuser elle ne lui montra pas l'effet qu'il lui faisait. Il était véritablement séduisant, et de tous les hommes qu'elle avait croiser dans cette ville, il était inconditionnellement celui qui avait le plus de classe. Elle jeta un rapide coup d'œil dans la salle et vit un homme qui dansait coller serrer avec une femme, l'homme dévorait littéralement la fille du regard, on aurait dit un fauve prêt à se jeter sur ça proie.

    CHRISTINNA - «  Vous voyez cet homme, prêt à dévorer cette pauvre fille insouciante ? Décocher lui une droite, faite croire que vous êtes le copain de la fille, pourquoi pas déclencher une bagarre dans le bar, et revenez moi, là je serais à vous... Pour ce soir. »

    Elle sourit, demanda un autre verre, le bu, embrassa Cameron à la commissure des lèvres et sortit du bar, elle dit juste avant de partir.

    CHRISTINNA - «  Vous avez pas plus de dix minutes. »

    Et elle disparut. Cameron sourit. Ce qu'il fit dans le bar, elle ne le sut pas exactement, n'ayant pas regarder, mais huit minutes plus tard elle le vit sortir en courant, suivit de deux hommes amochés. Cameron la saisit d'un bras autours de la taille et la força à courir avec lui.

    FIN FLASH BACK.

    Cette nuit avait été parfaite, et après celle là en était venue d'autre. Et puis leur jeu avait commencer, défit, pointe acérer, et ils en étaient arrivés à aujourd'hui coincer dans se placard. Ce qui allait arrivé ensuite elle ne le savait pas. Une chose était sur, ils n'en ressortiraient pas vivant, ou pas indemne en tout cas. Ils n'étaient pas fait pour durer, ils n'étaient pas fait pour s'aimer. Ils étaient fait pour se haïr passionnément, pour se désirer. Ils étaient fou l'un de l'autre, ils ne se l'avoueraient jamais, ils avaient besoin de l'autre, ils ne le formuleraient jamais de la sorte. Handicapés des sentiments, dépendants l'un de l'autre, ils étaient deux marionnettes.

    CAMERON - « Tu veux être honnête ? Allons-y, je vous écoute mademoiselle la psychologue, racontez-moi tout... Qu'est-ce qui vous tracasse ? murmura-t-il d'un air narquois et railleur. »

    Que risquait-elle à lui dire quelque chose de vrai ? Rien sans doute. De toute façon il n'avait pas besoin qu'elle l'aide pour la faire souffrir, il s'en sortait très bien tout seul, alors ça n'aggraverait sans doute pas son cas.

    CHRISTINNA - «  Toi... Tu n'as jamais ressentit ce tourbillon contradictoire dans ta tête, des pensées différentes contraires violentes qui t'assaille, ne te lâche plus, des pensées que tu ne veux pas penser... Des pensées qui te ramènent toujours à une seule et unique personne. C'est terrible ce genre de pensée... »

    Elle sourit. Il avait voulu jouer, se moquer d'elle, il avait la vérité, enfin une vérité légèrement déformer, mais dans l'absolu c'était ça, tout ce qu'elle pensait, tout ce qu'elle ne voulait pas penser et qu'elle pensait tout de même. Des images incessantes, de lui, d'eux. Ce n'était pas le moment de fantasmer, elle ferma les yeux, réprimant ses pensées déplacées. Elle avait finit par aimer ce sentiment de dépendance, ce petit sentiment incontrôlable mais du moment qu'il ne prenait pas le pas sur tout, et maintenant il le faisait. Elle n'arrivait plus à réfléchir correctement, tout se mélangeait, des pensées saines comme d'autre complètement folle. Et par dessus ça il fallait qu'il se mette à jouer avec elle. Elle n'était pas en mesure de lui résister, s'il commençait à jouer elle lui tomberait dans les bras. Comme tout avait changer depuis leur première rencontre. Le premier soir c'était lui qui avait insisté, elle s'était laissée tenter. Elle avait sur lui tenir tête à un moment, et pas seulement en parole, en acte aussi. Elle s'amusait à le repousser, ils avaient pendant un temps jouer au jeu du chat et à la souris. Maintenant tout était finit, il n'y avait plus cette innocence. Non maintenant il y avait une certaine gravité qui s'était installée entre eux, de la gravité, qui donnait encore plus de force à la tension qui régnait déjà entre les deux. L'air était électrique autours d'eux, tout menaçait d'exploser à chaque instant. Christinna luttait contre elle même pour ne pas lui faire la joie de gémir, elle ne voulait pas le laisser gagner. C'était un jeu stupide, elle mourrait d'envie de reprendre comme avant ses parties de jambes en l'air insouciante, mais aujourd'hui il n'y avait plus rien d'insouciant entre eux. Le sexe était devenu l'ultime torture, jamais accomplit dans sa totalité, il les laissait toujours sur leur faim, bouillonnant. Alors que Cameron s'amusait à faire glisser ses doigts sur les cuisses de Christinna, elle avait déposer ses mains sur le torse du jeune homme. Pas de caresse, pas de pression, c'était juste un appuie, elle les avait posé la d'en l'espoir de pouvoir le repousser si elle perdait le contrôle. Mais c'était bien trop orgueilleux de penser qu'elle pourrait le repousser. Au fur et à mesure qu'il remontait sur sa cuisse, que ses caresses se faisait plus présente, la pression de ses doigts sur son torse s'accentuait. Ses doigts s'enfonçait plus profondément, une chose était sur il aurait la marque de ses ongles dans la peau pour un petit temps. Son souffle était rapide et court, il lui faisait d'ailleurs presque mal, sa poitrine en venait à se soulever difficilement, tout ça parce qu'elle cherchait à se contrôler. On ne pouvait pas penser à se contrôler dans se genre de situation, et Christinna devait sans doute être la seule personne vivante à chercher de faire ainsi, tout ça pour pas donner satisfaction à Cameron, pourtant en sentant les ongles de la jeune fille dans sa peau il ne tarderait pas à comprendre, et à être satisfait de son effet.

    CAMERON - « De quoi ne pourrais-tu pas te passer ? »

    En suivant son premier réflexe elle aurait répondu « Toi » sans hésiter, à cette seconde là, mais là encore elle n'allait pas lui faire se plaisir.

    CHRISTINNA - «  Le sexe mon ange. »

    Elle sourit, plus ou moins contente de sa réponse, au moins elle ne lui avait sans doute pas dit ce qu'il attendait qu'elle dise. Soudainement elle vit quelques choses changer dans le regard de Cameron, elle ne serait dire quoi, mais son regard qui avait quelques choses de vicieux et de brulant quelques secondes plutôt semblait figé sur place. Ces yeux était tourné vers elle, et pourtant elle sentait bien que ce n'était pas elle qu'il regardait. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Qu'est ce qu'il lui arrivait ? Qu'est ce qu'elle avait encore fait ? Elle lui lança son jeu stupide et surtout mauvais pour elle dans l'espoir de le faire réagir, il ne pourrait renoncer à un tel jeu, elle en était presque sur. Ses yeux c'était subitement assombrit perplexe devant l'attitude figé de Cameron. Soudainement il se colla à elle plus vivement, lui faisant presque mal. Elle ne comprenait vraiment plus rien. Des Cameron, elle en avait vu défiler, elle l'avait connu passionner, presque doux, fou de haine, pervers, malicieux, vicieux, mais brutal et si énervé jamais encore avec elle.

    CAMERON - « Va te faire foutre ! Sors nous de là ! Maintenant !»

    Elle resta sans voix, cherchant à rassembler ces esprits. La elle était perdue. Aller savoir pourquoi elle avait mal, vraiment mal. Elle se mordit la lèvre, et inspira profondément. Elle n'allait pas refaire une crise, elle était plus forte que ça, si elle s'écroulait au moindre coup il aurait gagner, et c'était hors de question. Elle le poussa pour se dégager, remis sa robe en place dans une dignité à faire peur, alors qu'elle venait de se faire planter après qu'il est bien jouer avec elle. Elle sortir le portable qui était dans sa veste à ses pieds.

    CHRISTINNA - « Bien, tu me laisse appeler Sébastien qu'il vienne nous ouvrir, parce que je ne risque pas d'attraper les clés vu ou elles sont et toi non plus... »

    Elle avait parlé d'un ton froid, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas employé pour lui d'ailleurs, en général il était haineux, mais jamais aussi froid et indifférent. Elle se prépara à appeler Sébastien et au dernier moment elle referma son portable, et se tourna vers Cameron, énerver, le regard noir.

    CHRISTINNA - « Dit moi c'est quoi ton problème ? Non parce que certes tu me hais, mais j'ai le droit de savoir pourquoi tu me plante quand même. Et je t'en supplie dit la vérité ou alors ne dit rien, mais un bobard ce n'est même pas la peine d'y penser, sinon je te fais dormir ici. »

    La situation avait changer entre eux, et elle refusait d'accepter comme une conne ses sautes d'humeur, elle comprendrait qu'il ne veuille pas lui dire, bien qu'elle n'apprécierait pas, mais le mensonge elle ne le supporterait pas, surtout que le mensonge aurait sans doute comme seul but de la faire souffrir elle. Alors le temps des coups bas sans explication était révolu, détruit la si tu veux Cameron, mais explique lui pourquoi.
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 13 Déc - 14:23

A quoi sert la beauté ? Elle n’est qu’une arme, elle n’est qu’éphémère. Oui, la beauté est cette chose si pure mais éphémère. Elle se fane telle la rose. Et pourtant, homme que je suis, la beauté m’avait toujours attiré, je ne m’intéressais aux femmes qu’à cause de l’image qu’elles renvoyaient. Je ne m’intéressais aucunement à elle pour leur beauté intérieure. Cette dernière idée n’étant pour moi qu’une pure connerie. Après tout, une fille peut très bien se révéler ne pas être d’une compagnie agréable, bonne élève et très intelligente tout en étant des plus agréable a regarder, le genre de fille a pouvoir me donner envie de jouer avec elle, ne serait ce que l’espace d’une nuit. Et pourtant, cette fille n’en resterait pas moins une moins que rien, un être inférieure. Alors, gardez vos théories sur la beauté intérieure, je reste partisant de l’idée que seule la beauté compte.

