Requiem à l'odeur de café {LIBRE}

Le réveil fait souvent lieux à d’étrange comparaison. Le jeune Scott en sait quelque chose, lui l’associe assez facilement à une symphonie. Tout d'abord le calme, se rendre compte qu'on n'est seul dans ce lit. A l’heure ou les jeunes femmes bien élevées quittent leur amant d’une nuit avant qu’il ne se réveille. Et comme il aime à le dire ; celles qui restent sont souvent à éviter, elles cherchent beaucoup plus que du sexe et souvent vous laisse un jolie bout de papier avec un numéro griffonné que vous ne composerez jamais. Vient ensuite un tempo. Tout s'accélère, on constate que le temps n’est pas en notre faveur, et la symphonie s’emballe rapidement. On ouvre grandement ses yeux on se dirige titubant vers la salle de bain en espérant pouvoir se réveiller rapidement en essayant de ne pas réveiller notre partenaire. On laisse tomber l’eau sur notre corps en se répétant que c’est un bon moyen de s’éveiller d’avantage. Puis on prend quelques minutes pour vérifier son physique devant une glace qui reflète un jeune homme de 24 ans de grande taille, aux cheveux bruns courts en bataille, au visage marqué par quelques cernes sous les yeux. Oui, la nuit à était… comment dire… mouvementée. Oui c’est le mot. Un déluge de violents plaisirs. Une tendre agonie en somme. Restant un certain nombre de minutes devant son miroir, il ce décida enfin à regagner la chambre pour retrouver ses vêtement éparpillés, essayant de remettre de l’ordre en silence. La nuit avait été visiblement rude … Il se revêtit son jean ainsi qu’une chemise blanche un peu froissée. Il attrape son portable avant de sortir de l’appartement sans un bruit. Et le voila partit dans le dédale d'escaliers comme un voleur.

La suite de la journée sera un petit moment pour un petit déjeuner royal qui consiste pour Cameron d’un café. On a tous des petits rituels. Certains adorent se lever à l'aube pour aller chercher du pain encore chaud à leur boulangerie préférée, d'autres font toujours un détour par la petite épicerie du coin à la sortie de leur travail pour acheter un petit rien et avoir leur journée illuminée par le sourire de la jolie vendeuse, c'est ce qui nous permet d'être heureux. Cameron n'échappait pas à cette règle. C’est ainsi que tous les matin, il allait au Starbuck. Lieu sacré qu’il trouvait apaisant. Dieu seul sait pourquoi car cet endroit était toujours plein de mondes et semblait attirait les emmerdeurs à toute heure. Il s’engagea dans la file d’attente attendant son tour avant d’enfin attendre le éternelle « Bonjour, qu’est-ce que je vous sers ? » avec une serveuse qui souriait à pleine dent d’une façon on-ne-pouvait-plus commerciale.

CAMERON - « Un Et un cappuccino s’il vous plaît »

La seule chose qui trouvait ennuyante au Starbuck était de trouver sa place. Il n'y avait aucune table de libre et il avait envie de se poser. Il passa sa main dans ses cheveux et tourna légèrement sur lui-même en contempler l’intérieur du commerce qui, en plein vendredi après-midi, grouillait de jeunes gens trop occupés à se raconter les derniers potins de la ville. Aucune place libre ! Cependant, il repéra une table où se trouvait une jeune femme de dos. Elle était seule et semblait calme, c'était parfait. Il s'assit et posa sa commande devant elle.