Ainsi, plus je contemplais le doux visage de Christinna, plus je faisais le triste constat selon lequel, elle n’avait rien pour elle. Rien d’autre que sa beauté. Une beauté qui finirait par faner avec le temps. Oui, elle était une fille de bonne famille avec un certain caractère mais, elle n’en était pas moins une idiote nymphomane. Je n’étais pas idiot, j’étais parfaitement conscient des rumeurs qui circulaient sur elle, je savais qu’elle n’était rien de moins qu’une fille facile. Et pourtant je la désirais pour cela. Oui, depuis que nos chemins s’étaient à nouveau croisés dans les couloirs de Parcel Bomb, je la désirais ardemment, au début cela n’était qu’un compétition pour savoir si j’arriverais à la mettre dans mon lit. Et encore maintenant j’avais tellement eu envie de l’étreindre, de serrer son corps contre le miens, de frôler sa peau de mes lèvres, de sceller ma bouche à la sienne. Oh oui, j’en avais tant envie. Au point que cela en avait été une obsession à un moment donné. Au point que, ne serait ce que le fait de croiser son regard ne me laissait pas de marbre, laissant à mon esprit le loisir d’imaginer des choses loin d’être catholiques entre elle et moi. Et pourtant, notre relation s‘était développé laissant une haine monstrueuse après leurs rencontre au parc. Mais à un certain moment, rien que l’idée de partager un lit avec elle, me dégouttait au plus haut point. Mais elle m’attirait toujours autant, physiquement du moins. Pour ce qu’elle était. Pour la noirceur de ses cheveux, pour la douceur de sa peau, pour sa poitrine, pour son visage tout entier. Elle restait une femme belle et désirable. J’étais fait pour la liberté moi, pour voler de couche en couche. Je ne voulais plus devoir rester avec elle. Je ne voulais plus ! Mais, malgré le mépris que je pouvais ressentir pour elle, je n’avais pas pu m’empêcher d’aller vers elle. Mon cœur avait soudainement battu plus fort et, je n’avais pas pu résister à l’envie d’aller vers elle. Comme si mon esprit n’avait plus commandé à mes actes. Comme si, en cette heure tardive, seule une pulsion intérieure, due à la vue de son visage, m’avait guidée vers elle. Je l’avais saisie au bras puis, son regard s’était encré au mien. Alors, le naturel et le cynisme, la rancœur et la colère, avaient repris le dessus. Des répliques cinglantes avaient fusées. Avec cette pointe d’ironie qui me caractérise tant. Et ce sourire empli de sous entendu. Mais, Christinna n’étais pas le genre de fille à rougir à la moindre de mes remarques, elle n’était pas le genre de fille à me craindre non plus. Alors, elle avait simplement répliqué, comme si de rien n’étais, entrant simplement dans mon jeu. Mais j’avais décidé de continuer sur cette lancée. Alors que je la taquinais, elle renchérissait, et j’ajoutais les actes à la parole

Obscène jusqu'à mes gestes brûlants, mon regard de plomb, mon souffle saccadé. Je m’étais fait incarnation du vice et de la luxure dont je portais le parfum suave et l'étendard presque honteux, tant l'appliquer Christinna qui pouvait en offusquer plus d'un. Mais soit, que les gens s'offusquent, qu'ils jouent les commères, qu'ils pestent et qu'ils jalousent, qu'ils envient les Scott. De mes caresses à mes baisers posés sur l'intimité de ses tissus, jamais nous n'avons été aussi loin dans leur jeu de la provocation depuis la nuit de leur rencontre au parc ; ce soir je me faisais diable souhaitant souffler sur les dés de notre amusement malsain. Parce que je voulais gagner, et parce qu'au fond de moi, enfoui sous l'éthique, la morale, j’avais envie d'elle, soumis à la plus basse de mes pulsions luxuriantes légendaires et qui m’avais octroyé ma réputation sulfureuse. Je voulais l'entendre gémir, souffler une respiration saccadée, l'entendre murmurer des "encore" qui ne vinrent pas cependant , sa belle parvenant bien trop à se contrôler même dans les moments d'embrasement. Petite princesse à la fierté trop bien hissée en herses de métal pour ne souffler qu'un mot la trahissant. Elle se cambra néanmoins, pinçant sa lèvre d'un mouvement délicat, moi qui m'appliquais à vouloir la faire céder, enflammant ses sens autant que les miens propres. Et le silence s'empara des lieux, laissant résonner le froissement des étoffes d'un timbre presque érotique dans une ambiance enflammée et tendue, laissant s'entendre le bruissement léger de mes mains expertes sur la peau et les hanches trop saillantes de la douce orgueilleuse. Et enfin, je vins me glisser contre elle, tel un serpent sournois prêt à avaler sa proie et à s'en délecter, plongeant mes prunelles sombres dans les siennes. Une question vint franchir la barrière de mes lèvres, provocation et murmure suave, invitation à la luxure ici même. Ma main vint alors se perdre sur le galbe des cuisses de la belle vipère aux jambes interminables, comme j’observais la réaction de sa Christinna. Trop fière, pas assez manipulable, trop orgueilleuse et trop adonnée à la luxure pour se perdre dans mon jeu provocant. J’avais senti pourtant, qu'elle avait failli se perdre et se donner à lui, quand bien même je l'aurais alors repoussée, par jeu ; la douce l'avait senti et reprenait constance, sous mon regard durci qui néanmoins lui offrit un sourire en coin. Soyons fairplay, et non mauvais joueur, je devais avouer qu'elle était une adversaire de taille, dans les jeux de l'érotisme chargé et de la provocation. Par ailleurs, plus d'une fois elle était parvenue à m’embraser les désirs bien que j'essayais de la repoussait sans cesse. Les mains de Christinna vint alors se poser sur mon torse, elle fixa son regard de cette lueur de désir, ces ongles enfoncer dans ma peau …

CHRISTINNA - « Le sexe mon ange. »

Mais pour autant, Je n’étais pas déstabilisé, au contraire j’étais conscient qu'elle tentait de reprendre constance et de garder la situation en main, je redressais la tête, lui offrit un sourire lui faisant implicitement savoir que j’avais compris ; elle avait été à deux doigts de céder, et c'était là un point qui ne m’échapperais pas. La prochaine fois, je frapperais plus fort et plus loin encore, et déjà le terrible dessein de mon projet malhonnête et diablement malsain se lisait dans mes prunelles ambrées. Je penchais légèrement la tête sur le côté, ma main vint alors dégager une mèche de cheveux brun du visage de poupée de Christinna, caressant au passage l'épiderme lumineux de sa joue trop pâle.


CAMERON - « Va te faire foutre ! Sors nous de là ! Maintenant ! »

A ce moment précis, j’aurais aimé que quelqu’un nous surprenne, quitte à avoir des ennuis, je m’en contre-fichais, tant que l’ont m’emmener loin d‘elle, de cette horrible personne. Parce que c’était le cas, elle avait beau avoir une belle gueule, sa manière d’être me dégoûtait, me m’était hors de moi. Elle avait une telle facilité à riposter à mes attaques, et à sa façon de me blesser par son arrogance. Certes tout cela n’était ni de son arrogance ni d’elle mais bien de moi. Mais c’était si simple de tout rejeter sur sa faute. A présent, sa simple présence à mes côtés me donnait des nausées, des vertiges. Parce que je la désirais tout autant que je la détestais. Je la haïssais d’être elle, que ces souvenir d’enfance me trissée autant, d’abandonner. Je la haïssais car je ne voulais plus la désirais, je ne voulais plus être avec elle.

CHRISTINNA - « Bien, tu me laisse appeler Sébastien qu'il vienne nous ouvrir, parce que je ne risque pas d'attraper les clés vu ou elles sont et toi non plus... »

A ce moment précis, je la haïssais d‘autant plus, et ma soudaine attirance pour elle disparue complètement. À présent, je n’avais envie que d’une chose, qu’elle avale sa langue, qu’elle disparaisse, qu’elle m’oublie. Je sentais la colère qui montait peu à peu en moi, et malheureusement, je n’arrivais pas à me contrôler dans ces moments comme cela. Pour l’instant, je gardais le contrôle, mais mon silence, ainsi que mon regard empli de défis laissait présagé rien de bon. Et j’avais beau ressemblé à un ange comme le disait ma mère, dans ces cas-là, je pouvais avoir de vrai penchant de diable. J’aurais voulu lui arracher son portable des mains mais je préférais encore que Sebastien vient à mon secours que d’être avec elle. Mais elle referma son portable, et se tourna vers moi, énerver, le regard noir. Rien que sa simple présence arrivait à me mettre hors de moi, savoir que j’allais devoir passer encore quelques heures auprès d‘elle, me donnait envie, soit de la tuer, soit de me suicider. Mais ce serait triste de gâcher une beauté comme la mienne, alors je préférais largement la tué de façon « accidentelle » . Devoir supporter une personne comme elle, qui me ressemblait tellement. Déjà avant, notre entente n’était guère agréable, mais depuis qu'ont étaient enfermé dans ce placard, l’entente était pire que mauvaise. Je l’avais évité à Parcel bomb depuis notre rencontre dans le parc, et même dans les cours, nous ne faisions que nous ignorer, pour éviter toutes joutes verbales. Et alors que ma journée aurait dut être plus ou moins calme, voilà qu’il fallait que je tombe sur elle, la seule personne que je souhaitais oublié dans ce monde, pour les prochains mois au moins, ou les prochaines années. Quand je me trouvais en sa présence, je n’avais que des envies de meurtres, mais j’étais bien trop propre sur moi pour faire quoi que ce soit.

CHRISTINNA - « Dit moi c'est quoi ton problème ? Non parce que certes tu me hais, mais j'ai le droit de savoir pourquoi tu me plante quand même. Et je t'en supplie dit la vérité ou alors ne dit rien, mais un bobard ce n'est même pas la peine d'y penser, sinon je te fais dormir ici. »

Je poussais un profond soupir tout en levant les yeux au plafond, las d’avoir du a entendre de tels propos. Elle me faisait penser à une pauvre petite fille pourrie gâté a qui l’on avait refusé quelques chose, à qui l’on tenait tète pour la première fois de sa vie. Elle n’était rien d’autre qu’une petite gamine susceptible que j’avais vexée.

Je reposais alors mon regard sur elle, un regard perçant et empli de colère. Puis, c’est une voix sincère et froide qui s’extirpa de ma bouche en même temps que mes mots, des mots sur lesquels j’appuyais, en les prononçant avec attention, pour qu’elle ressente bien tout leur poids. « Dire que je pensais que tu étais une fille qui avait du caractère. En fait, je me suis bien trompé sur ton compte… » ; Je souriais ensuite tout en laissant planer dans ma voix un franc ton de cynisme. « Tu n'es qu'une pauvre petite fille à papa. Bouuh Cameron il est méchant avec moi, il dit du mal de moi, le vilain » J'avais prononcé ces derniers mots en mimant une petite fille qui pleure tout en m'approchant d'elle. Puis, je riais franchement avant d'ajouter en haussant le ton. « Tu as raison, j’ai un problème. Avec toi Christinna Shepperd ! Dégages Shepperd. Dégages de ce placard. Et surtout dégages de ma vie » Je ne souriais plus, je me contentais de lâcher les mots comme on crache du venin. Je ressentais tellement de colère envers mon père. Tellement de rage envers ce que je ressentais. Et c'était sur elle que je laissais cette colère se répercuter. « Pauvre petite idiote, crois tu vraiment qu’il y a une raison dans le faite que je te hais ? Je te hais simplement ! Alors, sois mignonne tu veux, laisses moi te haïr et trouver un quelconque petit intérêt à notre relation. » Je détournais le regard, serrant les points, tentant de contenir ma colère.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 13 Déc - 14:52

    La vie n'est qu'une pièce de théâtre. Nous ne sommes que des comédiens incarnant notre propre rôle, jouant la pièce dont nous sommes le personnage éponyme. Au début de la pièce le public envahit la salle, venant fêter notre venue dans le monde social, à la fin il s'enfuit nous laissant lâchement sur notre lit de mort, seul, sans aucun admirateur. Nous ne sommes admirer pour notre jeu que durant notre vivant, après notre mort, on nous oublie, on ne retient de nous que notre caractère manipulateur, malfaisant, joueur, et peu honnête. Christinna était une actrice hors pair, peu de gens pouvait se venter de la connaître correctement. Elle était une fille facile avec rien dans le crâne et un sale caractère au yeux de beaucoup. Elle ne cherchais souvent pas à démonter ses idées fausses, après tout c'était elle qui les avait crée de toute pièce. Son coté fille facile venait de son coté primaire qu'elle ne cherchait même pas à cacher. Elle aimait le sexe, elle était belle et désirable, les hommes la voulait pourquoi se priverait-elle de les vouloir, si ce n'est pour préserver une image d'elle prude et pure dont elle n'avait que faire. Elle se montrait idiote pour mieux pouvoir surprendre les gens et mieux les épingler par derrière, mais finalement elle n'était qu'un monstre de manipulation, avec l'esprit aussi aiguiser qu'Ulysse l'inventif, l'homme au mille tour, elle n'avait jamais été nulle en cour, et avait même été passionner de littérature, pour se former un rôle de théâtre parfait et sans bavure il faut en avoir de la culture. Son sale caractère il fallait avouer que chez elle il n'y avait que ça de vrai, elle n'était pas aussi primaire qu'elle le montrait, elle avait un caractère complexe, une histoire abominable, des douleurs enfouit bien loin et pourtant encore bien saignante, mais ça elle ne le montrerait à personne. Elle était un montre de glace, la reine. Elle laissait les gens penser ce qu'il voulait, ce n'était pas son problème, ce qu'il pensait ce n'était jamais que ce qu'elle leur montrait, en la jugeant attifement ils entraient dans son jeu, ils étaient ses pantins et il s ne manifestaient aucun signe de révolte. Cameron n'était au fond pas différent des autres. Il voulait le faire croire, il voulait le croire, mais il croyait comme tout le monde ce qu'elle montrait, pourtant il en avait vu plus que d'autre, mais il était aveugle, un pantin pris dans les fils du maitre. Il n'était pas différent des autres, elle avait voulu le croire, elle se trompait lourdement. Il ne valait pas mieux qu'un autre. Il était surement pire, car certes comme tous les autres il était l'un de ses pantins, mais il était un pantin de fer qui en cherchant à ce débattre vainement dans ses illusions poignardait à l'aveuglette la jeune femme. Il était comme tous les autres, vils et peu digne d'intérêt.

    Leur relation avait toujours été qu'un jeu sanglant, et elle portait dans le cœur la cicatrice de tout ces coups. Mais aujourd'hui le jeu recommençait avec une violence plus grande encore, et s'ils n'accordaient pas leur violon le jeu ce finirait ici, dans se placard, dans une mare de sang. Leurs cœurs tomberaient en miette, leurs chairs seraient dévasté, leurs masques tomberaient éclaboussant de rouge leur déguisement. Christinna n'avait pas voulu ça. Elle avait voulu jouer, elle avait voulu le suivre dans son jeu pervers et provocateur, elle n'avait pas voulu faire tomber le masque avant lui. Ce n'était pas particulièrement ça faute s'il en était arrivé là, ce n'était pas tellement ça faute à lui non plus. Non c'était la faute de leur maudite fierté de comédien. Ils se voulaient toujours meilleur que l'autre, ils voulaient être le dernier à mourir sur scène, le dernier à recevoir les applaudissements. Ils voulaient une gloire éternel qui ferait disparaître toute trace de l'autre, pourtant ils devraient le savoir pas de gloire pour les comédiens. Ils se tuaient pour une gloire qu'ils n'auraient jamais. Ridicules petits êtres insignifiants et plein de fierté. L'érotisme était leur première arme, leur boulet de canon, les mots étaient leur balle de fusil, leur épée, plus précise, plus vaillante, plus mortelle.

    CAMERON - «  Dire que je pensais que tu étais une fille qui avait du caractère. En fait, je me suis bien trompé sur ton compte… »


    Tu es incompréhensible, tu ne sais pas ce que tu veux, tu es un lâche, un peureux. Tu es un minable qui n'aurait jamais du valoir la peine que je m'intéresse à toi. Ce n'est que tes charmes illusoires qui m'ont attiré dans ton lit, mais ta stupidité profonde ma rapidement rappeler à l'ordre, j'ai été stupide je le reconnais, mais je ne me tromperais plus. Tu ne veux plus avoir affaire à moi. Tu me rabaisse sans cesse pour te sentir plus important. Tu ne sais rien de moi, tu me juge sur ce que je veux bien te montrer de moi. Tu es aussi stupide que mes autres coups d'un soir, tu disparaîtras comme eux. Je te hais Cameron Lucas Scott. Je te hais de m'avoir tant fait souffrir, d'avoir tant jouer avec moi. Je te hais de ne pas avoir été à la hauteur de mes attentes. Qui sait, peut être qu'un jour j'aurais pu te tomber dans les bras si tu n'avais pas été si stupide, si arrogant et si haineux envers ma petite personne. Mais tu es ce que tu es, et je te hais, n'en parlons plus tout est finit.

    CAMERON - « Tu n'es qu'une pauvre petite fille à papa. Bouuh Cameron il est méchant avec moi, il dit du mal de moi, le vilain »

    La gifle avait volé sans prévenir et même Christinna n'avait pas sentit sa main décollé. Il était aller trop loin, il avait le droit de la jugé sur ce qu'elle montrait, mais déduire des choses à coté de la plaque, et blessante de chose qui n'existait pas, l'assimiler à une fille à papa seulement parce qu'elle était riche, c'était juste ville, bas et abjecte.

    FLASH BACK.


    Christinna avait cinq ans. A cinq ans ces parents lui préparaient encore des fêtes d'anniversaire avec tout le gratin de la société New Yorkaise. Ces anniversaires était surtout là pour montrer la beauté de la petite Shepperd. Ce jour là, Christinna c'était ruer dans les jambes de son père à cause d'un garçon de la haute plus âgé qu'elle qui lui cherchait des noises. Sans lui accorder un regard ni même un geste affectif il lui avait répondu violemment.

    PERE - « Débrouille toi, tu es une Shepperd oui ou non ? »


    Elle avait fait un signe de tête pour acquiescé les larmes aux yeux et était repartit loin de son père. Elle avait cinq ans, et ses parents témoignaient déjà aucune affection pour elle.

    FIN FLASH BACK.


    Christinna n'était plus faible, face à lui elle ne ferait plus de crise. Il ne pourrait plus lui rappeler cette douleur lancinante qui la tiraillait depuis qu'elle était né. Elle n'avait jamais été une fille à papa, elle n'avait jamais pu pleurer dans les jupes de sa mère, elle était une fille indépendante, une femme forte. Pourtant elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Il n'avait pas le droit de se servir de ses parents pour l'atteindre, il n'avait pas le droit. Elle le haïssait. Elle le haïssait plus que toute sa vie. Elle le haïssait et son cœur se serrait. Elle voudrait crier, lui rendre coup pour coup tout ce qu'il lui balançait dans la figure, et pourtant elle en était juste incapable. La gifle avait volé, maintenant elle était sans arme, complètement démunie face à celui qui avait employé la plus meurtrière des armes, le passé.

    CAMERON - « Tu as raison, j’ai un problème. Avec toi Christinna Shepperd ! Dégages Shepperd. Dégages de ce placard. Et surtout dégages de ma vie  »

    CHRISTINNA - « Vos désirs sont des ordres altesses » Comme pour appuyer ses dires elle fit une petite référence. « Tu es un être haïssable et stupide, je n'aurais jamais du te laisser entrer dans la mienne. »


    Elle tremblait de rage, elle tremblait de douleur, elle l'aurait étrangler de ses propres mains si elle en avait eu le courage. Finalement elle ne souhaitait pas appeler Sébastien, certes il se ferait un plaisir de venir la sortir de là et de refaire le portrait de se crétin, mais elle ne voulait justement pas quelqu'un qui lui referait le portrait, elle voulait quelqu'un qui n'avait aucun rapport avec lui. Quelqu'un qui la comprendrait elle, et qui n'avait aucun rapport avec elle. Soudain elle eut un sourire en repensant à ce souvenir.

    FLASH BACK.


    Il y a environs un ans, ou peut être deux, à New York, un jeune homme se glissait dans la chambre d'une demoiselle, sans faire un seul bruit. Il s'approcha d'elle doucement, et mis ses mains sur ses hanches, et l'embrassa dans le coup. La brunette se retourna vivement lui faisant un grand sourire. Un sourire sincère, comme elle en offrait peu. Il lui rendit avant de lui dire en riant.


    DYLAN - «  Alors c'est quoi le programme aujourd'hui ? Gala de bienséance, emmerdement de l'autorité paternel, fuite à Las Vegas ?

    CHRISTINNA - « Gala chiant et pompeux, hypocrisie à en mourir, amusement pervers, attitude marginal et hautaine avec toi bien sur, c'est beaucoup plus drôle, couple envier et mystérieux ça te tente ?

    DYLAN - «  Un petit pétage de plomb en fin de soirée ? Juste pour foutre le feu ?

    CHRISTINNA - «  Si mes parents son parti... Oui. »

    Elle lui sourit, l'embrassa et l'attira jusqu'à elle, ils reculèrent, et il la fit tomber sur son lit, se mettant par dessus elle. Il était la seule personne à la voir presque tel qu'elle était réellement, elle ne cherchait même plus ce cacher de lui, elle aimait son regard, son attitude enfantine, désinvolte, simple, et en même temps sérieuse, complexe...

    FIN FLASH BACK.


    Elle composa rapidement le numéro de téléphone et tomba malheureusement sur la messagerie. Tant pis elle laisserait un message, après tout il l'écouterait peut être rapidement. Et il viendrait la chercher, pour tout ce qu'il représentait pour elle, pour ce qu'elle avait représenter pour lui autrefois, et peut être ce qu'elle représentait encore.

    CHRISTINNA - « Salut Dylan... Je sais tu vas trouver ça ridicule que je t'appelle pour ça, mais je me suis encore fourré dans le pétrin avec un mec. Mais le genre gros pétrin, ça te fera rire, je te raconterais, mais il faudrait que tu viennes me chercher dans le placard à balais du couloir avec toutes les armures. Si possible dès que tu as le message, pour ma propre santé. Je t'embrasse. Je te promet une superbe après midi, et une soirée mémorable si tu viens me chercher le plus rapidement possible. »

    Elle raccrocha, avant de se retourner vers Cameron en lui lançant un sourire peu sincère qui semblait lui demander s'il était content, ils sortiraient bientôt.

    CAMERON - . « Pauvre petite idiote, crois tu vraiment qu’il y a une raison dans le faite que je te hais ? Je te hais simplement ! Alors, sois mignonne tu veux, laisses moi te haïr et trouver un quelconque petit intérêt à notre relation. »

    Idiote, elle lui en foutrait des idiots, elle bouillonnait intérieurement. Elle l'empalerait sur la poignée si elle le pouvait.