CAMERON - «Je suis désolée de faire intrusion à votre table comme ça, mais il n’y en avait plus de libre. »

[Comme c’est libre je squatte :p]

[mais c'est avec plaisir ! =D]
Trop prise dans son élan créatif, elle ne vit pas l’endroit se remplir. Il ne lui restait qu’à apposer quelques notes pour que son chef d’œuvre soit terminé, alors elle ne pris pas le temps de jeter un coup d’œil... Un La, un Do et voila ! Un parfait requiem qui lui tardait d’essayer. Un peu trop sous l’influence de la Sarabande, mais qu’importe ! C’était SON requiem, inspiré par le peu de cœur qu’il lui restait, et par ce jeune homme dont le nom restait tabou…
La nuit avait été dure. Elle n’avait eu que peu de sommeil, entrecoupé de cauchemars. Sa peur de retomber dans l’indépendance était marquée par la figure récurrente de Carter dans ses songes. Son ancien dealer avait la fâcheuse manie d’être présent partout dans son esprit. Pourquoi ? Parce qu’elle lui devait pas mal d’argent, évidemment. Alors lorsqu’elle entendit la voix de cet inconnu qui faisait irruption dans ses demi-songes, son cœur s’emballa. Même intonation, ou presque que Carter. A cette presque ressemblance, il fallait ajouter la fatigue qui lui jouait des tours. Et pour tout dire, si elle n’avait pas été Lili Sunday, elle aurait sauté au plafond. Elle se contenta de lever les yeux vers celui qui osait s’immiscer dans son intimité. En son for intérieur, elle poussa un soupir de soulagement. Ce n’était pas lui, pas du tout. Ce jeune homme avait l’air presque charmant. Elle se retint de jeter une remarque acerbe –Maelys lui en aurait voulu- et se contenta de pousser ses affaires pour laisser un peu plus de place à son nouveau compagnon.

« Je vous en prie, installez-vous. »

Elle rangea un peu brusquement ses affaires dans son sac. Ce faisant, elle regarda les alentours. Toutes les tables étaient prises. Il y avait certes quelques places libres, avec quelques jeunes demoiselles bien jolies, qui d’ailleurs ne s’embêtaient pas pour lui lancer des regards assassins, qu’elle leur rendit avec un beau sourire narquois. Elle n’était pas méchante, non. Mais ne supportait pas les coups d’œil enragés que certaines lui jetaient juste à cause de son entourage, ou de son nouveau sac…
Lili considéra celui qui lui faisait face. Elle comprit de suite la jalousie des autres. Il était bel homme, elle devait bien l’avouer, mais pas de quoi en faire tout un plat. En tout cas, pour elle.

« Pourquoi ne pas avoir choisi la place libre à côté de ces deux belles filles ? »

Elle montra du menton une table à quelques mètres d’eux, où deux superbes poupées Barbie lançait clins d'oeil et sourires aguicheurs à son interlocuteur. Elle avait toujours était franche, directe, et pouvait parfois sembler froide et méchante. Mais elle ne le remarquait que rarement et souvent sous l’analyse de Maelys.

« Je te propose d’exercer tes talents de comédienne sur moi, tu veux ? »



LILI - « Pourquoi ne pas avoir choisi la place libre à côté de ces deux belles filles ? »

Oui pourquoi pas ses deux jolies demoiselles. Peut être pas plus jolie mais surement plus … facile d’accès. Une phrase, un sourire charmeur et le tour est joué. Il aurait pu avoir une nuit parfait, une nuit à trois. Imaginez vous le scénario, Cameron rentrant dans ce petit Strabuck bondé de monde, aucune place pour pouvoir s’assoir tranquillement en buvant son cappuccino mais le destin fait bien les choses deux jeunes demoiselles -blondes, grandes, yeux clairs- de vraie poupées Barbie, à quelques mètres de lui et des sourires aguicheurs qui ne trahissez rien. Oui, cette nuit aurait pu être une nuit de plus avec deux jolies inconnue qui semblait ne rien demander de plus qu’il n’avait à donner. Mais il avait assez de problème avec la gente féminine pour avoir envie de quelques chose cette nuit là. Il était arriver à un stade ou il voulait s’exiler … Sur une île déserte peut être ? En tout les cas, cela ferait parfaitement l’affaire, s’éloigner de tout et tout le monde pour un temps, fuir les problème dû à la gente féminine. En effet, avec Caleen et ses discours sur l’amour, Christinna avec ses crises de … folie et cerise sur le gâteau : elle lui « avoue » qu’elle est enceinte. Donc oui, la gente féminine il allait s’en éloigner un petit peu c’est temps si. Mais si lui pensez ainsi, ce n’était pas le cas des deux belles inconnues qui s’approcher dangereusement vers eux. Et leurs gloussements de gamines arrivaient rapidement aux oreilles de Cameron. On devrait à certaines personnes leurs coupaient la langue sa en ferrait du bien à certain ! Il devait trouver une idée et rapidement si il ne voulait pas avoir un harem de filles qui le suivent partout comme un p‘tit chien pour avoir la chance d‘obtenir plus qu‘une nuit avec lui (a).