    CHRISTINNA - « C'est ça pour toi une fille hein ? Sois mignonne et tais toi. Eh bien va te faire foutre, va te chercher l'une de ses filles mignonnes et docile. Laisses moi t'oublier tout simplement. »

    C'est ce qu'elle voulait le plus à cet instant, oublier ce crétin prétentieux, et cruel. Mais était-ce vraiment à sa portée ?
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Cameron L. Scott

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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 20 Déc - 18:04

Elle souriait. Inlassablement. Comme si je l’amusais plus qu’autre chose. Cela me déstabilisait. Cela me mettait hors de moi. Pourquoi souriait-elle ? Pourquoi soutenait-elle mon regard ? Pourquoi ne baissait elle pas les yeux ? Pourquoi me narguait-elle de la sorte ? Je bouillonnais de l’intérieur. Un feu ardent et dévastateur me brisait les entrailles. De la colère ? Il y avait de fortes chances ? Du désir pour cette fille qui me tenait tète mieux qu’aucune autre ? C’était à n’en pas douter ? Et ses mots … Ses mots m’entaillaient la peau, tels de petits poignards. Titillant mes points faibles, titillant ces blessures que rien ne semblait vouloir refermer. Elle le connaissait. Mieux que je ne l’aurais cru. Elle en savait plus sur mes points faibles qu’aucune autre. Et elle savait comment en jouer, comment me faire du mal. Ou faire pression. Appuyer là, relâcher. Titiller par là puis, là. Et avec ce sourire hautain et supérieur qui me donnait envie de la gifler. De le lui arracher. Pour qu’elle cesse de sourire de la sorte. Pour qu’elle cesse de me prendre de haut. Car, elle n’était rien. Rien de moins qu’une larve que je m‘étais coltiner. Elle jouait avec moi avec tant de facilités. Elle jouait avec mes nerfs, avec mes faiblesses. Elle jouait sur tous les fronts. Elle se faisait tantôt charmeuse et tantôt haineuse. Ne me laissant pas la moindre occasion de baisser le regard, me laissant juste le loisir de bruler intérieurement, de sentir la moindre de ses paroles m’écorcher le cœur. Enfonçant une dague dans chacune de mes plaies. Pour me faire d’avantage de peine, pour me causer la même douleur que celle que je souhaitais lui faire ressentir. Et elle savait si bien si prendre. Mieux qu’aucune autre. Et, alors que je la regardais, une pensée me traversa l’esprit. Juste l’espace d ‘une seconde. Oui, peut être était elle bien celle qu’il me fallait. Peut être était elle bien faite pour moi. Parce qu’elle était comme moi. Parce qu’elle réagissait comme moi. Parce qu’elle avait cette répartie, ce mordant. Parce qu’elle était belle et désirable. Parce qu’elle savait me faire souffrir, me renvoyer les coups que je lui assenais. Mais, cette idée disparue bien vite de mon esprit. Je l’en chassais aussi vite et loin que je le pus. Tandis que je continuais de l’écouter, de subir son regard et ses sourires. Tandis que ma haine, ma colère et mon désir continuaient de me consumer, de me dévorer. Tandis que mes poings se crispaient. Tandis que mon visage se décomposait. Tandis que la douleur grandissait. Ses mots, aussi tranchants que des lames de rasoir. Ses paroles, aussi douloureuse que la lave. Ses menaces, aussi violente qu’un coup de poignard en plein cœur. Sen était trop. Je ne pouvais le supporter d’avantage. Je ne pouvais la supporter d’avantage, elle, le son de sa voix, ses yeux sombre et ses sourires provocateurs.

Je reprenais le dessus, la plaquant contre le mur, encrant mon regard contre le sien, la menaçant à mon tour. Lui crachant ma haine au visage. Lui crachant ses paroles acides. Je voulais qu’elle souffre. Je voulais la détruire. Je voulais qu’elle ait mal, tout comme elle me faisait souffrir. Dévoré par l’envie de la faire souffrir comme elle me faisait souffrir par les mots, incapable de rester de marbre, incapable de me contrôler, incapable de lui rendre la pareille. Tout simplement déstabilisé. Ma respiration saccadée, mon regard plongé dans le siens, mes lèvres à proximité des siennes et ma voix, tel un murmure de haine.


CAMERON - « Tu n'es qu'une pauvre petite fille à papa. Bouuh Cameron il est méchant avec moi, il dit du mal de moi, le vilain »

Et sa main avait atterrie sur ma joue. Mettre une gifle à quelqu'un, c'était le prendre de haut, le rabaisser. C’était ainsi que je prenais la chose. Mais je n’étais pas si énerver par ce geste qu’on aurait put le croire. Car j’avais touché un point sensible, je le savais. J’avais touché la jeune femme. Tout comme moi, son père était un sujet sensible. Gosse de riche, elle devait s’efforçait de faire la fierté de ses parents. Moi, je le haïssais parce que je voulais me démarquer de Dylan aux yeux de mon père. Et elle parce que … Et bien, je ne savais pas vraiment pourquoi en fait. J’avais eu une enfance heureuse. J’avais été le chouchou de mon petit papa. Celui qui faisait sa fierté, parce que, tout comme lui, il avait cette once de méchanceté et de mesquinerie n’avait pas. Compenser ma carence intellectuelle par rapport à mon frère en étant plus méchant que lui. Ne pas montrer ses faiblesses en étant plus mauvais que faible. Ne jamais céder face aux difficultés. Oui, je m’étais toujours sentit inférieur à Dylan. Parce qu’il avait ce truc en plus, ce truc qui a fait qu’il est devenu un être bon, ce truc en plus qui faisait qu’il était si complice avec notre mère, étant mon frère adoptif, je lui en voulait. Ce truc en plus que je n’avais pas, ce truc en plus que je devais compenser. Apprenant ainsi à me faire remarquer autrement. Par les mots, par les coups bas que je lui faisais, par la froideur et la colère.

Oui, j’avais eu une enfance heureuse. Ne manquant jamais de rien. Mes parents cédaient toujours à mes petits caprices d’enfant pourri gâté, tout comme à ceux de mon frère. Frère qui était aussi mon meilleur ami, une moitié de moi, la seule personne qui sache vraiment lire en moi comme dans un livre ouvert, la personne avec qui j’ai fais les 400 coups tellement souvent.

CAMERON - « Tu as raison, j’ai un problème. Avec toi Christinna Shepperd ! Dégages Shepperd. Dégages de ce placard. Et surtout dégages de ma vie »

Son sourire avait cessé. J’appuyais sur sa gorge, cognant doucement sa tète contre le mur. Je voulais qu’elle se taise. Qu’elle se la ferme une bonne fois pour toute, qu’elle comprenne que je ne plaisantais pas, que je la ferais taire, d’une façon ou d’une autre. Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée, je continuais à perdre le contrôle, réalisant avec peine que je n’avais pas repris le dessus sur la situation, elle en restait maitresse.

CHRISTINNA - « Vos désirs sont des ordres altesses »Comme pour appuyer ses dires elle fit une petite référence. « Tu es un être haïssable et stupide, je n'aurais jamais du te laisser entrer dans la mienne. »


CAMERON - « Mais tu vas la fermer bon sang ? »

Je ne jouais plus. Plus du tout. Ses « altesses » elle pouvait se les garder. Elle ne m’amusait plus. Peut être étais je juste un mauvais joueur, peut être ne supportais je tout simplement qu’elle joue aussi facilement avec moi. Peut être que ses mots m’atteignaient plus que je ne l’aurais cru. Plus qu’elle, elle ne l’aurait cru en les prononçant.

CHRISTINNA - « Salut Dylan... Je sais tu vas trouver ça ridicule que je t'appelle pour ça, mais je me suis encore fourré dans le pétrin avec un mec. Mais le genre gros pétrin, ça te fera rire, je te raconterais, mais il faudrait que tu viennes me chercher dans le placard à balais du couloir avec toutes les armures. Si possible dès que tu as le message, pour ma propre santé. Je t'embrasse. Je te promet une superbe après midi, et une soirée mémorable si tu viens me chercher le plus rapidement possible. »


Tellement de sentiments en un seul corps. C'était vraiment incroyable... rendez-vous compte, un corps, un corps humain, vivant capable de marcher, de manger, de s'accoupler, de boire, de survivre finalement. Imaginez que ce corps soit capable de ressentir toutes les émotions, tous les sentiments qu'ils puissent exister. Et essayez de compter combien d'états d'âme puisse exister. Il y a... la tristesse et tous ses degrés, il y a la colère aussi avec tous ses degrés aussi, le bonheur, l'amour, la déception, la satisfaction, l'exaltation, la trahison, le mensonge, la mélancolie... et continuons ! Croyez-vous que l'on puisse s'en arrêter à de simples mots ? Bien sûr que non, il existe tant de manières d'être, de se sentir plus précisément. On peut très bien ressentir de l'amour et de la souffrance, de la tristesse et de la rancœur, de la satisfaction et de la déception, et comment on les appelle ceux-là ? Ces mélanges divers et variés, qui sont-ils eux aussi... on ne peut pas mettre des mots sur ceux là. Mais finalement, chaque émotion a-t-elle concrètement un nom ? Une émotion ne demeure-t-elle pas une émotion, et rien d'autre qu'une émotion ? Sommes-nous tous obligés de mettre un mot à tous nos sentiments ? Est-il possible déjà de mettre un nom propre et défini à chacune de nos émotions ? Non, c'était strictement impossible, ce mélange de colère, de contrariété, de souffrance, ce désir de vengeance, ce sentiment d'impuissance, mais aussi... non, c'était impossible de mettre un mot clé à un état d'âme. Ce qui était particulièrement frustrant. En effet, lorsque vous savez que vous ressentez de l'insatisfaction ou de la trahison, vous savez ce que vous devez affronter, vous savez ce que vous devez combattre, vous ne vous battez pas pour rien dans ce cas, alors que lorsque vous ressentez un sentiment dont vous ne connaissez pas le nom, la nature proprement parlée, vous ne savez pas comment vous pouvez la battre, vous ne savez pas comment faire, vous êtes frustré, vous êtes perdu, vous êtes... complètement dans la merde. Et puis la frustration est vite remplacée par l'énervement qui suscite en vous une plus forte colère, la colère monte à la rage et la rage à la fureur. Et vous avez de plus en plus de mal à vous contrôler, vous avez du mal à vous calmer, particulièrement lorsque vous êtes susceptible, à tendances impulsives. Tout comme moi. Où, vous ne faites pas attention à ce qui vous entoure, dans ce cas vous avez une forte envie de frapper sur tout et n'importe quoi, vous avez envie de vous déchaîner, de devenir hors de contrôle afin de vous débarrasser de ce sentiment totalement inconnu à vos yeux, à votre esprit mais en revanche, connu de votre cœur. Tout casser est le seul moyen de mettre à fin à ce 'mal-être'. Malheureusement, c'est un geste égoïste, capable de nuire à la vie d'autrui. Vous allez me dire :"à ce point là ?" et bien oui, si vous refoulez autant de sentiments à la fois, vous finissez par péter un plomb, nous ne sommes que de simples humains, inutiles, impuissants, victimes de nous-mêmes... J’étais proche d’elle beaucoup trop proche. Furieux, je voulais la détruire, la frapper. Dylan … La seule chose qu’elle n’avait pas le droit de lui prendre. La seule ! Mon poing était partie, de manière inébranlable et mon regard était aussi noir que les ténèbres. J’avais assommé le mur de mon poing. Et j’avais lâcher un cri tout en prenant Christinna par le cou et la collant contre le mur. Non, j’avais encore mes esprits mais ce pincement au niveau de sa poitrine se fit à nouveau ressentir. Cela ne dura que deux secondes, après ces deux secondes, j’avais ôté mes mains de son cou tout en restant proche d'elle, pour lui faire comprendre.


CAMERON - « Ne t’approche plus jamais de mon frère ! Plus jamais ! Sinon je te promet que la prochaine fois je te tue ! »


Christinna était a ce qu'on pouvait appeler, une croqueuse d'homme, prenant que ce qu'il pouvait lui donner, pour une seule nuit d'où sa réputation de cœur froid ou en pierre, car elle donnait son corps mais pas son cœur. Un cœur brisé certes, mais un cœur qui lui permettait de vivre dans la vie de luxe qu'était la sienne. Alors Christinna couchait a droite et a gauche, se donnant pour une et unique nuit à un homme différent chaque soir. Jamais elle n’avait eu d’ami garçon. Elle ne savait que les couchait avec eux. Elle était charge de nombreuses hormones qui ne demandait qu'a être satisfait par le sexe opposé. Et je m’imaginais Dylan et elle, corps à corps comme je l’avais si souvent fait avec elle. J’imaginais la voir ce cambrer sous les rafales de son frère et …

CAMERON - « Tu me dégoute ! »

Il lui arracha son téléphone des mains pour le balancer sur le mur. Le voir ce fracasser contre le mur en pierre. Il la haïssait
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyDim 20 Déc - 18:10

es sentiments. Choses insignifiantes, handicapantes, destructives, dénués d'intérêts. Le pire de tous était sans conteste l'amour. Et par dessus l'amour on pouvait trouver l'Amour. Quel sentiment ridicule, toujours maltraiter, monotone, et cul cul la praline. Les sentiments étaient quelques choses à éliminer à tout prix. On ne pouvait pas avancer avec les sentiments, ils annihilaient tout notre courage, nous rendaient peureux, nous faisaient toujours reculer. Ça faisait longtemps que Christinna avait banni les sentiments de sa vie. Depuis qu'elle avait compris que ça ne serait qu'un entrave à sa vie futur, et qu'ils la feraient toujours souffrir. Le bannissement des sentiments était devenu chez la jeune femme une véritable règle de vie. Ce n'était pas pour rien qu'on l'avait appeler la reine des glaces. Elle ne ressentait plus rien, elle ne voulait surtout ne plus rien ressentir. Mais elle ne pouvait pas bannir tous les sentiments. Elle ne pouvait pas faire partir la souffrance, cette dernière lui collait à la peau, tel sa meilleure amie, toujours fidèle au poste. Et puis même si elle faisait tout pour s'éloigner des pièges que lui tendait les sentiments, elle ne savait résister à l'attrait du jeu. Depuis toujours les sentiments la cherchaient, essayer de la faire tomber, et jamais ils ne l'avaient attraper. Elle était insaisissable, tel un grain de sable parmi l'immensité du monde. Mais ils avaient trouver son point faible, ils l'avaient attirer par le jeu, et pour l'attirer, ils avaient envoyer le meilleur, le plus désirable, celui auquel elle serait incapable de résister. Cameron Lucas Scott. Homme à femme, arrogant, joueur, vil, séducteur, et terriblement attirant. Il était entré comme un boulet de canon dans sa vie, il lui avait tout de suite plut. Elle jouerait avec lui, elle en avait décider ainsi. Un jeu malsain de résistant inutile, une protection inefficace contre les sentiments. Rapidement les plus violents s'étaient insinuer en elle, le désir, la passion, la haine, et même peut être l'amour, on ne pouvait pas savoir. Aujourd'hui elle devait le reconnaître elle avait perdu. Elle avait perdu la guerre, la bataille, et tout ce qui allait avec. La souffrance ne l'avait jamais quitter, elle ne la quitterait jamais plus, elle aurait comme tout le monde son lot de choix, son lot de peine, ses sentiments. Elle ne changerait pas pour autant, elle ne voulait pas, elle ne le ferait pas. Ses sentiments elle les écraserait, elle continuerait à trop réfléchir, à agir, mais à une pas sentir. Elle serait la reine des glaces aux sentiments magnifiquement bien dissimuler. Peut être que ça limitera la casse. Peut être.

Elle devrait s'éloigner de lui. Il était pourtant son salut, son radeau, sa lumière au bout du tunnel, mais elle n'était pas la sienne. Il l'avait rendu plus humaine, il lui avait fait comprendre, et sentir un part du monde qu'elle n'avait jamais effleurer, mais elle qu'avait-elle fait ? Elle l'avait trompé, elle l'avait trahis, elle le ferait souffrir, encore et toujours. Il était son ange, celui qu'elle voulait, surement son unique. Non elle n'était pas amoureuse de lui, mais elle aurait voulu, il était le seul pour lequel elle se serait autoriser à ressentir quelque chose. Pour lui elle aurait tout accepter, le bonheur, la souffrance, la vie. Mais elle était une garce, une chienne, elle avait eu besoin d'aller voir ailleurs, d'aller chez son frère. Il était le seul à pouvoir la sauver, elle allait le détruire comme elle détruisait tout le monde. Elle n'avait pas le droit, elle ne voulait pas. Elle n'avait pas réfléchit, elle s'était laissé porter par sa lumière, elle s'était laissé porté par le jeu. Dylan Louis Scott, Cameron Lucas Scott, elle n'avait pas saisit. Maintenant elle devrait s'effacer de la vie de l'ange. Les démons ne sont pas fait pour côtoyer les anges, malheureusement. Elle devrait laissé Dylan, pas seulement parce que Cameron le lui ordonnait, parce que c'était mieux pour lui simplement, qu'elle ne le méritait pas, elle le détruirait.

FLASH BACK.

Dans la chambre de la jeune femme, des cris se faisaient entendre, annonçant une conversation des plus animés.
CHRISTINNA - « MAIS QU'EST CE QUE TU FAIS ENCORE LA ALORS ? TU SAIS QUE JE NE T'APPORTERAIS RIEN DE BON, PART, SAUVE TA BONTEE, SAUVE TA PEAU. »

DYLAN - « Tu es ridicule... De toutes excuses pour quitter quelqu'un, c'est la plus pitoyable que j'ai jamais entendu. »

CHRISTINNA - « Tu as besoin de quoi pour me croire, que je te prouve que je t'ai toujours trompé ? Que je te montre mon passé de garce manipulatrice et sans cœur, et mon présent identique ? »

DYLAN - « Je le connais déjà, ce n'est qu'une façade. Tu es bonne. »

Il fit un sourire sous entendu qui tira un sourire d'agacement à la brunette. Il n'était pas capable d'être sérieux, je m'en foutiste, il ne faisait pas attention à elle lorsqu'elle se dénigrait, il n'avait pas peur d'elle, il n'avait pas peur pour lui, il était juste là. Il l'avait calmé.

CHRISTINNA - « C'est nul comme jeu de mot. »

DYLAN - « Je sais. »

Il s'approcha d'elle, il l'embrassa dans le cou, elle se laissa faire, comme souvent avec lui.

FIN FLASH BACK.

FLASH BACK.

Christinna avait tout de suite pensé à appelé Dylan, elle le connaissait bien, il n'hésiterait sans doute pas à venir la chercher, et au moins avec lui elle irait mieux. Il penserait ses plaies comme il savait si bien le faire. Il rirait surement en apprenant qu'elle devenait plus humaine, et qu'un mec réussissait à l'atteindre, ou il ferait semblant, quoiqu'il savait très bien l'effet qu'il lui faisait. Oui, c'était effectivement lui qu'elle avait envie de voir, lui qui serait le plus apte à la sortir de ce mauvais pas.

Soudainement Cameron entendant la conversation de Christinna fut pris d'une colère monstrueuse. Son poing partit, elle ferma les yeux de prendre d'être la cible de ce coup de colère qu'elle pensait absolument immérité. Pourtant le coup atterrit dans le mur juste à coté d'elle, elle voulu souffler de soulagement, mais n'en eu pas le temps, Cameron l'avait déjà saisit par le cou la plaquant encore plus qu'elle ne l'était contre le mur. Le geste ne dura que quelques secondes, mais quelques secondes qui avaient pris des allures d'éternités. Qu'avait-elle bien pu faire pour exciter ainsi le jeune homme, elle n'avait pourtant pas chercher à le provoquer, enfin par rapport à d'habitude, elle s'était seulement incliner avec une froideur à toute épreuve cherchant à dissimuler sa douleur. Soudainement en la relâchant il dit :

CAMERON - « Ne t’approche plus jamais de mon frère ! Plus jamais ! Sinon je te promet que la prochaine fois je te tue ! »

Sentant la pression de la main du jeune homme se relâcher autours de sa gorge, en même temps que le cou de poignard qu'il venait de planter sauvagement, Christinna se laissa glisser contre le mur, presque sans vie. Ses muscles l'avaient lâché d'un seul coup, comme anéantit par la nouvelle. Cameron, Dylan, frère ? Mais... Comment ? Ils ne se ressemblaient pourtant pas du tout, que ce soit physiquement ou même de caractère, ils étaient le jour et la nuit, l'ange et le démon, ils ne pouvaient pas être frère. Et pourtant ils s'appelaient Cameron et Dylan... Scott. Scott, Scott, Scott. Mais comment n'avait-elle pas fait le rapprochement. Scott. Les yeux perdu dans le vague horrifié, elle s'en voulait. Oui Christinna était une garce, elle était une croqueuse d'homme, elle ne faisait attention qu'à ces pulsions les plus animal ou presque, mais deux frères... Même pour elle c'était ignoble. Et puis ce n'était pas comme si elle avait simplement eux un coup d'un soir avec chacun des deux. Non, il y avait seulement deux hommes qui avaient réussit à l'avoir pour plus d'une nuit, deux hommes qui lui avaient fait ressentir des sentiments diverse et varié, et il avait fallu que ces deux hommes soit frère. Au moins ils avaient un point commun. Elle passa sa main dans ses cheveux appuyant son front sur la paume de sa main. Elle était fini. Cameron ne lui pardonnerait jamais. La nouvelle détruirait Dylan. Elle s'était pourtant promis de ne pas le faire souffrir, de tout faire pour. Il savait qu'elle n'était pas fidèle, il était prévenu, et il n'était pas fidèle non plus, mais son frère... Ça dépassait de loin toutes les horreurs qu'elle avait pu commettre. Le temps c'était figé, elle était perdue, le cœur brisé à ses pieds, toute sa consistance noyer au fond de son regard vide. Elle était monstrueuse. Elle sentait le regard haineux de Cameron sur elle, et pour la première fois son regard lui faisait mal, elle chercha à balbutier quelques choses.

CHRISTINNA - «  Je... Je suis... Désolée... Je ne... savais... pas. »

Et pourtant l'ignorance ne pouvait pas être une excuse ici. Oui elle avait péché par ignorance, mais la douleur qu'elle leur infligerait à eux ne serait pas changer par le faite qu'elle avait ça sans aucune préméditation. Rien ne pourrait changer le fait qu'elle était monstrueuse.