CAMERON - « Salut chérie sa va ? Désoler de t’avoir fais attendre »

Hum. Oui il aurait du trouver une meilleure idée. Parce que le faite de jouer son petit-ami pour ne pas être poursuivi par des tueries alors qu’il ignorait totalement qui elle était ce n‘est pas super. Et pour que son histoire fasse un peu plus réelle qu’une simple phrase échangée en deux secondes il s‘approcha lentement d‘elle et déposa un simple baiser sur ses lèvres,. Ou plutôt juste une petite pression sur ses lèvres.

CAMERON - « Tu m’aide à passer incognito auprès de la gente féminine ? »

Il était toujours proche d’elle, impossible donc à être entendu par les deux demoiselles qui n’était plus très loin d’eux à pressant. Un sourire charmant au coin des lèvres, il la regarda se demandant si elle exercera ses talents de comédienne sur lui.

HJ- Désoley je ferais la mise en page, une autre fois.

L’explication de la foule au comptoir s’imposa à elle. Chacun venait prendre une bonne dose de caféine avant la longue nuit qui les attendait. Probablement invités à la super fête du siècle. Elle se dit que d’un point de vue objectif, elle devait ressemblait à une de ces coincées, adeptes des révisions et accros aux cours. S’ils savaient qu’elle n’était rien de tel ! Peut être était-ce aussi pour cela que les deux Barbie la tuaient du regard, parce qu’il l’avait choisi elle, et pas elles. Pauvre garçon, il allait se retrouver seul ! Pâris a choisi Hélène, il aurait dû donner la pomme à Athéna, voie de la sagesse, qui dans ce cas lui ouvrait les portes de la luxure. Oui, à coup sûr, il aurait eu deux belles donzelles à son bras en ressortant. Elle le jaugeât à nouveau. Des yeux banals, marrons, mais avec une petite étincelle indescriptible, mi-mauvaise, mi-charmante. Sans doute un homme d’expérience qui savait obtenir ce qu’il voulait, et quand il le désirait. Un Casanova, en quelque sorte.

« Salut chérie sa va ? Désolé de t’avoir fais attendre »

Là, c’en était un peu trop pour Lili.

« Chérie ??!! » commença-t-elle à répliquer avant qu’une paire de lèvres humides viennent se coller sur les siennes. Surprise, effarouchée, elle se leva brusquement. A ce moment un serveur passait derrière elle, un jus de fruit posé sur un plateau. Elle l’empoigna et vida son contenu sur la tête de l’inconnu. Sévère ? Oui, peut être un peu… Mais il lui avait volé un baiser et elle lui en voudrait longtemps. Quoique, ce n’était pas vraiment un baiser… A côté d’eux, les blondes la regardaient d’un air effaré, ce qui la fit sourire. Qu’avait-il dit ? « Tu m’aide à passer incognito auprès de la gente féminine ? » ? Et bien il allait en avoir ! Et elles aussi.

« Désolé ?! Ca fait trois heures que je t’attends et toi tu m’abandonnes ici, sans explication ! Et en plus, quand t’arrive, j’me paye les regards enragés de ces serpents à sonnettes ! » Cracha-t-elle en direction des blondinettes.

Elles esquissèrent un geste de rapprochement vers le pauvre garçon. Lili leur jeta un regard assassin et embrassa avec une fougue feinte son « petit ami ». Puis elle rangea ses affaires et lui dit en lui prenant la main :

« Prends ton café, allons-nous en ! Je sens de trop mauvaises ondes ici ! »