CAMERON - « Tu me dégoute ! »

Elle releva soudainement la tête, ce mouvement lui coutait tant. En relevant sa tête, elle laissait entrevoir son cou, barrer d'une large marque rouge, signe de sa honte, de sa monstruosité. Elle regarda Cameron dans les yeux, cherchant son regard, ne dérobant pas le sien qui souffrait de la haine transparente du jeune homme. Ses yeux étaient humide, mortifié, et honteux, elle s'en voulait, et elle ne pouvait rien changer à ses actes. Elle lâcha soudain.

CHRISTINNA - « Moi aussi. »

Aveu terrible, abaissement final, elle n'était plus rien à cet instant. L'ange et le démon l'avait élever vers tous les sommets. Cameron lui apportait la gloire, le plaisir, la satisfaction, la passion, la colère, et le jeu. Dylan lui apportait la paix, le plaisir simple et fort, le bien être, la joie. Ils étaient complémentaire, et elle n'en plaçait pas un au dessus de l'autre. Seulement là tout s'était écrouler, ils étaient frère, tout était tombé, la laissant elle au fond du trou. Elle se dégoutait, de toutes horreurs qu'elle avait pu faire, elle n'avait jamais eu de remord, elle avait souffert de l'abandon, du manque d'affection, mais du remord jamais. Et pourtant elle se dégoutait.

FIN FLASH BACK.

Par égoïsme, elle aurait voulu Dylan jusqu'à la fin des temps, pour la sensation de grandeur qu'il lui procurait, pour sa capacité à panser les plaies de la jeune femme. Mais il était l'ange, et elle était un démon destructeur qui fanait tout ce qu'elle touchait. Et elle ne pouvait se résoudre à le faire souffrir, à le détruire. Elle devait suivre l'ordre de Cameron, pour le bien de Dylan, tant pis si elle en souffrirait, elle n'était plus à une entaille près. Mais pour être franche, elle supporterait mal de ce faire planter par Cameron, et de laisser Dylan. Et pourtant c'était surement ce qui lui arriverait, comment le jeune homme pourrait-il la regarder en face ? Si elle pouvait elle se terrerait plus bas que terre. Oui Christinna Shepperd la reine des glaces, toujours hautaine et sur d'elle souhaitait se terrer plus bas que terre. On aurait jamais cru voir un démon déchu, et je vous assure que cette vision était pitoyable.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyVen 25 Déc - 23:31

CAMERON - Un ange passe, et le démon ne peut plus détacher ses yeux de cette ravissante créature. Mais l’ange c’est vite transformer en Diable dépassant le démon question mesquinerie.

De la provocation, pure et simple. C'est plus fort que moi, j'ai beau savoir que je la déteste, je ne parviens jamais à me détacher d'elle bien longtemps. Et le pire dans tout ça, c'est que je n'arrive pas à expliquer pourquoi. Peut-être est-ce parce qu'à une époque nous étions inséparables, amant sans aucune haine, peut-être qu'au fond de la cruel personne que je suis se cachent des sentiments que j'ai moi-même enfoui, de peur que ceux-ci deviennent une faiblesse gênante. Je pouvais trouver des centaines de raison pour lesquelles notre relation a dérapée. Trouver des raison n'a jamais été compliqué, il y en a une bonne dizaine qui expliquent le changement mais je ne me suis jamais vraiment demandé pourquoi je restais ainsi accroché à elle, elle qui ne me semblent pourtant pas si importante que ça à l'heure actuelle. Peut-être qu'inconsciemment nous sommes liés l'un à l'autre, sans pour autant le vouloir. Si c'est le cas... Quel enfer !

CAMERON - « Tu me dégoute ! »

Haïs-moi que je te le rende avec plus de violence, défends-toi, attaque-moi, je n'attends que ça. Détruisons-nous mon amie, mon âme est déjà condamné de toutes façons, alors autant t'entrainer dans ma chute. Je veux que tu me suives jusqu'au plus profond des enfers, que je te montre à quel point ma débauche n'a pas d'égal. Je suis déjà le prince du royaume des ombres, je ne m'élèverai pas jusqu'à toi mon douce, mais toi, seras-tu capable de descendre à mon niveau ?

CHRISTINNA - « Moi aussi. »

Supposons qu'il existe un paradis et un enfer, et que nos pensées, nos attitudes, nos comportements, nos paroles et nos actes soient les seuls juges de notre existence après cette vie, alors cela veut-il forcément dire que je suis condamné à finir en enfer ? Et si tout au fond de moi, je ressentais des regrets concernant mes actes, mes paroles s'ils me hantaient chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, cela me donnerait-il une possibilité de me racheter, ou faut-il obligatoirement que je demande le pardon à la personne que j'ai blessée, ou à un de ces stupides représentants divins ? La religion me pourrit l'esprit, elle me fait convoiter un paradis que je ne veux pas connaitre, mais me force à vouloir l'atteindre pour éviter de connaitre des tourments éternels. Et s'il n'y avait rien après la mort, si tout s'arrêtait ? Ou encore pire, si nous nous réincarnions ? Alors notre passage n'aurait servi à rien, à part peut-être préparer le suivant. Il faut vraiment être stupide pour se poser toutes ces questions, ou être rongé par la culpabilité. Saloperie de culpabilité, fout-moi la paix. Je ne veux rien regretter, je veux continuer à être ce salopard cruel et détestable. On ne gagne jamais rien en étant sympathique et serviable, je l'ai bien vu, je refuse de me conformer aux attentes des autres, je veux être la propre maitre de mon destin, ainsi que celui du destin des autres. Son destin en particulier. Je ne voulais plus qu’elle le voit, qu’elle l’approche, qu’elle le touche. Je lui avait dis, ordonner ! Mais le faite de la voir sombrer, de la voir glisser comme sans vie contre le mur, rien de tout cela ne m’avais réjoui. Depuis le temps que je chercher de la détruire, de la briser. Mais maintenant que c’était fais, j’étais comme anéanti. Je … Je m’en voulais. Je ne voulais plus la voir ainsi. Dois-je dire à quel point j’ai eu envie de mourir, alors que j’étais pétrifiée ? Que chaque minute qui passée était comme un couteau dans mon cœur, comme si on fouillait mes entrailles avec un fer brûlant. Quand mes muscles commencèrent à réagir, la première chose que je fis fut de porter mes mains à mon visage. Je ne voulais plus la voir. Je ne voulais plus les voir. Je les imaginais ensemble et … Je la voyais sombrer. Je voulais hurler. Hurler de douleur, de haine, de tristesse. Un cri d’animal qui meurt, à qui on vient d’arracher la dernière goutte de bonheur. Je voulais hurler à perdre le souffle. Hurler à tout ce que je pouvais ressentir. Je hoquetai, le cœur broyé, saignant à vif. M’asseyant sur mes fesses, mon regard se posa sur elle, la fautive de mon malheur. Il y eut tellement d’émotion qui m’envahirent que ma tête tourna et mon estomac se souleva. Manquant de vomir, je fermai les yeux. Désespoir, haine, rage, colère, agonie, douleur, tristesse, solitude. Il n’y avait aucun mot pour décrire ce que je ressentais. Je tremblais entièrement, et d’un geste sec il la saisi par les épaules. Elle. Je le haïssais, de tout mon corps, de toute mon âme. Je me détestais d’avoir eu cette relation avec elle. Et pourtant. Sans elle, ma vie était ennuyante, terne. Je … Je ne pouvais vivre sans elle. Et pourtant je regrettais d’être sortie, de la voir rencontrer cette nuit là, dans le bar à notre première rencontre. Il fallait toujours que je me mette dans des situations qui me détruisaient toujours un peu plus. Je me détestais d’être incapable de vivre. Puis, prenant le reste de courage (ou de folie) qu’il me restait à deux mains, je reposais mon regard sur elle. C'est fou comment parfois le monde peu être complètement à l'envers. Comment arrivons-nous à s'ennuyer de quelqu'un que nous détestons profondément ? Je savais que si je détruisais le semblant de relation qui rester plus jamais nous ne verrons. Et je devrais, la détruire encore plus. Lui sortir toujours et encore ses phrases acides qui sortais de ma bouche. Et pourtant je savais que je m’ennuierais d’elle si je devais ne plus la voir. Te sauter au visage, te hurler dessus, ma pauvre Christinna, j'aimerais tant te faire du mal.. Mais j'en étais incapable.. bien trop fragile, bien trop faible, bien trop affaibli. J'me sentais nulle, affreusement bête. J’aurais voulu qu’elle me frappe. Oui, qu’elle s’acharne sur moi, me frappant comme elle le pouvait, que ses poings s'écrasent sur mon torse comme des pierres que l'on lance dans une rivière. Mais non, elle sombrait. Je dû l'avouer, elle faisait pitié. Elle semblait confuse, perdue. Et peut être était-ce du à ce sentiment que je l’ai prise dans mes bras ou peut être que j’en avais tout simplement besoin. Sa tête calée contre mon torse, tête baissée. Machinalement, je mis mes bras autour de son petit corps féminin. Elle était si petite ! L'une de mes mains monta doucement jusqu'à sa tête et je me mis à caresser tranquillement ses cheveux. Puis mes yeux se perdirent dans le placard, perdu dans mes pensées. Je ne me rendais pas vraiment compte du fait que j'étais entrain de consoler la femme qui avait couché avec mon frère. Qui m’avait … planté un couteau dans le cœur. A vrai dire, je n'en avais plus rien à foutre à ce moment-là, j'avais besoin d'une chaleur corporelle. Et de la réconforter. C'est idiot à dire mais je crois que j'avais besoin d'elle. Autant qu'elle pouvait avoir besoin de moi. Quelle idiotie. Pourquoi réagir ainsi alors que j’avais l'avantage sur elle. Tout n'était qu'un jeu pour moi, j’avais toujours fonctionné ainsi. J’étais sans morale et sans pitié, détruisait mes adversaires en faisant preuve d'une stratégie redoutable, mais cette fois-ci était celle de trop. Même si j’en doutais, en fin de compte un cœur battait au fond de ma poitrine, et je ne se sentait plus capable de la blesser… Aujourd’hui du moins. Je m'éloigna lentement, lui adressant un sourire sans joie, afin de sauver la face, puis je recula pour m‘adosser sur le mur d‘en face.

Le démon faiblit, et au final j'ai honte de moi. J'aurais préféré continuer ces provocations ridicules plutôt que de mettre les pieds dans le plat. Détruire pour vaincre, c’était tout ce qui restait, excessif que cela puisse sembler.

Je n’en pouvais plus d’être enfermer dans ce placard avec elle. Je voulais m’enfuir. Loin très loin. Mon égo et ma fierté c’était enfui au moment ou je l’avais prise dans mes bras et pendant un instant je regrettais. Je regrettais d’être si faible face à elle. Je repensais à sa crise au par cet au faite que j’étais revenu vers elle essayant de surmonter cette crise d’angoisse avec elle. Mais elle en avait profiter pour me mentir, pour me briser. Pour me détruire. Et je la haïssais et pourtant je ne pouvais vivre avec elle.
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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyJeu 31 Déc - 16:59

    CAMERON - « Un ange passe, et le démon ne peut plus détacher ses yeux de cette ravissante créature. Mais l’ange c’est vite transformer en Diable dépassant le démon question mesquinerie. »

    Il pouvait chercher à la provoquer, elle ne réagissait plus. Tel un robot sans commande, elle était perdu dans le vague, son cerveau ressassent sans cesse ces quelques mots. « Ne t'approche plus jamais de mon frère ! » Moins d'une dizaine de mot. Moins d'une dizaine de mot qui l'avaient pourtant plongée dans une torpeur sans équivoque. Incapable de réagir, elle semblait sans vie, tel un pantin qu'on aurait laissé pourrir au fond d'un placard. Qu'est ce qui pouvait la gêner pourtant ? Des saloperies elle en avait fait un paquet, elle ne les comptait d'ailleurs plus. Coucher avec deux frères, pas en même temps avait du lui arrivé plusieurs fois, sans même qu'elle n'y fasse attention. Elle aurait même été capable de se servir d'un frère pour faire souffrir l'autre. Oui elle aurait tout pu faire. Mais s'éprendre de deux frères ? Ou avait-elle la tête. N'avait-elle pas pu penser que deux Praguois s'appelant Scott était surement frère ? N'avait-elle pas pu réfléchir deux petites secondes ? Ça faisait déjà bien longtemps qu'elle s'était attachée à Dylan, depuis qu'elle l'avait connu finalement. Il lui avait fait entrevoir une vie presque heureuse, il lui avait montrer un puits de lumière auquel elle s'était attaché avidement depuis. Cameron, ça n'avait été qu'un malheureux concours de circonstance. Elle pouvait mentir comme elle respire, chercher à le détruire et faire la garce sans cœur, sa ne l'empêchait pas de battre lorsqu'elle était à ses cotés, sa ne l'empêchait pas de frissonner sous ses caresses. Elle n'était pas mieux qu'une autre, elle avait cru qu'on pourrait éviter tout attachement, tout sentiment jusqu'à la fin de ses jours. Elle avait cru qu'être glacial, peu digne de confiance, et d'apparence dangereuse lui permettrait de faire fuir les sentiments. Elle avait cru tant de chose, qu'elle n'avait rien vu lui tombé dessus. Elle avait joué, elle avait apprécier le jeu, elle en avait abusé, et elle s'était ramassé. Lamentablement ramassé. Maintenant elle en était là, enfermé dans un placard minuscule avec l'un des seuls mecs qui méritait qu'elle se batte, l'un des seuls avec qui elle avait aussi tout fait foirer en ayant une liaison avec son frère. La vie était injuste. Tristement injuste. Christinna n'était pas du genre à se plaindre. Personne ne savait jamais ce qu'elle pensait, personne ne savait jamais comment elle allait, ce qu'elle ressentait, personne ne savait vraiment son passé, personne ne savait tout d'elle. Elle n'était pas du genre à se plaindre, et pourtant il ne lui arrivait que des merdes. Elle avait une vie de solitude, une vie sans amour, sans affection, sans aucun bonheur, et pourtant elle vivait. Jusque là elle vivait sans se plaindre. Elle vivait pour quelque personne qu'elle ne pouvait pas abandonner. Pour la première fois, la violence du choc semblait l'avoir anéantit. Elle n'avait pas fait de crise d'angoisse, son souffle était resté égal, quoique faible et douloureux, elle avait simplement cesser de sentir son cœur battre, ses yeux avaient tout simplement cessé de voir, ses oreilles d'entendre, son cerveau de réfléchir, ou presque.

    Soudain elle se sentit tombé. Deux bras l'attiraient, et sa tête tombait violemment contre quelque chose de dur. Elle sentit les bras se refermer autours d'elle, et sentit une main lui caresser les cheveux. Elle mit un temps à réagir, un temps à comprendre que c'était Cameron qui la prenait dans ses bras. L'air remplit enfin ses poumons, son cœur bondit pour reprendre un rythme normal, un rythme parfaitement accordé à celui du jeune homme. Elle eu envie de s'agripper au jeune homme, pour ne pas le perdre. Elle ne voulait pas le perdre. C'était ridicule, elle n'avait jamais eu besoin de personne, et aujourd'hui la seule personne qui la faisait tant souffrir était aussi la seule à pouvoir la guérir de ses mots. Le seul pas tout à fait, Dylan savait aussi la guérir, seulement elle le ferait trop souffrir pour qu'elle puisse l'approcher. Mais pourquoi faisait-il ça ? Après ce qu'elle avait fait ? C'était ridicule, et surtout très peu logique. Tant pis pour les questions, elle voulait juste profiter de ce contact privilégié. Elle eut un rire intérieur en pensant qu'elle n'avait jamais du être dans les bras d'un homme sans pensée à autre chose qu'être dans ses bras, et profiter de cette chaleur. En général, elle couchait avec les hommes qu'elle croisait, elle ne restait pas immobile dans leur bras. D'ailleurs elle avait largement profiter des plaisirs du sexe avec Cameron, et pourtant à cet instant précis, elle voulait juste rester comme ça immobile dans ses bras, et profiter de sa douceur. Mais que lui arrivait-il ? Ou était passé cette Christinna ? Ou était passé LA Christinna que tout le monde craignais ? Pour une fois je vais vous dire la vérité. La vérité vraie et unique. Il avait suffit d'un seul mot, un seul mot aussi tranchant qu'une lame de rasoir pour faire voler en éclat la carapace de la belle. Elle avait toujours jouer la garce, elle s'était forgé un caractère d'acier, elle avait trompé, dominer tout le monde. Et un mot avait tout fait vaciller. Ce n'était plus la Christinna démoniaque, et sans cœur qu'il avait dans les bras, ce n'était plus elle, elle n'était plus que la Christinna Shepperd seul et mal dans sa peau. Elle était la Christinna anéantit par 24 années de solitude. Elle n'était plus rien dans ses bras. Elle n'était qu'un pantin sans vie, qu'un pinnochio sans maître qui en avait assez du mensonge, et qui ne demandait qu'un souffle de vie pour renaître.

    La dernière fois dans le Parc, elle aurait du reconnaître qu'elle avait besoin de lui . Combien de personne pouvait se vanter d'avoir calmer en quelques secondes et par leur simple présence l'une des crises d'angoisse de la belle reine des glaces ? Deux peut être trois, et il en faisait partie. Et ce jour là, au lieu de le remercier elle l'avait achevé, pour le moment du moins, elle savait qu'il se relèverait de ses cendres, et qu'il reviendrait à la charge, aujourd'hui en était la preuve. La dernière fois, elle n'était pas encore assez détruite, ce n'était qu'une crise comme une autre, ce n'était que la vérité qui menait son combat acharner contre la carapace, et qui essayait de la faire flancher. Cameron avait calmer la crise, il avait renvoyer la vérité dormir et le mensonge était sortit beaucoup plus violemment. Aujourd'hui c'était différent. Ils semblaient avoir compris que la vérité peut faire plus mal que le mensonge, ou sans l'avoir compris ils en avaient fait l'expérience. Car ce mot « frère », les avait anéantit tous les deux. La vérité avait tout fait éclater, sa carapace, tout... Aujourd'hui elle ne serait plus capable de le blesser. Et pourtant presque tout en elle lui hurlait de le faire. Elle était mal, et elle était surtout morte de peur. Morte de peur à l'idée de comprendre ce qu'il pouvait représenter pour elle, morte de peur à l'idée d'accepter l'importance qu'il pouvait avoir dans sa vie, morte de peur à l'idée de vivre. Elle était morte de peur, et son premier réflexe serait de le faire souffrir, de le forcer à s'éloigner d'elle. Mais qu'est ce qu'elle pourrait faire de pire que ce qu'elle avait déjà fait ? Et puis même si son esprit lui hurlait de se sauver, de fuir tout le reste s'obstinait à profiter de la chaleur corporel du jeune homme, de sa douceur. Elle était terriblement contradictoire. Elle était le paradoxe à l'état pur. L'ange déchu et le démon dans un seul corps.

    Lorsqu'il s'éloigna d'elle, elle ne broncha pas. Elle s'appuya contre le mur, regarda un instant ses pieds, puis releva son regard vers lui. Ce n'était pas un regard haineux, ce n'était pas un regard vicieux, pas un regard douloureux. Pour la première fois c'était un regard honteux, souffrant, vrai. Elle le regarda, cherchant son regard, se pinçant légèrement la lèvre inférieur. Elle cherchait son courage, elle cherchait sa voix. Il fallait qu'elle mette fin à tout ça. Ils ne pouvaient pas continué à glisser sur cette pente escarpé se mangeant toutes les pierres plus ou moins pointue. Elle pris sa respiration, et d'une voix faible, elle finit par dire.

    CHRISTINNA - « Je suis désolée, pour tout. Je ne cherche pas d'excuse, c'est ma faute. Si c'est ce que tu veux, dès qu'on parvient à sortir, je disparaît, je te laisse tranquille, toi, et Dylan. Je sais être invisible. Si tu le veux, finis le jeu et tout ce qui allait avec... J'ai perdu. »

    Elle baissa le regard. Avant de le relevé vers le jeune homme. Elle cherchait à le sonder, elle cherchait à savoir ce qu'il répondrait, il pourrait l'enfoncer d'un coup, mais le ferait-il ? Elle espérait que non. Devait-elle lui dire ? Devait-elle être vraiment honnête ? Juste pour cette fois ? Tant pis, elle était déjà tombé bien bas, elle ne risquait plus grand chose.

    CHRISTINNA - « Je profite de mon petit éclair d'honnêteté pour te dire que je ne veux pas te laisser tranquille. Je suis égoïste, je ne veux pas que ça cesse. Mais je suis prête à le faire, si c'est que tu veux. »


    Dieu, elle était lamentable. Elle aurait mieux fait de se taire. Personne pouvait comprendre la vraie Christinna. Elle n'était pas intéressante lorsqu'elle était authentique. Qui voulait d'une jeune femme torturée et terriblement seul ? Personne. Elle faisait toujours plus d'effet lorsqu'elle était cruel. Pourtant elle avait été faible, quelques secondes, quelques secondes de trop ? C'est ce qu'on verrait.
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Cameron L. Scott

Cameron L. Scott


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MessageSujet: Re: Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna]   Tout ça pour une histoire de jupon [PV Christinna] EmptyVen 1 Jan - 19:55

Sidéré ; j’avais juste envie de fuir. On n’allait pas se le cacher, la vue que j’avais devant moi me laissait complètement sans mots. Dans un sens, je ne pensais pas nécessairement que c’était moi. N’importe qui, devant une telle surprise, aurait eu pitié, envie de s’en aller et de faire comme si de rien était. Les plus empathiques seraient accourus pour aider la jeune femme qui était dans un état plus que lamentable. Moi, pauvre jeune homme, ne savait quoi penser, ne savait quoi dire et encore moins comment agir. C’était me demander de me comporter en adulte, d’agir comme un homme mature et responsable et sérieusement, ce n’était pas moi ça. Je fuyais ce genre de situations ; je les haïssais plus que tout au monde. Pourquoi ? Parce que ça me demandait d’agir d’une manière à laquelle je n’étais pas habitué, ça me demandait de prendre le contrôle alors que je détestais le faire. Je n’étais pas fait pour être un leader né, encore moins pour être quelqu’un qui avait une bonne initiative face à des événements surprises et nouveaux. Parce que oui, c’était nouveau pour moi.

CAMERON - « Ne t’avise plus jamais de te trouver blessée devant moi. La compassion n’a jamais été dans mes gènes. »

Alors pourquoi avait-il effectué ce putain de geste? Pourquoi est-ce qu'il l’avait pris dans ses bras ? Pourquoi est-ce qu’il ne l’a pas laisser tout simplement crever dans son coin ? Parce que. Parce que c’était elle. Parce qu’elle semblait faible. Parce que. Mais la voie de la rédemption est si lointaine pour moi qu'il m'es inutile de l'envisager, mes pêchers -aussi non croyant fus-je- me mèneront tout droit aux Enfers et j'en suis convaincu. J'aurais aimé qu'on me pardonne, qu'on oublie toute les saloperies que j'avais put faire aux gens que j'étais censé aimer: mieux, j'aurais voulut tout recommencer en ne gardant que le meilleur mais personne n'obtient de seconde chance, pas même ceux qui ont l'espoir, l'envie, de vivre. Nous vivons dans un foutu monde à la con où des personnes de foie nous font bouffer un peu plus chaque jour des leçons de morales de Dieu et de ces disciples, pourtant au fond ont est tous les mêmes, certains moins pitoyable que d'autres toutefois. Puis soudain mes doigts s’éprennent dont ne sait où, d’on ne sait quoi. Je n’y crois pas. « Ne t’approche plus jamais de mon frère ! Plus jamais ! Sinon je te promet que la prochaine fois je te tue ! » Des mots. Des mots si dur. On dit dans la religion que le pardon est une de tendre l’autre joue à celui qui nous gifle. Il lui avait tendu les deux en la prenant dans ses bras. Elle l’avait détruit à sa façon : par son frère et par sa faiblesse. L’abandon. C’était une chose que j’avais pratiquer pendant toute ma vie. Même si j’avais toujours détesté cette pratique, j’étais destinée à fuir en cas d'urgence, de problèmes. J’abandonnais les personnes auxquelles je tenait, sans prévenir. La fuite, je connaissais. Serais-je m’enfui si je n’étais pas enfermer ? L’aurais -j e abandonner ? Oui, j’étais programmé ainsi. Abandonner, fuir. Aujourd'hui, je récoltais le fruit de mes erreurs passées. Toute la souffrance que j’avais pu faire endurer aux autres pendant des années se retournait maintenant contre moi. C'était certainement le prix à payer. Fuir. Je n’avais rien trouvé de mieux … Si vous avez mieux, proposer. Mais, oui, je n’avais rien trouvé de mieux que de fuir. L’homme passe son temps à fuir, préférant vivre dans l’ignorance, il fuit sa destiné, il fuit tout ce qui pourrait l’atteindre. Il fuit la mort en essayant de trouver la formule de l’immortalité au lieu de vivre son destin. Fuir. Fuir son regard. Fuir sa peine. Fuir.
Fuir. Fuir, toujours fuir. L’être humain ne trouve rien de mieux que de fuir. C’est dans sa nature. Dès que le danger se présente à lui, il prend les jambes à son coup.
J’avais très envie qu’un revolver tombe du plafond, au milieu de toute cette poussière et peinture, pour que je puisse envoyer une balle au fond de mon cerveau et cesser être ici, avec elle. Ou alors il pouvait tout simplement éradiquer de la planète. Mais je ne pouvais aller nulle part. J’étais bloquer ici avec elle. Non, je ne la haïssait pas. Et pourtant je le voulais. C’est étrange, le désire arrive toujours comme ça, d’un seul coup sans prévenir. Un peu comme la guerre. On ne sait jamais quand cela va vous tomber dessus. Les gens opposent l’amour, le désire et la guerre comme ils opposent le bien et le mal. Pourtant quelle différence font-ils ? Le désire tue. La guerre tue. Les deux sont des jeux brutaux, oiseux, mortifiants. Il y aura toujours un esprit de domination, et une idéologie de briser l’autre avant qu’il vous brise. C’est la règle de tuer l’autre avant qu’il ne vous tue. Sauf que l’on remplace les balles et le bruit des bombes par des injures et le bruit des larmes. Au fond qu’est-ce qui est pire : mourir d’une balle dans la tête ou se mourir lentement en portant son merdier sur les épaules ?

FLASH BACK

- Tu crois que notre correspondante pourra être notre femme ? Un jours on sera vieux, et on aura mille douze petits enfants, et toi tu auras une femme superbe que j'oserai même pas regarder tellement elle serait scandaleusement belle, et moi une femme superbe aussi, mais réelle, genre, a qui tu peux parler...?

Dylan avait toujours eu ses rêves de gosse. D’amour. Pour moi c’étais diffèrent depuis longtemps. Depuis que j’étais comme lui : cette once de méchanceté et de mesquinerie que Dylan n’avait pas. Lui, il était comme ma mère. Un être bon. Je m’étais toujours sentie inférieur à lui et je remplaçais cela par des simples provocations. On avait toujours été proche. Ou plutôt il faisait tout pour qu’on soit proche : mais réplique le faisait rire, il trouvait toujours un truc de bon en moi. Et pourtant.

- J’espère que ta connerie est pas contagieuse ?!

- Excuse moi, mais je te vois mal avec quelqu'un de sympa, qui parle, et sait ce que c'est être un peu naturel.

- Certes. Ça serai de l'humour de te répondre que je te vois mal avec quelqu'un tout court ?

- Méchant plus que humoristique ? Je crois ?

- Et si je te disais que tu ne peux pas vraiment tout miser sur ton physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublies qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher...

- La c’est beaucoup plus méchant !

Je reposa mon verre sur le comptoir. Il y eut un bruit mat, léger, et pourtant étrangement sonore. Cela pouvait sans doute s'expliquer par le fait que le bar était quasiment désert.

-Allez on rentre, si tu veux draguer demain faut que tu sois en forme !

On sortit du Bar deux heures après y avoir pénétré, la soif en moins et une formidable envie de pisser en plus.

FLASH BACK

Souvent, les gens me demander qui j’étais vraiment. Qui étais réellement Cameron ? Dylan était si waouh. Si bon, généreux. Alors pourquoi j’étais si méchant ? Si échant à l’extérieur mais aussi à l'intérieur. On avait beau gratter, creuser, encore et encore, au plus profond de moi, jamais ô grand jamais il n’y avait une once de gentillesse...d'altruisme, ou tout simplement de sympathie. Non, je n’avait rien au fond de moi...juste du vide. Oui, du vide et de la haine. Et les gens ce demande comment un petit garçon était devenu un homme aussi haineux, hautain, désagréable et en colère ? Qu'est ce qui lui était arrivé pour qu'il soit comme ça ? Mais il ne faut pas tomber dans le cliché, dans le mythe. J’étais moi. Cameron était Cameron. Je suis né en étant un connard et je restera un connard. C'est vrai quoi ?! Non ce n’était pas à cause d'une blessure, d'une trahison que j’étais ainsi...Parce que je n'ai pas de cœur. Je n’ai rien en moi. Ce n'est même pas du sang qui coule en moi ...c'est du venin. Je suis comme la peste que les gens fuis, qu’on essaye d’éviter. Un type à éviter. Alors que Dylan était celui que tout le monde voulait connaître. Celui qui ne faisait pas peur, celui qui ne faisait pas souffrir les gens. Non. Il avait cette lumière qui l’illuminé. Un ange.

CHRISTINNA - « Je suis désolée, pour tout. Je ne cherche pas d'excuse, c'est ma faute. Si c'est ce que tu veux, dès qu'on parvient à sortir, je disparaît, je te laisse tranquille, toi, et Dylan. Je sais être invisible. Si tu le veux, finis le jeu et tout ce qui allait avec... J'ai perdu. »

Perdu. Qui avait perdu ? J’avais perdu mon frère et … elle. Lui, il était là pour me dire quoi faire, pour me calmer. Toujours derrière moi pour réparer mais crasse. Elle. C’était un jeu. Un jeu dangereux mais rendait la vie si pétillante. Un jeu qui avait tout simplement pris fin d’un battement de cils. Un jeu qui ce finissait. J’avais toujours réveiller de gagner ce jeu. Toujours. Tout comme elle. Aucune morale, aucun sens des normes et des valeurs. Rien : juste elle et moi. POINT. Et j’avais gagner. Alors pourquoi j’étais pas réjoui ? Elle était à mes pied, un rêve. Je pouvais la contrôler, la détruire à tout jamais. En un geste seulement, en un parole. Pourquoi ? Pourquoi j’avais cette peur de la détruire maintenant. Sourire au lèvres sans que je ne m’en rendre compte, je sentais la peur monter dans mes veines. Doucement, je la sentais comme je sentais quand on me faisais une piqure : je sentais le mouvement de la peur, le chemin qu'elle se frayait parmi mon sang, doucement, comme une caresse. Et je savais : que même en la détruisant je me détruisais, je le ferrais.

CAMERON - « C’est dingue comme tu es amusante dans ton entêtement, tu le sais ? » ; Je me redressais, lui faisant pleinement face pour encrer mon regard dans le sien. Un léger sourire pinçait toujours mes lèvres tandis qu’une flamme dansait dans mon regard. « Tu sais ce que l'on dit, Chris’ ? ... Le bourreau et la victime ne font qu'un au moment de la mise à mort. C'est parce que je me détruis déjà que je veux te détruire, toi. Sentir ce néant en moi s'abattre sur les autres. Mais voilà que je vois que ma propre victime tente de se détruire également et retourne mon arme contre elle. » Je marquai un court silence, ma voix vacillant entre le sérieux de ma sincérité et le tranchant de mon venin que s’insufflais à la demoiselle. « Dis moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? »

Fallait-il qu'il soit devin pour savoir cerner aussi rapidement une personne, ou aimait-il simplement faire du mal par ses paroles blessantes. Quoiqu'il en soit, la douce jeune fille perdue et seule avait réussi sa requête ; elle avait retenu son bourreau, et avait même finit par attirer pour la première fois son attention, et ce même si Cameron n'avait rien d'une âme charitable avec son sourire ténébreux logé au coin de ses lèvres.

CHRISTINNA - « Je profite de mon petit éclair d'honnêteté pour te dire que je ne veux pas te laisser tranquille. Je suis égoïste, je ne veux pas que ça cesse. Mais je suis prête à le faire, si c'est que tu veux. »

Cameron - « Tu me soumets à un affreux dilemme, Christinna ... Je refuse ton avance et je te vois sombrer d'avantage dans ton amère solitude en te faisant comprendre que même ton bourreau ne veut plus de toi, ou j'accepte et le jeu continue en passant une dernière nuit avec une délicieuse jeune fille qui visiblement serait prête à faire mes quatre volontés. Quelle cruelle exécutante es-tu, princesse... »


Je jouais à un jeu dangereux. Elle pouvait tout simplement avoir l’autre Scott. Beaucoup plus sympathique qui sera là pour lui guérir tout ses blessures et moi … Il ne me restera plus que mes « jouets ». Et j’aurais perdu … Un très bref sourire, légèrement vicieux, orna mes lèvres comme il se si je me retenais de gouter de nouveau à la peau blanche de la demoiselle frémissante.
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